Le SETO a lancé SETOSPHERE, un fonds dotation pour aider les tour-opérateurs à compenser leur empreinte carbone.
Les membres du syndicat ont l'ambition de s'aligner sur les objectifs du GIEC. soit 50% de réduction des émissions carbone en 2023 et 100% à l'horizon 2050.
Ce projet, initié au Forum du SETO à Porto, est un outil qui s'appuie sur l'expertise du Groupe Voyageurs du Monde et qui "permet aux voyagistes d'investir de manière mutualisée dans des actions concrètes de reforestation à des conditions économiques intéressantes. Ce fonds est ouvert à tous les tour-opérateurs adhérents qui le souhaitent", explique Hervé Tilmont, secrétaire général du SETO.
L'an dernier à Mandelieu lors du précédent Forum, le SETO avait travaillé sur un objectif de 1 euro par passager ayant acheté un billet d'avion.
Depuis le projet a évolué : "nous avions tâtonné sur la méthode l'an dernier. Nous avons compris que les voyagistes souhaitaient avancer à des rythmes différents et pas de manière uniforme.
Nous avons voulu proposer plusieurs portes d'entrée : soit en entrant dans le fonds de dotation dans le respect des objectifs 2030 et 2050, soit par des dotations en fonction d'un nombre de clients, soit par des objectifs fixés en interne à un rythme qui dépend de votre activité".
Les membres du syndicat ont l'ambition de s'aligner sur les objectifs du GIEC. soit 50% de réduction des émissions carbone en 2023 et 100% à l'horizon 2050.
Ce projet, initié au Forum du SETO à Porto, est un outil qui s'appuie sur l'expertise du Groupe Voyageurs du Monde et qui "permet aux voyagistes d'investir de manière mutualisée dans des actions concrètes de reforestation à des conditions économiques intéressantes. Ce fonds est ouvert à tous les tour-opérateurs adhérents qui le souhaitent", explique Hervé Tilmont, secrétaire général du SETO.
L'an dernier à Mandelieu lors du précédent Forum, le SETO avait travaillé sur un objectif de 1 euro par passager ayant acheté un billet d'avion.
Depuis le projet a évolué : "nous avions tâtonné sur la méthode l'an dernier. Nous avons compris que les voyagistes souhaitaient avancer à des rythmes différents et pas de manière uniforme.
Nous avons voulu proposer plusieurs portes d'entrée : soit en entrant dans le fonds de dotation dans le respect des objectifs 2030 et 2050, soit par des dotations en fonction d'un nombre de clients, soit par des objectifs fixés en interne à un rythme qui dépend de votre activité".
Fonds de dotation SETOSPHERE : 24 TO engagés pour un montant d'1,1 M€
Au total, fin novembre 2022, 24 adhérents se sont engagés pour un montant de dotation de 1,1 M€. Ce montant sera appelé dans le courant 2023 et sera alloué à des actions très concrètes de reforestation.
"Avec cet argent, nous allons pouvoir planter des arbres qui vont absorber entre 120 000 et 130 000 tonnes de CO2.
La première année, le fonds va verser au fonds de dotation du Groupe Voyageurs du Monde qui lui même va reverser à un organisme : Livelihoods qui œuvre sur des sujets qui concernent l'agroforesterie, la reforestation de mangroves...", précise Alain Capestan, directeur général délégué de Voyageurs du Monde qui ajoute : "La fiscalité sur ce sujet est plutôt bienveillante puisque vous pourrez récupérer 60% du montant engagé sur vos impôts".
Concrètement chaque opérateur doit réaliser ses propres calculs et indiquer son niveau de compensation.
"Nous donnons des recommandations avec le calculateur de l'ADEME qui intègre tout ce qu'il faut, mais ne nous ne sommes pas là pour faire le calcul à la place des entreprises.
Chaque opérateur doit évaluer ses émissions carbone - bien sûr cela peut évoluer - et choisir de compenser 10%, 20%, 30%... ou 100% par rapport à son budget. Il doit aussi assumer sa communication vis-à-vis de ses clients", poursuit Alain Capestan qui recommande de bien faire attention aux mots choisis.
"Avec cet argent, nous allons pouvoir planter des arbres qui vont absorber entre 120 000 et 130 000 tonnes de CO2.
La première année, le fonds va verser au fonds de dotation du Groupe Voyageurs du Monde qui lui même va reverser à un organisme : Livelihoods qui œuvre sur des sujets qui concernent l'agroforesterie, la reforestation de mangroves...", précise Alain Capestan, directeur général délégué de Voyageurs du Monde qui ajoute : "La fiscalité sur ce sujet est plutôt bienveillante puisque vous pourrez récupérer 60% du montant engagé sur vos impôts".
Concrètement chaque opérateur doit réaliser ses propres calculs et indiquer son niveau de compensation.
"Nous donnons des recommandations avec le calculateur de l'ADEME qui intègre tout ce qu'il faut, mais ne nous ne sommes pas là pour faire le calcul à la place des entreprises.
Chaque opérateur doit évaluer ses émissions carbone - bien sûr cela peut évoluer - et choisir de compenser 10%, 20%, 30%... ou 100% par rapport à son budget. Il doit aussi assumer sa communication vis-à-vis de ses clients", poursuit Alain Capestan qui recommande de bien faire attention aux mots choisis.
Appel pour 2024
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Le SETO anticipe 2024. Hervé Tilmont lance d'ores et déjà un appel pour les TO qui seraient volontaires : "Nous finalisons 2023 et nous allons ensuite demander quels sont ceux qui souhaitent participer au fonds de dotation l'an prochain de manière assez formelle."
D'ici septembre, les opérateurs intéressés devront faire connaître leur niveau d'engagement pour l'an prochain.
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D'ici septembre, les opérateurs intéressés devront faire connaître leur niveau d'engagement pour l'an prochain.