Jacques Judéaux estime que ce groupe de travail permettra d'être plus efficace mais surtout de dépassionner le débat - Fotolia © DURIS Guillaume
Jacques Judéaux est le nouveau Monsieur commerce illégal du SNAV.
Reprenant les dossiers d'une commission menée par Franck Voragen, il assure que le sujet reste au cœur des préoccupations du syndicat, même s'il ne fait plus l'objet d'une commission à part entière mais seulement d'une délégation.
"Il ne s'agit en aucun cas d'une dégradation. Au contraire, cette délégation réunira tous les acteurs spécialistes du sujet, juristes et avocats, qui pourront se concentrer sur les actions à mener".
Jacques Judéaux estime que ce groupe de travail permettra d'être plus efficace mais surtout de dépassionner le débat. "Nous souhaitions éviter que cette commission devienne un tribunal où chacun viendrait plaider sa cause".
Aujourd'hui co-président d'East West Travel, Jacques Judéaux a autrefois travaillé au sein d'un cabinet d'audit, spécialisé dans les questions financières et juridiques. Une expérience qu'il pourra mettre à profit à la tête de cette délégation.
Reprenant les dossiers d'une commission menée par Franck Voragen, il assure que le sujet reste au cœur des préoccupations du syndicat, même s'il ne fait plus l'objet d'une commission à part entière mais seulement d'une délégation.
"Il ne s'agit en aucun cas d'une dégradation. Au contraire, cette délégation réunira tous les acteurs spécialistes du sujet, juristes et avocats, qui pourront se concentrer sur les actions à mener".
Jacques Judéaux estime que ce groupe de travail permettra d'être plus efficace mais surtout de dépassionner le débat. "Nous souhaitions éviter que cette commission devienne un tribunal où chacun viendrait plaider sa cause".
Aujourd'hui co-président d'East West Travel, Jacques Judéaux a autrefois travaillé au sein d'un cabinet d'audit, spécialisé dans les questions financières et juridiques. Une expérience qu'il pourra mettre à profit à la tête de cette délégation.
Inciter les pouvoirs publics à sanctionner
Mais pour autant, le Délégué ne se voit pas jouer les grands justiciers.
"Nous ne sommes pas des policiers. Le SNAV n'a pas vocation à attaquer tout azimut chaque contrevenant. Nous souhaitons d'abord les informer via des courriers, leur expliquant de quelle manière régulariser leur situation".
Il compte prochainement répertorier les cas de commerce illégal, avant de mettre en place un kit pour aider les adhérents à déterminer le type de concurrence auquel ils sont confrontés.
Toutefois, il regrette qu'aucune condamnation n'ait été prononcée depuis 2009 et espère réussir à mener à terme une action en justice qui servirait d'exemple à tous ceux qui ne respectent pas la loi.
Le conseil d'administration du SNAV devrait d'ailleurs très prochainement décider des suites à donner concernant l'affaire CTM-Evasion, où son recours en justice avait été débouté.
Mais dans tous les cas, le SNAV ne pourra agir seul. Le syndicat espère rapidement convaincre les pouvoirs publics, notamment la DGCCRF et les préfectures, de sanctionner les contrevenants.
"Nous devons mieux expliquer les risques encourus par les consommateurs, car c'est le seul moyen d'intéresser les pouvoirs publics à ce sujet crucial pour notre profession".
"Nous ne sommes pas des policiers. Le SNAV n'a pas vocation à attaquer tout azimut chaque contrevenant. Nous souhaitons d'abord les informer via des courriers, leur expliquant de quelle manière régulariser leur situation".
Il compte prochainement répertorier les cas de commerce illégal, avant de mettre en place un kit pour aider les adhérents à déterminer le type de concurrence auquel ils sont confrontés.
Toutefois, il regrette qu'aucune condamnation n'ait été prononcée depuis 2009 et espère réussir à mener à terme une action en justice qui servirait d'exemple à tous ceux qui ne respectent pas la loi.
Le conseil d'administration du SNAV devrait d'ailleurs très prochainement décider des suites à donner concernant l'affaire CTM-Evasion, où son recours en justice avait été débouté.
Mais dans tous les cas, le SNAV ne pourra agir seul. Le syndicat espère rapidement convaincre les pouvoirs publics, notamment la DGCCRF et les préfectures, de sanctionner les contrevenants.
"Nous devons mieux expliquer les risques encourus par les consommateurs, car c'est le seul moyen d'intéresser les pouvoirs publics à ce sujet crucial pour notre profession".
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