Congrès Manor : le changement c'est maintenant... Et ça marche !

"Congrès Manor, the last but not the least", titrions nous dernièrement à propos de la Convention Manor qui s'achève ce lundi soir à L'île Maurice et qui était la dernière de l'année 2014.

Force est de reconnaître que Jean KORCIA, président de Manor et ses équipes nous ont gardé le meilleur pour la fin.

Si la première partie de la matinée promettait d'être hard et baigner dans la réglementation et les contraintes juridiques actuelles et à venir, Valerie Boned, secrétaire générale adjointe du Snav, s'en est sortie avec beaucoup de diplomatie et d'adresse.

Cette jeune femme a un talent indiscutable pour vulgariser les textes les plus touffus et vous faire croire que vous avez tout compris.

Puis ce fut au tour de Catherine Barba, (*) petite brune pétillante et geekette jusqu'au bout des ongles, de convaincre l'assemblée, très attentive et qui a bu ses paroles, que la boutique connectée c'était simple comme "Bonjour".

Ceux qui n'ont pas percuté qu'ils détenaient entre les mains, avec leur agence physique, le moyens de vendre plus et mieux, on ne peut plus rien pour eux...

Jusqu'ici, rien de nouveau sous le soleil. La rupture est venue dans les débats de l'après midi.

Plutôt que des interventions ex cathedra et des table rondes insipides style "passe-moi le beurre je te passe le sel"...les organisateurs ont décidé d'opter pour un véritable forum questions réponses mené tambour battant par Francois-Xavier Izenic.

L'intensité des échanges servie par un plateau d'intervenants de choix (*) a tenu en haleine l'assistance jusqu'en fin d'après midi... Et sans pause-café !

En point d'orgue et très attendue, l'intervention de Raoul NABET sur la garantie professionnelle.

Pédagogue et connaissant ses dossiers sur le bout des ongles, le president de l'Apst a livré une analyse sans complaisance de la situation, bien que pressé (voire bousculé) de questions par un F.-X. Izenic survolté.

Grâce à ce format, Manor signe là l'une de ses Conventions les plus réussies au niveau du fond.

Ce qui démontre aisément que l'impertinence qui consiste à poser les questions qui fâchent est toujours payante.

Sans doute les sujets traités auraient-ils mérité davantage de questionnements de la part de la salle mais la liberté de ton et de parole est un long apprentissage.

Une chose est sûre : la brèche ouverte et l'audace de la formule ne devraient pas tarder à produire leurs effets... cqfd !

Retrouvez dès ce soir le reportage de Dominique GOBERT.

(*) Catherine Barba est l'auteur de "le magasin n'est pas mort" Retrouvez l'intégralité des extraits du livre en cliquant sur ce lien
(*) Pierre Descazeaux (Air France-KLM), Nicolas Delord (Thomas Cook), Pascal d'Izaguirre (TUI France), Georges Rudas (Amadeus)...