Cockpit Aerticket propose une plateforme pour permettre aux agences non IATA de pouvoir booker des billets - Crédit photo : Depositphotos @d.travnikov
Voici un peu plus d'un an qu'un nouvel acteur dans les réservations aériennes BtoB : Cockpit Articket est arrivé sur le marché en partant du postulat, "que la concurrence est saine et qu'il y a de la place pour tout le monde" dixit Charlotte Roussel, la directrice commerciale France de la start-up.
Ainsi, la jeune pousse est une émanation du groupe allemand Aerticket, présent dans le marché de l'aérien BtoB depuis 25 ans, mais dont la France restait un des ultimes territoires BotB à conquérir.
Pour ce faire une petite équipe a été constituée à Paris autour de Charlotte Roussel, entourée de deux autres commerciaux. En avril 2017, la plateforme est mise en ligne, pour répondre aux besoins des agences non IATA. " Nous sommes un consolidateur aérien pour les agences non IATA, on émet leur PNR, et on propose un moteur de recherche aérien.
Pour permettre aux agences de trouver des tarifs négociés sur du gros volume".
L'appartenance à un groupe réalisant un volume d'affaires de 2 milliards d'euros offre la possibilité de bénéficier d'une force de frappe importante "nos agences peuvent concurrencer les prix que trouvent les voyageurs sur internet, nous faisons l'intermédiaire entre la compagnie et les réseaux."
Face à l'évolution du secteur de l'aérien, la solution a évolué en proposant les API et les GDS "nous finalisons l'intégration l'offre NDC de British Airways". Pour s'implanter dans un pays Aerticket ouvre soit une filiale, soit s'associe avec un réseau, comme c'est le cas en France avec Tourcom.
Ainsi, la jeune pousse est une émanation du groupe allemand Aerticket, présent dans le marché de l'aérien BtoB depuis 25 ans, mais dont la France restait un des ultimes territoires BotB à conquérir.
Pour ce faire une petite équipe a été constituée à Paris autour de Charlotte Roussel, entourée de deux autres commerciaux. En avril 2017, la plateforme est mise en ligne, pour répondre aux besoins des agences non IATA. " Nous sommes un consolidateur aérien pour les agences non IATA, on émet leur PNR, et on propose un moteur de recherche aérien.
Pour permettre aux agences de trouver des tarifs négociés sur du gros volume".
L'appartenance à un groupe réalisant un volume d'affaires de 2 milliards d'euros offre la possibilité de bénéficier d'une force de frappe importante "nos agences peuvent concurrencer les prix que trouvent les voyageurs sur internet, nous faisons l'intermédiaire entre la compagnie et les réseaux."
Face à l'évolution du secteur de l'aérien, la solution a évolué en proposant les API et les GDS "nous finalisons l'intégration l'offre NDC de British Airways". Pour s'implanter dans un pays Aerticket ouvre soit une filiale, soit s'associe avec un réseau, comme c'est le cas en France avec Tourcom.
Création d'une joint-venture avec Tourcom
Les deux partenaires ont constitué une joint-venture (co-entreprise). "Ce montage financier et juridique entre nos deux sociétés, ne nous lie pas les mains commercialement" explique Charlotte Roussel.
L'intérêt pour les Allemands réside dans le fait qu'il est plus facile de s'implanter dans un marché en bénéficiant d'agences pouvant distribuer les billets. "Mais surtout de bénéficier de la connaissance du marché, car chaque pays possède ses spécificités. Les besoins ne sont pas toujours les mêmes."
Entre la France et Allemagne, il existe quelques "détails différenciant", par exemple lors de la conception du site internet l'option de paiement par les agences de voyages de la carte bancaire n'a pas été conservée. Autant outre-Rhin "les agents utilisent beaucoup les CB, autant les Français privilégient le prélèvement" donc cela n'avait aucun intérêt d'intégrer cette option pour les agences françaises.
Après quelques mois d'existences, et d'utilisation par le réseau Tourcom, la start-up a signé avec Manor et entend étendre encore son nombre d'agences bien au-delà.
"Nous sommes référencés dans plus de 1000 agences, mais nous ne voulons pas nous arrêter là et continuer à conquérir des parts de marché" se montre combative, la directrice commerciale. La petite équipe ne regarde pas seulement vers les agences non IATA, elle a un autre avantage dans la manche.
L'avantage d'appartenir à un groupe international "est que nous pouvons faire bénéficier des licences IATA de nos bureaux à l'étranger. " Les prix des billets varient selon le niveau de vie des habitants du pays, donc "parfois un billet peut être moins cher aux USA ou à Tokyo" pour certaines routes, explique Charlotte Roussel. "Nous avons 30 licences dans le monde"ce qui permet d'attirer toutes les agences.
