Le voyage de groupes a retrouvé des couleurs ! « Les gens souhaitent repartir. Les CE se projettent sur 2022 et 2023 et les salariés adhèrent à leurs propositions. Les voyages se remplissent très bien », affirme Tanguy de la Porte du Theil, président du groupiste Le monde en direct.
« Nous notons une vraie volonté et envie des clients et responsables de groupes de voyager », confirme Laura Rolland, de Sabardu Tourisme. Mais, le marché à évolué depuis la crise.
« Leurs habitudes ont changé, il y a pas mal d'inscriptions de dernière minute, ce qui est difficilement gérable dans notre activité.
Avec les engagements auprès des différents prestataires nous avons des délais de rétrocession à respecter et le « last minute » est en ce sens, compliqué à anticiper », poursuit Laura Rolland, qui estime que la reprise de l’activité s’élève à hauteur de 60% des volumes de 2019, avec une majorité de voyages en autocar.
Pour José Lopez et Jérôme de Valkenaere, les dirigeants de Voyages Plus, la reprise est lancée depuis le début de l’année et l’optimisme de mise : « Il y a encore quelques freins dus au Covid, mais une vraie envie de partir. »
Reste qu'en 2022, « l’activité devrait être en baisse de 30% par rapport à 2019 », selon Sylvain Lament, président du Cercle économique des agences groupistes (CEAG).
« Nous notons une vraie volonté et envie des clients et responsables de groupes de voyager », confirme Laura Rolland, de Sabardu Tourisme. Mais, le marché à évolué depuis la crise.
« Leurs habitudes ont changé, il y a pas mal d'inscriptions de dernière minute, ce qui est difficilement gérable dans notre activité.
Avec les engagements auprès des différents prestataires nous avons des délais de rétrocession à respecter et le « last minute » est en ce sens, compliqué à anticiper », poursuit Laura Rolland, qui estime que la reprise de l’activité s’élève à hauteur de 60% des volumes de 2019, avec une majorité de voyages en autocar.
Pour José Lopez et Jérôme de Valkenaere, les dirigeants de Voyages Plus, la reprise est lancée depuis le début de l’année et l’optimisme de mise : « Il y a encore quelques freins dus au Covid, mais une vraie envie de partir. »
Reste qu'en 2022, « l’activité devrait être en baisse de 30% par rapport à 2019 », selon Sylvain Lament, président du Cercle économique des agences groupistes (CEAG).
Des recrutements en cours
Pour accompagner cette reprise, les acteurs du tourisme de groupes recrutent depuis plusieurs semaines.
A l’image de Syltours, qui recherche encore deux commerciaux. « Il a fallu restaffer les équipes après la crise sanitaire », justifie Sylvain Lament, son PDG.
De son côté, Sabardu Tourisme, implanté dans la région PACA recherche activement pour un poste de commercial et un poste de forfaitiste et/ou conseiller voyage.
Chez Voyages Plus, deux postes de commerciaux sont à pourvoir en Île-de-France et en région. « Des profils avec une expérience dans le tourisme, ce serait l’idéal. Mais nous sommes ouverts à des candidats simplement motivés, car les difficultés se sont accrues », précisent ses dirigeants.
A l’image de Syltours, qui recherche encore deux commerciaux. « Il a fallu restaffer les équipes après la crise sanitaire », justifie Sylvain Lament, son PDG.
De son côté, Sabardu Tourisme, implanté dans la région PACA recherche activement pour un poste de commercial et un poste de forfaitiste et/ou conseiller voyage.
Chez Voyages Plus, deux postes de commerciaux sont à pourvoir en Île-de-France et en région. « Des profils avec une expérience dans le tourisme, ce serait l’idéal. Mais nous sommes ouverts à des candidats simplement motivés, car les difficultés se sont accrues », précisent ses dirigeants.
Les candidats en position de force
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En effet, les difficultés de recrutement perdurent. « Il y a une tension par rapport à l’avant covid-19. Certains salariés ont quitté le secteur, ceux restés en poste travaillent au redémarrage et n’ont pas l’intention de bouger.
La crise a mis fin au turn over. Le vivier a considérablement diminué », selon Tanguy de la Porte du Theil, dont la société Le monde en direct recrute un technicien back-office.
Autre constat : la reprise du marché de l'emploi doit conjuguer avec des candidats plus exigeants.
