18 000 passagers en 2005, 25 000 en 2006 et bientôt 30 000 de prévus pour 2007 sur le marché français au départ de Marseille. Yannis Vassilakopoulos, le représentant de Louis Cruise lines en France, arbore un large sourire.
« Au bout de trois ans, on est tout juste derrière le numéro deux », l’itailien MSC. Avec ses deux anciens navires, le Coral (344 cabines) et le Saphire (283 cabines), Croisifrance offre « le meilleur rapport qualité prix en matière de croisière », analyse Patricia Loussouarn, déléguée régionale Côte d’Azur de Fram.
Une centaine d’euros par jours et par personne en « All inclusive »
« Notre recette consiste à exploiter des bateaux amortis où l’on investit pour améliorer le confort. La taille ne doit pas dépasser les 400 cabines. Ce qui permet de mettre l’accent sur le service et d’avoir des croisières conviviales, où les gens ne sont pas des numéros, mais des personnes qui se rencontrent facilement.
Les itinéraires doivent proposer un peu de culturel et, surtout, des sites exceptionnels, comme Patmos exemple, qu’il est impossible de programmer pour les gros bateaux que l’on construit aujourd’hui » souligne Yannis Vissilakopoulos, le p.-d.g de Croisifrance.
La France, « petit pays de croisière » est devenue la première clientèle émettrice en Europe pour l’armateur chypriote qui fustige l’approche marketing des grands acteurs du secteur. « On se trompe complètement sur le marché français qui n’arrive pas à décoller parce qu’il y a un problème de potentiel et pas seulement, comme on le croit, un problème d’offre. Arrêtons de dire qu’il faut fabriquer des croisiéristes, les arroser, pour les voir ensuite fleurir ! ».
« Au bout de trois ans, on est tout juste derrière le numéro deux », l’itailien MSC. Avec ses deux anciens navires, le Coral (344 cabines) et le Saphire (283 cabines), Croisifrance offre « le meilleur rapport qualité prix en matière de croisière », analyse Patricia Loussouarn, déléguée régionale Côte d’Azur de Fram.
Une centaine d’euros par jours et par personne en « All inclusive »
« Notre recette consiste à exploiter des bateaux amortis où l’on investit pour améliorer le confort. La taille ne doit pas dépasser les 400 cabines. Ce qui permet de mettre l’accent sur le service et d’avoir des croisières conviviales, où les gens ne sont pas des numéros, mais des personnes qui se rencontrent facilement.
Les itinéraires doivent proposer un peu de culturel et, surtout, des sites exceptionnels, comme Patmos exemple, qu’il est impossible de programmer pour les gros bateaux que l’on construit aujourd’hui » souligne Yannis Vissilakopoulos, le p.-d.g de Croisifrance.
La France, « petit pays de croisière » est devenue la première clientèle émettrice en Europe pour l’armateur chypriote qui fustige l’approche marketing des grands acteurs du secteur. « On se trompe complètement sur le marché français qui n’arrive pas à décoller parce qu’il y a un problème de potentiel et pas seulement, comme on le croit, un problème d’offre. Arrêtons de dire qu’il faut fabriquer des croisiéristes, les arroser, pour les voir ensuite fleurir ! ».
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Selon Yannis Vissilakopoulos, les « majors » visent en réalité une cible de 500 000 passagers potentiels contre 5 millions pour Croisifrance. « On se base sur un tarif d’une centaine d’euros par jours et par personne en « All inclusive ». C’est en descendant sur la pyramide d’achat que l’on pourra assurer le succès de la croisière, comme le prouve l’exemple anglais où les gens voyagent sur des bateaux anciens. » (NDLR : Louis cruise traite 75 000 passagers en quatre ou cinq offres sur ce marché d’un million de passagers).
Autre formule gagnante, celle du « Cruise and stay » qui mélange, en général, 3 jours de croisière et 4 jours de séjour. « Une formule que personne ne fait en méditerranée. Nous sommes leader sur ce créneau » assure le patron de Croisifrance qui annonce que Marmara s’est engagé sur ce type de produit.
La production 2007 et les projets 2008
Après trois saisons d’exploitation, le Sapphire confirme son positionnement vers les îles grecques (7, 8 et 10 nuits) au départ de Marseille pour une série de 16 départs, du 10 mai au 7 novembre 2007 inclus ainsi que deux départs vers la Libye, Malte et la Tunisie (10 nuits).
Après une « excellente saison », le Coral reprend l’Odysée Mauresque (7 nuits) au départ de Marseille du 8 mai au 4 novembre prochain. Une nouveauté au départ de Marseille, « les îles de l’atlantique » en 16 nuits à partir de 1695 euros par personne à bord du Coral.
Fram qui avait misé sur deux produits Croisifrance en 2006 (Baléares, Maroc) se positionne sur cinq produits en 2007.
Pour 2008, Croisifrance espère positionner un bateau de plus à Marseille « sans en acheter un » pour faire la promotion « d’un itinéraire inédit ». Par ailleurs, dans quelques jours, Luise Cruise line devrait annoncer de son côté l’achat d’un nouveau paquebot qui sera exploité en Grèce.
Autre formule gagnante, celle du « Cruise and stay » qui mélange, en général, 3 jours de croisière et 4 jours de séjour. « Une formule que personne ne fait en méditerranée. Nous sommes leader sur ce créneau » assure le patron de Croisifrance qui annonce que Marmara s’est engagé sur ce type de produit.
La production 2007 et les projets 2008
Après trois saisons d’exploitation, le Sapphire confirme son positionnement vers les îles grecques (7, 8 et 10 nuits) au départ de Marseille pour une série de 16 départs, du 10 mai au 7 novembre 2007 inclus ainsi que deux départs vers la Libye, Malte et la Tunisie (10 nuits).
Après une « excellente saison », le Coral reprend l’Odysée Mauresque (7 nuits) au départ de Marseille du 8 mai au 4 novembre prochain. Une nouveauté au départ de Marseille, « les îles de l’atlantique » en 16 nuits à partir de 1695 euros par personne à bord du Coral.
Fram qui avait misé sur deux produits Croisifrance en 2006 (Baléares, Maroc) se positionne sur cinq produits en 2007.
Pour 2008, Croisifrance espère positionner un bateau de plus à Marseille « sans en acheter un » pour faire la promotion « d’un itinéraire inédit ». Par ailleurs, dans quelques jours, Luise Cruise line devrait annoncer de son côté l’achat d’un nouveau paquebot qui sera exploité en Grèce.