L'intérêt pour les Allemands réside dans le fait qu'il est plus facile de s'implanter dans un marché en bénéficiant d'agences pouvant distribuer les billets. "Mais surtout de bénéficier de la connaissance du marché, car chaque pays possède ses spécificités. Les besoins ne sont pas toujours les mêmes."
Entre la France et Allemagne, il existe quelques "détails différenciant", par exemple lors de la conception du site internet l'option de paiement par les agences de voyages de la carte bancaire n'a pas été conservée. Autant outre-Rhin "les agents utilisent beaucoup les CB, autant les Français privilégient le prélèvement" donc cela n'avait aucun intérêt d'intégrer cette option pour les agences françaises.
Après quelques mois d'existences, et d'utilisation par le réseau Tourcom, la start-up a signé avec Manor et entend étendre encore son nombre d'agences bien au-delà.
"Nous sommes référencés dans plus de 1000 agences, mais nous ne voulons pas nous arrêter là et continuer à conquérir des parts de marché" se montre combative, la directrice commerciale. La petite équipe ne regarde pas seulement vers les agences non IATA, elle a un autre avantage dans la manche.
L'avantage d'appartenir à un groupe international "est que nous pouvons faire bénéficier des licences IATA de nos bureaux à l'étranger. " Les prix des billets varient selon le niveau de vie des habitants du pays, donc "parfois un billet peut être moins cher aux USA ou à Tokyo" pour certaines routes, explique Charlotte Roussel. "Nous avons 30 licences dans le monde"ce qui permet d'attirer toutes les agences.
Nouvelles fonctionnalités
Et pour preuve Cockpit Aerticket sera présent pour la première fois avec un stand à Top Resa, en septembre prochain. "Nous serons Porte de Versailles pour rencontrer nos clients et fournisseurs, mais aussi pour conquérir de nouveaux réseaux.
Nous allons faire autant de travail avec les fournisseurs, pour être à la pointe de l'actualité et des nouvelles technologies, qu'avec les prospects." Et ce sera aussi l'occasion de présenter des mises à jour de la plateforme, notamment pour améliorer la fluidité.
"Nous espérons augmenter le confort de nos clients, en mieux margeant, une réponse plus rapide, et ne pas perdre trop de temps sur le vol sec, car c'est chronophage, avec une faible valeur ajoutée en terme de marge."
Après cette année d'existence, la société ne veut pas communiquer les chiffres sur le nombre de billets émis "mais pour cette première année, l'objectif était de se faire un nom. Nous avons des ambitions, mais nous sommes prudents en raison de la grande concurrence sur le secteur."
Et la responsable d'ajouter que les différentes solutions peuvent cohabiter les unes à côtés des autres et être complémentaires, pour preuve "la moitié de nos clients sont des agences IATA et non IATA."
Et quid de la joint-venture avec Tourcom ? "Tout est purement juridique et financier, mais je peux proposer la même technologie à tous les réseaux" précise la directrice commerciale France de Cockpit Aerticket.
"Notre métier est celui de consolidateur aérien pour les agences de voyages, nous travaillons avec tout le monde." Et cela passera à Top Resa.
Nous allons faire autant de travail avec les fournisseurs, pour être à la pointe de l'actualité et des nouvelles technologies, qu'avec les prospects." Et ce sera aussi l'occasion de présenter des mises à jour de la plateforme, notamment pour améliorer la fluidité.
"Nous espérons augmenter le confort de nos clients, en mieux margeant, une réponse plus rapide, et ne pas perdre trop de temps sur le vol sec, car c'est chronophage, avec une faible valeur ajoutée en terme de marge."
Après cette année d'existence, la société ne veut pas communiquer les chiffres sur le nombre de billets émis "mais pour cette première année, l'objectif était de se faire un nom. Nous avons des ambitions, mais nous sommes prudents en raison de la grande concurrence sur le secteur."
Et la responsable d'ajouter que les différentes solutions peuvent cohabiter les unes à côtés des autres et être complémentaires, pour preuve "la moitié de nos clients sont des agences IATA et non IATA."
Et quid de la joint-venture avec Tourcom ? "Tout est purement juridique et financier, mais je peux proposer la même technologie à tous les réseaux" précise la directrice commerciale France de Cockpit Aerticket.
"Notre métier est celui de consolidateur aérien pour les agences de voyages, nous travaillons avec tout le monde." Et cela passera à Top Resa.
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