L'Aurora à Gibraltar.
La première grande alerte est intervenue fin 2002 lorsque on a relevé plusieurs épidémies sur des paquebots pourtant très réputés, comme le Fascination (Carnival), le Seven Seas Mariner (Radisson), le Magic (Disney), l’Oceana (P & O) ou encore l’Amsterdam (Holland America).
Les médias avaient d'ailleurs suivi avec une certaine ironie les déboires de l’Aurora et de ses 1900 passagers, tombant comme des mouches, atteints par le Norovirus, un virus intestinal très contagieux.
Refusé dans plusieurs ports, le navire britannique avait même créé un mini incident diplomatique entre Londres et Madrid autour de l’escale de Gibraltar. L’Espagne, soucieuse d’éviter la contamination, avait suspendu le trafic maritime avec le Maroc et fermé sa frontière avec l’enclave britannique.
Les passagers, première cause d'infection
L’enquête rétrospective menée par le CDC montre que ce sont les passagers eux même qui sont majoritairement la cause des épidémies de gastro-entérite.
Soumis à des normes de propreté drastiques, équipages et navires sont en effet rarement responsables de la propagation de ces épidémies. En revanche, l’agence américaine explique que certains croisiéristes tombent malades avant leur départ mais refusent d’annuler leur voyage.
Porteurs des virus intestinaux, ils ne préviennent pas le médecin du bord et la contamination a donc tout le loisir de se développer. Autres raisons invoquées par le CDC pour justifier la propagation rapide du virus : Le manque d'hygiène des passagers.
Bien se laver les mains
Pour Destination Santé, Christine Fischer, du Conseil international des organisateurs de croisières souhaiterait étendre le standard d’hygiène très strict auquel sont soumis les équipages à l’ensemble des passagers.
"Chaque touriste devrait se laver les mains toutes les deux heures". Bref, le bon sens élémentaire, seule parade contre le Norovirus.
L’Agence Canadienne de la Santé (ACS) avait déjà émis en 2002 un bulletin d’information à destination des croisiéristes. Un bulletin rappelant «qu’il n’existe pas de traitements et de vaccins spécifiques pour ces gastro-entérites virales qui sévissent toute l’année bien que le plus souvent en hiver ».
Selon l’ACS : « Les voyageurs devraient toujours se laver les mains après avoir utilisé les toilettes et avant de toucher à des aliments, étant donné que le lavage des mains brise la chaîne de transmission du virus ».
Mais visiblement, les passagers s'en sont lavés les mains...
Les médias avaient d'ailleurs suivi avec une certaine ironie les déboires de l’Aurora et de ses 1900 passagers, tombant comme des mouches, atteints par le Norovirus, un virus intestinal très contagieux.
Refusé dans plusieurs ports, le navire britannique avait même créé un mini incident diplomatique entre Londres et Madrid autour de l’escale de Gibraltar. L’Espagne, soucieuse d’éviter la contamination, avait suspendu le trafic maritime avec le Maroc et fermé sa frontière avec l’enclave britannique.
Les passagers, première cause d'infection
L’enquête rétrospective menée par le CDC montre que ce sont les passagers eux même qui sont majoritairement la cause des épidémies de gastro-entérite.
Soumis à des normes de propreté drastiques, équipages et navires sont en effet rarement responsables de la propagation de ces épidémies. En revanche, l’agence américaine explique que certains croisiéristes tombent malades avant leur départ mais refusent d’annuler leur voyage.
Porteurs des virus intestinaux, ils ne préviennent pas le médecin du bord et la contamination a donc tout le loisir de se développer. Autres raisons invoquées par le CDC pour justifier la propagation rapide du virus : Le manque d'hygiène des passagers.
Bien se laver les mains
Pour Destination Santé, Christine Fischer, du Conseil international des organisateurs de croisières souhaiterait étendre le standard d’hygiène très strict auquel sont soumis les équipages à l’ensemble des passagers.
"Chaque touriste devrait se laver les mains toutes les deux heures". Bref, le bon sens élémentaire, seule parade contre le Norovirus.
L’Agence Canadienne de la Santé (ACS) avait déjà émis en 2002 un bulletin d’information à destination des croisiéristes. Un bulletin rappelant «qu’il n’existe pas de traitements et de vaccins spécifiques pour ces gastro-entérites virales qui sévissent toute l’année bien que le plus souvent en hiver ».
Selon l’ACS : « Les voyageurs devraient toujours se laver les mains après avoir utilisé les toilettes et avant de toucher à des aliments, étant donné que le lavage des mains brise la chaîne de transmission du virus ».
Mais visiblement, les passagers s'en sont lavés les mains...