Le coup d’envoi de la 18e Coupe du monde de Football 2006 à Munich le 9 juin a donné le départ de six semaines de folie médiatique (28 milliards en audience cumulée pour la précédente édition en Corée), amplifiée par les 15 000 journalistes attendus.
Trois millions de spectateurs seront présents dans les douze stades de la compétition. Un nombre qu’il faudra probablement doubler au moment de décompter le nombre total de touristes venus outre-Rhin pour participer de près ou de loin à cet événement.
L’industrie hôtelière allemande regarde avec intérêt et espoir les performances enregistrées par les villes et les pays d’accueil des grandes manifestations sportives équivalentes.
4 à 6 points de croissance additionnelle du RevPAR
Début 2006, Turin a enregistré une croissance de son Revenu par chambre disponible, RevPAR, de +222,2% sur le seul mois de février grâce aux JO d’hiver. La Grèce entière a profité d’une hausse du 137% du RevPAR en août 2004 en plein cœur des JO d’été.
Plus modestement, l’effet “ballon rond” avait joué en faveur du Portugal en 2004 pour le Championnat d’Europe qui avait permis à l’hôtellerie du pays d’enregistrer une hausse de RevPAR de plus de 70% en juin. Il y a huit ans, la Coupe du Monde de Football 1998 permettait à la France d’afficher en juin et juillet 1998 des hausses de RevPAR de l’ordre de 30%.
Selon les projections du modèle économétrique du cabinet MKG Consulting, la Coupe du Monde de Football devrait générer en Allemagne de 4 à 6 points de croissance additionnelle du RevPAR sur l’ensemble de l’année 2006. Soit un impact inférieur à l’édition française. Les hôteliers allemands se montrent plutôt prudents.
Donner un sérieux coup de pouce à la destination
Avec seulement 20 millions d’arrivées internationales, l’Allemagne se situe en retrait des leaders européens : France, Italie, Espagne. Toutes les autorités touristiques et le Comité d’organisation ont coopéré étroitement pour profiter de l’occasion pour donner un sérieux coup de pouce à la destination et à son activité hôtelière.
L’année 2005 aura déjà battu tous les records de fréquentation avec 14,5 millions de nuitées, soit une progression de 10,3% par rapport à 2004, en majeure partie justifiée par la croissance à deux chiffres des visiteurs internationaux. Mais sur une période de 12 mois néanmoins, l’abondance de l’offre a entraîné une guerre tarifaire qui a fait baisser les prix moyens d’environ 5 % et la phase finale de la Coupe du monde de Football devait à peine enrayer cette spirale.
Jusque ces derniers temps être hôtelier en Allemagne n’était pas chose facile avec les prix moyens parmi les plus bas d’Europe et la FIFA, organisatrice de la Coupe, a imposé une modération des prix au pays d’accueil. Pour s’assurer du respect de cet engagement, la Fédération a mis en place la World Cup Accomodation Services (WCAS ), une joint venture pour organiser l’hébergement et la réception des médias, sponsors, officiels, groupes et individuels, avec la participation étroite des principaux groupes hôteliers et des instances syndicales professionnelles.
Par ailleurs, l’activité de tourisme d’affaires, congrès, foires et salons a plutôt subi le contrecoup de l’organisation de la Coupe, avec un report d’activité important sur le second semestre voire l’année 2007.
Berlin et Munich compte se tailler la part du lion
Pour autant, l’effet Coupe du Monde devrait être plus largement partagé dans toute l’Allemagne puisque les huit groupes de quatre équipes chacun n’ont pas de zone géographique attitrée. Journalistes et supporters devront se déplacer dans le pays au gré des matches, en profitant d’un dispositif original : des packages “Follow your team” évolutifs en fonction des résultats. Deux villes tablent sur des retombées supérieures aux autres cités organisatrices : Munich, siège du centre de presse internationale et Berlin qui accueille la phase finale.
La capitale allemande joue une carte importante. Malgré une offre hôtelière qui n’a cessé de se développer ces dernières années (+20% depuis 5 ans), la fréquentation des établissements de Berlin semble bel et bien repartie à la hausse. En avril dernier, le taux d'occupation affiche une hausse de 5.6 points au-delà de 65,5 % et le RevPAR est lui aussi positif (+3,8%).
Mais juste après le coup d’envoi, de nombreuses chambres sont encore disponibles pour la réservation de dernière minute à Berlin. Les hôteliers attendent avec fébrilité le résultat de leur communication de promotion tarifaire, qui ajoute une nouvelle pression à la baisse sur les prix surtout les clients Loisirs.
Bilan après le 19 juillet.
Source MKG Consulting
Trois millions de spectateurs seront présents dans les douze stades de la compétition. Un nombre qu’il faudra probablement doubler au moment de décompter le nombre total de touristes venus outre-Rhin pour participer de près ou de loin à cet événement.
L’industrie hôtelière allemande regarde avec intérêt et espoir les performances enregistrées par les villes et les pays d’accueil des grandes manifestations sportives équivalentes.
