Le secteur du voyage, qui a longtemps joui d'un dynamisme constant, est en train de subir une métamorphose profonde, consécutive à une concentration incroyable de nouveaux facteurs nés en un laps de temps très court.
Le Travel Institute, par le biais de son étude récente « Le nouveau visage des agents de voyages 2023 », nous éclaire sur cette transformation – qui s’opère au niveau mondial, mettant en avant les mutations du rôle des conseillers, les nouvelles tendances et surtout, les défis à relever.
Le Travel Institute, par le biais de son étude récente « Le nouveau visage des agents de voyages 2023 », nous éclaire sur cette transformation – qui s’opère au niveau mondial, mettant en avant les mutations du rôle des conseillers, les nouvelles tendances et surtout, les défis à relever.
L'essor de l'entreprenariat dans le voyage
Le panorama professionnel dans le secteur du voyage est actuellement dominé par une économie de la demande.
La majeure partie des conseillers, soit 71% selon l’étude, se définissent aujourd'hui comme des entrepreneurs indépendants (Indépendant contractor).
Cette autonomie leur permet de bénéficier d'une flexibilité accrue, contrastant fortement avec les postes à temps plein plus traditionnels. Rétrospectivement, il y a eu un revirement spectaculaire depuis 2008, où 71% étaient des employés et seulement 29% étaient des autoentrepreneurs.
Bien que moins spectaculaire qu’aux Etats-Unis, cette tendance commence également à s’installer en France.
Lire aussi : Recrutement inversé : quand les candidats choisissent leur agence de voyages
La majeure partie des conseillers, soit 71% selon l’étude, se définissent aujourd'hui comme des entrepreneurs indépendants (Indépendant contractor).
Cette autonomie leur permet de bénéficier d'une flexibilité accrue, contrastant fortement avec les postes à temps plein plus traditionnels. Rétrospectivement, il y a eu un revirement spectaculaire depuis 2008, où 71% étaient des employés et seulement 29% étaient des autoentrepreneurs.
Bien que moins spectaculaire qu’aux Etats-Unis, cette tendance commence également à s’installer en France.
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Changement de cap professionnel : une tendance en vogue
Pour de nombreux conseillers, le secteur du voyage n'était pas leur premier choix. 44% des conseillers indépendants, toujours selon le Travel Institute, ont décidé d'embrasser cette carrière suite à un changement radical de profession.
La flexibilité semble être un atout majeur, avec de nombreux indépendants travaillant en moyenne 31 heures ou plus par semaine.
Cette inclination vers des horaires partagés se manifeste aussi dans d'autres secteurs, illustrant une quête universelle d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Hélas, l’étude ne nous fournit pas d’indications détaillées sur les changements de carrière au sein de la population salariée mais on peut supposer que le changement de cap est assez présent également.
La flexibilité semble être un atout majeur, avec de nombreux indépendants travaillant en moyenne 31 heures ou plus par semaine.
Cette inclination vers des horaires partagés se manifeste aussi dans d'autres secteurs, illustrant une quête universelle d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Hélas, l’étude ne nous fournit pas d’indications détaillées sur les changements de carrière au sein de la population salariée mais on peut supposer que le changement de cap est assez présent également.
Un indicateur démographique inquiétant
Les chiffres dépeignent une image préoccupante pour l'avenir du secteur. Malgré un niveau élevé de satisfaction professionnelle, avec 74% des conseillers qui "aiment ce qu'ils font", un exode significatif est en cours.
Durant la pandémie, 36% des agences ont vu leurs effectifs expérimentés s'amenuiser. De plus, la tranche d'âge des conseillers montre un vieillissement notable : 66% ont aujourd'hui plus de 50 ans, une augmentation par rapport à 52% en 2018 et seulement 11% en 2008.
Durant la pandémie, 36% des agences ont vu leurs effectifs expérimentés s'amenuiser. De plus, la tranche d'âge des conseillers montre un vieillissement notable : 66% ont aujourd'hui plus de 50 ans, une augmentation par rapport à 52% en 2018 et seulement 11% en 2008.
L'avenir : entre alarme et opportunité
Diane Petras, présidente du Travel Institute, nous met en garde tout en identifiant une potentialité.
Elle considère la situation actuelle comme préoccupante, mais également comme une chance.
Entrer dans le secteur du voyage ne nécessite pas forcément la jeunesse. Nombreux sont ceux qui, venant d'autres horizons professionnels, choisissent le monde du voyage.
Cependant, il est crucial d'attirer des talents désireux de s'investir durablement.
C'est dans cette optique que Travel Leaders Network s'est associé au Travel Institute.
Leur mission conjointe ? Recruter et fidéliser des conseillers grâce à des programmes éducatifs. Le but étant de garantir la présence de conseillers qualifiés, mais aussi d'éduquer le grand public sur leur rôle inestimable.
