Jean Castex a présenté le plan France Relance pour le Tourisme (© PM)
Depuis plus de dix ans, et encore plus depuis le début de la pandémie, les Régions se sont engagées fortement aux côtés des professionnels du tourisme.
Aujourd'hui, elles entendent prendre toute leur part au Plan de reconquête et de transformation du tourisme, dans le cadre d’un dialogue régulier avec l’État et d’une gouvernance État - Régions renforcée.
Dans cet esprit, le 15 février 2022, dans le cadre de la commission déléguée tourisme de Régions de France, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, et les Régions de France se sont accordés sur le renforcement du dialogue entre l’État et les Régions sur les enjeux du tourisme, et l’installation de comités État-Régions.
Le ministre a sans doute aussi entendu le message lancé à l’occasion du vote du budget d’Atout France par les représentants des Régions, se plaignant d’être mis au fait des actions et des financements moins de 24 heures avant le vote. Un couac qui a tendu les relations.
Aujourd'hui, elles entendent prendre toute leur part au Plan de reconquête et de transformation du tourisme, dans le cadre d’un dialogue régulier avec l’État et d’une gouvernance État - Régions renforcée.
Dans cet esprit, le 15 février 2022, dans le cadre de la commission déléguée tourisme de Régions de France, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, et les Régions de France se sont accordés sur le renforcement du dialogue entre l’État et les Régions sur les enjeux du tourisme, et l’installation de comités État-Régions.
Le ministre a sans doute aussi entendu le message lancé à l’occasion du vote du budget d’Atout France par les représentants des Régions, se plaignant d’être mis au fait des actions et des financements moins de 24 heures avant le vote. Un couac qui a tendu les relations.
Chaque opération validée fera l'objet d'un contrat de co-financement
Franck Louvrier, président Commission Tourisme Régions de France, et Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué en charge du Tourisme (©Régions de France)
Dans une communication récente, le ministre a fait le point sur les 20 mesures contenues dans le Plan Destination France, annoncé le 20 novembre dernier par le Premier ministre.
L’objectif est de sortir plus fort de la pandémie et de réaffirmer la 1ère place française en tant que destination, et pourquoi pas gagner quelques places en chiffre d’affaires.
La place des Régions dans le dispositif est vitale. Jean-Baptiste Lemoyne le reconnait bien volontiers : « Depuis plus de dix ans, et encore plus depuis le début de la pandémie, les Régions se sont engagées fortement aux côtés des professionnels. Elles ont contribué activement à la structuration de nouvelles offres touristiques, afin de proposer aux touristes des expériences différentes, plus novatrices et respectueuses des enjeux environnementaux, avec des protocoles sanitaires renforcés ».
Cela devait se traduire de manière formelle. L’association Régions de France, présidée par Renaud Muselier, a délégué à Franck Louvrier, vice-président de la Région Pays de la Loire et président de la Commission Tourisme, de concrétiser un engagement réciproque de l'État et des Régions.
Il a donc été entendu qu’il fallait parvenir au renforcement d’un dialogue à échéance régulière sur les enjeux du tourisme entre l’État et les Régions et donc à la création dans chaque région d’un Comité État-Région « Destination France ».
Il sera installé pour 3 ans, chargé de mettre en œuvre les mesures du plan de reconquête et de transformation faisant l’objet d’un co-financement.
Des contrats seront signés pour chaque opération validée pour « territorialiser et démultiplier de manière ciblée les efforts de l’État », en opérant des choix cohérents selon les spécificités et les potentiels des Régions.
Chaque comité État-Région jouera un rôle d’impulsion et de coordination territoriale. Les Régions pourront mobiliser leurs moyens propres pour soutenir les mesures cofinancées.
L’objectif est de sortir plus fort de la pandémie et de réaffirmer la 1ère place française en tant que destination, et pourquoi pas gagner quelques places en chiffre d’affaires.
La place des Régions dans le dispositif est vitale. Jean-Baptiste Lemoyne le reconnait bien volontiers : « Depuis plus de dix ans, et encore plus depuis le début de la pandémie, les Régions se sont engagées fortement aux côtés des professionnels. Elles ont contribué activement à la structuration de nouvelles offres touristiques, afin de proposer aux touristes des expériences différentes, plus novatrices et respectueuses des enjeux environnementaux, avec des protocoles sanitaires renforcés ».
Cela devait se traduire de manière formelle. L’association Régions de France, présidée par Renaud Muselier, a délégué à Franck Louvrier, vice-président de la Région Pays de la Loire et président de la Commission Tourisme, de concrétiser un engagement réciproque de l'État et des Régions.
Il a donc été entendu qu’il fallait parvenir au renforcement d’un dialogue à échéance régulière sur les enjeux du tourisme entre l’État et les Régions et donc à la création dans chaque région d’un Comité État-Région « Destination France ».
Il sera installé pour 3 ans, chargé de mettre en œuvre les mesures du plan de reconquête et de transformation faisant l’objet d’un co-financement.
Des contrats seront signés pour chaque opération validée pour « territorialiser et démultiplier de manière ciblée les efforts de l’État », en opérant des choix cohérents selon les spécificités et les potentiels des Régions.
Chaque comité État-Région jouera un rôle d’impulsion et de coordination territoriale. Les Régions pourront mobiliser leurs moyens propres pour soutenir les mesures cofinancées.
Une gouvernance partagée
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Le pilotage des comités sera assuré conjointement par le préfet de région et le président de la région ou sons vice-président en charge du tourisme.
La composition du comité devra s’inspirer de celle du Comité de filière tourisme avec les représentants de toutes les fédérations professionnelles des activités touristiques et en donnant une place importante aux représentants des collectivités, départements, métropoles, sans oublier les acteurs du financement, Banque des Territoires, Bpifrance, ADEME, …
Y plus qu’à…
La composition du comité devra s’inspirer de celle du Comité de filière tourisme avec les représentants de toutes les fédérations professionnelles des activités touristiques et en donnant une place importante aux représentants des collectivités, départements, métropoles, sans oublier les acteurs du financement, Banque des Territoires, Bpifrance, ADEME, …
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