Le 9 février dernier Thierry Debourg, président du SNAV Sud-Ouest jetait un véritable pavé dans la mare.
Selon lui, le seul poste sur lequel le SNAV pouvait réduire ses dépenses étaient les chambres régionales qui représentaient jusqu'à cette semaine 20 % du budget global du syndicat soit quelque 300 000 euros.
Dans son entretien à TourMaG.com Thierry Debourg (lire) remettait en question la politique et le fonctionnement des chambres syndicales régionales.
En prenant ses pairs à rebrousse poil et en ne se faisant pas que des amis, il accélérait une réflexion qui sommeillait et provoquait une véritable prise de conscience.
Selon lui, le seul poste sur lequel le SNAV pouvait réduire ses dépenses étaient les chambres régionales qui représentaient jusqu'à cette semaine 20 % du budget global du syndicat soit quelque 300 000 euros.
Dans son entretien à TourMaG.com Thierry Debourg (lire) remettait en question la politique et le fonctionnement des chambres syndicales régionales.
En prenant ses pairs à rebrousse poil et en ne se faisant pas que des amis, il accélérait une réflexion qui sommeillait et provoquait une véritable prise de conscience.
l'union semble difficile à se mettre en place
En attendant un nouveau découpage et une révision de leurs statuts – révision actuellement peu probable tant le régionalisme est fort en France -, les chambres syndicales, leurs présidents et leurs administrateurs vont devoir, dès cette année, diminuer et leurs actions et leurs déplacements.
Leurs budgets octroyés en fonction du nombre de licences implantées dans leurs régions respectives ne devrait représenter désormais que 10 % du budget global du syndicat.
Cette restriction budgétaire arrive à un moment où, plus que jamais, la profession a besoin d'un syndicat fort. Elle doit être unie et bénéficier d'un budget confortable permettant notamment une communication à grande échelle.
Avec cette crise chacun revoit ses budgets à la baisse. Le désistement dû à la conjoncture du réseau Selectour est pour beaucoup dans l'impasse financière du SNAV.
Quant à l'union, elle semble difficile à se mettre en place. Les nouveaux statuts qui voulaient reconnaître et donner une autonomie d'action à toutes les familles des métiers du tourisme ne semblent pas donner la satisfaction attendue.
Chacun apporte son grain de sel et tout le monde a tendance à travailler dans son coin. Le SNAV a besoin d'un nouveau souffle. Ne doutons pas qu'il le trouvera. Le passé a démontré qu'il savait rebondir
Leurs budgets octroyés en fonction du nombre de licences implantées dans leurs régions respectives ne devrait représenter désormais que 10 % du budget global du syndicat.
Cette restriction budgétaire arrive à un moment où, plus que jamais, la profession a besoin d'un syndicat fort. Elle doit être unie et bénéficier d'un budget confortable permettant notamment une communication à grande échelle.
Avec cette crise chacun revoit ses budgets à la baisse. Le désistement dû à la conjoncture du réseau Selectour est pour beaucoup dans l'impasse financière du SNAV.
Quant à l'union, elle semble difficile à se mettre en place. Les nouveaux statuts qui voulaient reconnaître et donner une autonomie d'action à toutes les familles des métiers du tourisme ne semblent pas donner la satisfaction attendue.
Chacun apporte son grain de sel et tout le monde a tendance à travailler dans son coin. Le SNAV a besoin d'un nouveau souffle. Ne doutons pas qu'il le trouvera. Le passé a démontré qu'il savait rebondir