C'est un sujet que certains attendaient... et pourtant le voyage d'affaires a été mis un peu de côté lors du congrès Selectour qui se tenait à Québec jusqu'au mercredi 7 décembre 2016.
Rassembler, mobiliser les adhérents, renouer avec les fournisseurs était l'objectif de Laurent Abitbol, président de la coopérative.
Son message : inculquer de la discipline au réseau pour en faire une coopérative intégrée.
"Si je n'arrive pas à convaincre, je pourrais démissionner. Je veux amener le train jusqu'au bout et je ne laisserai personne le faire dérailler", lance-t-il. Seules, la fatigue physique ou l'impossibilité de convaincre les adhérents pourraient le faire renoncer.
Les objectifs annoncés par Laurent Abitbol sont ambitieux... (voire irréalisables ?) : "Nous devons atteindre 90 M€ d'EBITDA en 3 ans, soit tripler notre résultat actuel", annonce-t-il.
"Si j'arrive à 50 ou 55M€, je serai déjà content", tempère-t-il, fidèle à sa méthode : choquer, exagérer, provoquer pour arriver là où il le souhaite.
Rassembler, mobiliser les adhérents, renouer avec les fournisseurs était l'objectif de Laurent Abitbol, président de la coopérative.
Son message : inculquer de la discipline au réseau pour en faire une coopérative intégrée.
"Si je n'arrive pas à convaincre, je pourrais démissionner. Je veux amener le train jusqu'au bout et je ne laisserai personne le faire dérailler", lance-t-il. Seules, la fatigue physique ou l'impossibilité de convaincre les adhérents pourraient le faire renoncer.
Les objectifs annoncés par Laurent Abitbol sont ambitieux... (voire irréalisables ?) : "Nous devons atteindre 90 M€ d'EBITDA en 3 ans, soit tripler notre résultat actuel", annonce-t-il.
"Si j'arrive à 50 ou 55M€, je serai déjà content", tempère-t-il, fidèle à sa méthode : choquer, exagérer, provoquer pour arriver là où il le souhaite.
Appels d'offres : quid de la concurrence Havas - Selectour ?
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Pour atteindre ce résultat, le réseau devra compter sur le voyage d'affaires, qui représente 60% du chiffre d'affaires.
Si les outils et les nouveautés ont été présentés lors de la matinée de la première journée, plusieurs sujets restent à traiter.
Tout d'abord celui du Self Booking Tool (SBT). "Nous ne sommes pas indépendants là-dessus, le réseau dépend de beaucoup d'acteurs", souligne le président de la coopérative.
Selectour a choisi la solution KDS, rachetée récemment par American Express Global Business Travel.
Et puis, il y a certaines interrogations, concernant la concurrence entre Havas Voyages, propriété de Marrietton, dirigé également par Laurent Abitbol et Selectour, sur les appels d'offres.
Si les outils et les nouveautés ont été présentés lors de la matinée de la première journée, plusieurs sujets restent à traiter.
Tout d'abord celui du Self Booking Tool (SBT). "Nous ne sommes pas indépendants là-dessus, le réseau dépend de beaucoup d'acteurs", souligne le président de la coopérative.
Selectour a choisi la solution KDS, rachetée récemment par American Express Global Business Travel.
Et puis, il y a certaines interrogations, concernant la concurrence entre Havas Voyages, propriété de Marrietton, dirigé également par Laurent Abitbol et Selectour, sur les appels d'offres.
Des discussions avec Manor
Le président de Selectour reconnait que Havas Voyages et certains adhérents Selectour se trouvent engagés sur des dizaines d'appels d'offres, mais il lance "je ne m'en mêle pas !", et ajoute "nous n'irons pas sur des appels d'offres qui ne rapportent rien."
Son cheval de bataille : c'est le service et le "made in France".
"Nos agences sont françaises, il faut que nos clients affaires nous fassent travailler ! Nos clients, entreprises françaises, parfois ministères, doivent favoriser nos entreprises basées en France, nous payons des impôts en France", martèle-t-il.
Enfin, autre sujet abordé, le GIE Havas Selectour. Laurent Abitbol avait annoncé son intention d'ouvrir le groupement à un 3e acteur. "J'aimerais atteindre entre 2 200 et 2 300 points de ventes au sein du GIE. Il y a de belles choses à faire".
Il ne cache pas qu'il discute avec Jean Korcia, le président de Manor. "Nous pourrions amener à Manor une CRF. Le GIE est une centrale d'achats, ce n'est pas la politique... Mais le changement c'est compliqué..."
Ceux qui attendaient une vraie feuille de route et une vraie politique en matière de business travel sont sans doute un peu restés sur leur faim...
Son cheval de bataille : c'est le service et le "made in France".
"Nos agences sont françaises, il faut que nos clients affaires nous fassent travailler ! Nos clients, entreprises françaises, parfois ministères, doivent favoriser nos entreprises basées en France, nous payons des impôts en France", martèle-t-il.
Enfin, autre sujet abordé, le GIE Havas Selectour. Laurent Abitbol avait annoncé son intention d'ouvrir le groupement à un 3e acteur. "J'aimerais atteindre entre 2 200 et 2 300 points de ventes au sein du GIE. Il y a de belles choses à faire".
Il ne cache pas qu'il discute avec Jean Korcia, le président de Manor. "Nous pourrions amener à Manor une CRF. Le GIE est une centrale d'achats, ce n'est pas la politique... Mais le changement c'est compliqué..."
Ceux qui attendaient une vraie feuille de route et une vraie politique en matière de business travel sont sans doute un peu restés sur leur faim...