« Ils sont en position de force. Horaires, salaires, vacances… ils s’attardent sur tous les détails. Auparavant, nous avions un échange, chacun, candidat et recruteur, essayant de se vendre.
Maintenant nous cherchons à leur montrer tous les avantages qu’ils ont à nous rejoindre », expliquent les dirigeants de Voyages Plus. Ils ont du choix, on est tous en train de recruter. »
« Nous avons peu de retours sur les annonces parues, des postulants avec quasi aucune expérience et des prétentions salariales hautes. Je pense que cela est dû au niveau d'études de ces jeunes travailleurs.
La motivation, elle, est... basse. Le covid, le télétravail et les avantages que notre pays offre n'aident pas dans le processus de recrutement », se désole Laura Rolland, de Sabardu Tourisme.
L’attractivité du secteur est montrée du doigt par les recruteurs en peine. « Est-ce un secteur d’avenir ? Vous encourageriez vos enfants à s’orienter vers le tourisme ? », interroge Sylvain Lament, PDG de Syltours et du CEAG.
« Dans un marché de l’emploi tendu, les offres des autres secteurs sont certainement plus intéressantes. Notre activité fait moins rêver au lendemain de la crise sanitaire. Le niveau des salaires est plus bas que dans d’autres secteurs, malgré le fait que ceux des commerciaux groupes soient plus confortables que la moyenne », analyse Sylvain Lament, le PDG de Syltours et du CEAG.
Pour contrer ces difficultés, Syltours a recours à la formation en interne. « Nous recherchons des profils atypiques. Dans le tourisme de groupe, ce ne sont pas les mêmes relations qu’en agence. Nos expériences avec des écoles n’ont pas donné grand-chose, alors nous formons en interne. C’est un choix stratégique », explique Sylvain Lament.
De son côté, Voyages Plus a revu sa grille salariale et participe à des jobs datings et des salons.
« Il y a de moins en moins de gens qui souhaitent venir dans le tourisme. On essaye de se diversifier, de passer par des moyens dont on n’avait pas besoin avant », concluent les patrons de Voyages Plus.
La crise a mis fin au turn over. Le vivier a considérablement diminué », selon Tanguy de la Porte du Theil, dont la société Le monde en direct recrute un technicien back-office.
Autre constat : la reprise du marché de l'emploi doit conjuguer avec des candidats plus exigeants.
« Ils sont en position de force. Horaires, salaires, vacances… ils s’attardent sur tous les détails. Auparavant, nous avions un échange, chacun, candidat et recruteur, essayant de se vendre.
Maintenant nous cherchons à leur montrer tous les avantages qu’ils ont à nous rejoindre », expliquent les dirigeants de Voyages Plus. Ils ont du choix, on est tous en train de recruter. »
« Nous avons peu de retours sur les annonces parues, des postulants avec quasi aucune expérience et des prétentions salariales hautes. Je pense que cela est dû au niveau d'études de ces jeunes travailleurs.
La motivation, elle, est... basse. Le covid, le télétravail et les avantages que notre pays offre n'aident pas dans le processus de recrutement », se désole Laura Rolland, de Sabardu Tourisme.
L’attractivité du secteur est montrée du doigt par les recruteurs en peine. « Est-ce un secteur d’avenir ? Vous encourageriez vos enfants à s’orienter vers le tourisme ? », interroge Sylvain Lament, PDG de Syltours et du CEAG.
« Dans un marché de l’emploi tendu, les offres des autres secteurs sont certainement plus intéressantes. Notre activité fait moins rêver au lendemain de la crise sanitaire. Le niveau des salaires est plus bas que dans d’autres secteurs, malgré le fait que ceux des commerciaux groupes soient plus confortables que la moyenne », analyse Sylvain Lament, le PDG de Syltours et du CEAG.
Pour contrer ces difficultés, Syltours a recours à la formation en interne. « Nous recherchons des profils atypiques. Dans le tourisme de groupe, ce ne sont pas les mêmes relations qu’en agence. Nos expériences avec des écoles n’ont pas donné grand-chose, alors nous formons en interne. C’est un choix stratégique », explique Sylvain Lament.
De son côté, Voyages Plus a revu sa grille salariale et participe à des jobs datings et des salons.
« Il y a de moins en moins de gens qui souhaitent venir dans le tourisme. On essaye de se diversifier, de passer par des moyens dont on n’avait pas besoin avant », concluent les patrons de Voyages Plus.