Elle considère la situation actuelle comme préoccupante, mais également comme une chance.
Entrer dans le secteur du voyage ne nécessite pas forcément la jeunesse. Nombreux sont ceux qui, venant d'autres horizons professionnels, choisissent le monde du voyage.
Cependant, il est crucial d'attirer des talents désireux de s'investir durablement.
C'est dans cette optique que Travel Leaders Network s'est associé au Travel Institute.
Leur mission conjointe ? Recruter et fidéliser des conseillers grâce à des programmes éducatifs. Le but étant de garantir la présence de conseillers qualifiés, mais aussi d'éduquer le grand public sur leur rôle inestimable.
Les conséquences de la pandémie : un défi majeur
La pandémie, bien que derrière nous, laisse des traces indélébiles. Si le recrutement et la rétention sont essentiels, les agences de voyages s'inquiètent davantage des réglementations mondiales et de l'anxiété des voyageurs.
Cette dernière, amplifiée par la crise sanitaire, est devenue un défi quotidien pour de nombreux agents.
La directrice du Travel Institute, Diane Petras, souligne : « La fin de l'état d'urgence aux États-Unis ne signifie pas que le stress lié au COVID est terminé pour les agents de voyages ».
Cela est d’autant plus inquiétant que l’on assiste à une reprise épidémique liée au nouveau variant Eris, qui risque de provoquer quelques inquiétudes.
Leur rôle ne se limite plus à la logistique, mais englobe également la gestion des émotions, tout en cherchant à garantir sécurité et informations à leurs clients.
Cette dernière, amplifiée par la crise sanitaire, est devenue un défi quotidien pour de nombreux agents.
La directrice du Travel Institute, Diane Petras, souligne : « La fin de l'état d'urgence aux États-Unis ne signifie pas que le stress lié au COVID est terminé pour les agents de voyages ».
Cela est d’autant plus inquiétant que l’on assiste à une reprise épidémique liée au nouveau variant Eris, qui risque de provoquer quelques inquiétudes.
Leur rôle ne se limite plus à la logistique, mais englobe également la gestion des émotions, tout en cherchant à garantir sécurité et informations à leurs clients.
Envisager l'avenir : prochaines étapes et stratégies
Face à cette situation, l'industrie doit adopter une approche proactive.
Des initiatives telles que les partenariats éducatifs mentionnés ci-dessus semblent essentielles.
Cependant, il est également crucial d'aller plus loin : sensibiliser davantage sur l'importance des conseillers, investir dans des programmes de formation continue, et surtout, comprendre les besoins et aspirations de ces professionnels.
L'étude du Travel Institute a également mentionné des conclusions à venir, mettant l'accent sur le profilage des agents, leurs parcours professionnels et leurs motivations.
Il est impératif de puiser dans ces informations pour établir des stratégies de recrutement ciblées, attirant des candidats potentiels qui considéreront ce secteur non seulement comme une étape, mais comme une vocation à long terme.
Le voyage, après tout, est une constante humaine, et ceux qui guident et conseillent à ce sujet seront toujours nécessaires.
Des initiatives telles que les partenariats éducatifs mentionnés ci-dessus semblent essentielles.
Cependant, il est également crucial d'aller plus loin : sensibiliser davantage sur l'importance des conseillers, investir dans des programmes de formation continue, et surtout, comprendre les besoins et aspirations de ces professionnels.
L'étude du Travel Institute a également mentionné des conclusions à venir, mettant l'accent sur le profilage des agents, leurs parcours professionnels et leurs motivations.
Il est impératif de puiser dans ces informations pour établir des stratégies de recrutement ciblées, attirant des candidats potentiels qui considéreront ce secteur non seulement comme une étape, mais comme une vocation à long terme.
Le voyage, après tout, est une constante humaine, et ceux qui guident et conseillent à ce sujet seront toujours nécessaires.
Guillaume Vigneron est le fondateur de la Super Agence SAS, basée à Paris.
Cette agence de communication RH, à l’origine du concept d’Inbound Recruiting, travaille pour tous les secteurs d’activité en aidant ses clients à créer des messages pertinents pour leurs candidats, à mettre en place des stratégies de contenus Marque Employeur et à conseiller les métiers du recrutement et de la communication à améliorer leur efficacité.
Guillaume Vigneron est également conférencier et enseignant en communication et image de marque employeur à l’Université de Versailles et à l’ESG.
Cette agence de communication RH, à l’origine du concept d’Inbound Recruiting, travaille pour tous les secteurs d’activité en aidant ses clients à créer des messages pertinents pour leurs candidats, à mettre en place des stratégies de contenus Marque Employeur et à conseiller les métiers du recrutement et de la communication à améliorer leur efficacité.
Guillaume Vigneron est également conférencier et enseignant en communication et image de marque employeur à l’Université de Versailles et à l’ESG.