4 à 6 points de croissance additionnelle du RevPAR
Début 2006, Turin a enregistré une croissance de son Revenu par chambre disponible, RevPAR, de +222,2% sur le seul mois de février grâce aux JO d’hiver. La Grèce entière a profité d’une hausse du 137% du RevPAR en août 2004 en plein cœur des JO d’été.
Plus modestement, l’effet “ballon rond” avait joué en faveur du Portugal en 2004 pour le Championnat d’Europe qui avait permis à l’hôtellerie du pays d’enregistrer une hausse de RevPAR de plus de 70% en juin. Il y a huit ans, la Coupe du Monde de Football 1998 permettait à la France d’afficher en juin et juillet 1998 des hausses de RevPAR de l’ordre de 30%.
Selon les projections du modèle économétrique du cabinet MKG Consulting, la Coupe du Monde de Football devrait générer en Allemagne de 4 à 6 points de croissance additionnelle du RevPAR sur l’ensemble de l’année 2006. Soit un impact inférieur à l’édition française. Les hôteliers allemands se montrent plutôt prudents.
Donner un sérieux coup de pouce à la destination
Avec seulement 20 millions d’arrivées internationales, l’Allemagne se situe en retrait des leaders européens : France, Italie, Espagne. Toutes les autorités touristiques et le Comité d’organisation ont coopéré étroitement pour profiter de l’occasion pour donner un sérieux coup de pouce à la destination et à son activité hôtelière.
L’année 2005 aura déjà battu tous les records de fréquentation avec 14,5 millions de nuitées, soit une progression de 10,3% par rapport à 2004, en majeure partie justifiée par la croissance à deux chiffres des visiteurs internationaux. Mais sur une période de 12 mois néanmoins, l’abondance de l’offre a entraîné une guerre tarifaire qui a fait baisser les prix moyens d’environ 5 % et la phase finale de la Coupe du monde de Football devait à peine enrayer cette spirale.
Jusque ces derniers temps être hôtelier en Allemagne n’était pas chose facile avec les prix moyens parmi les plus bas d’Europe et la FIFA, organisatrice de la Coupe, a imposé une modération des prix au pays d’accueil. Pour s’assurer du respect de cet engagement, la Fédération a mis en place la World Cup Accomodation Services (WCAS ), une joint venture pour organiser l’hébergement et la réception des médias, sponsors, officiels, groupes et individuels, avec la participation étroite des principaux groupes hôteliers et des instances syndicales professionnelles.
Par ailleurs, l’activité de tourisme d’affaires, congrès, foires et salons a plutôt subi le contrecoup de l’organisation de la Coupe, avec un report d’activité important sur le second semestre voire l’année 2007.
Berlin et Munich compte se tailler la part du lion
Pour autant, l’effet Coupe du Monde devrait être plus largement partagé dans toute l’Allemagne puisque les huit groupes de quatre équipes chacun n’ont pas de zone géographique attitrée. Journalistes et supporters devront se déplacer dans le pays au gré des matches, en profitant d’un dispositif original : des packages “Follow your team” évolutifs en fonction des résultats. Deux villes tablent sur des retombées supérieures aux autres cités organisatrices : Munich, siège du centre de presse internationale et Berlin qui accueille la phase finale.
La capitale allemande joue une carte importante. Malgré une offre hôtelière qui n’a cessé de se développer ces dernières années (+20% depuis 5 ans), la fréquentation des établissements de Berlin semble bel et bien repartie à la hausse. En avril dernier, le taux d'occupation affiche une hausse de 5.6 points au-delà de 65,5 % et le RevPAR est lui aussi positif (+3,8%).
Mais juste après le coup d’envoi, de nombreuses chambres sont encore disponibles pour la réservation de dernière minute à Berlin. Les hôteliers attendent avec fébrilité le résultat de leur communication de promotion tarifaire, qui ajoute une nouvelle pression à la baisse sur les prix surtout les clients Loisirs.
Bilan après le 19 juillet.
Source MKG Consulting
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MKG Consulting est le leader européen du conseil dans le secteur de l’hôtellerie, du tourisme et de la restauration et dispose de la première base de Données hôtelières au Monde hors USA, (www.hotelcompset.com. En Allemagne, avec près de 800 hôtels participants, MKG dispose de la base hôtelière la plus développées, avec une bonne représentativité sur tous les segments hôteliers et les marchés clés. 9 des 10 premières chaînes présentes en Allemagne participent à hotelcompset (et 17 des 20 premières chaînes).
Les outils de benchmarking de MKG Consulting permettent aux participants de comparer leurs performances à celles de leur marché ou de leurs concurrents directs.
Depuis septembre 2004, MKG Consulting propose un programme qui permet un suivi quotidien des indicateurs d’activité. Ce programme compte 1 500 hôtels et 125 000 chambres en France ce qui en fait le premier programme de suivi des performances quotidiennes en Europe. Le développement de ce programme quotidien dans d’autres pays majeurs comme l’Allemagne est en cours.
www.mkg-consulting.com
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