Finalement, qu'importent les siècles, les continents et les civilisations, les temps ne changent que peu.
Alors qu'au beau milieu du XIXe siècle, les tireurs les plus rapides faisaient des ravages dans les rues balayées par le vent, la poussière et les virevoltants, deux siècles plus tard cela n'a pas vraiment changé.
Dans les westerns spaghetti, le héros étant le plus souvent irréprochable et dégaine le plus vite, dans le monde des GAFA, la rapidité est toujours de mise, mais la morale est reléguée très loin dans les principes des entreprises.
Les plaidoyers de Mark Zuckerberg en 2019 que ce soit en Europe ou aux USA n'ont pas convaincu, mais toutefois les autorités ont entendu sa complainte : "les géants de la tech ont besoin de plus de régulation."
Tout d'abord les déviances de Google sont suivies comme le lait sur le feu par le bureau de Margrethe Vestager, devenue vice-présidente pour une Europe digne de l'ère numérique.
Ce n'est pas tout, car cette semaine, l'Union européenne a rappliqué tout ce qui se faisait de geeks dans les bureaux bruxellois pour détailler le plan de bataille afin de reprendre le contrôle de la data.
Alors qu'au beau milieu du XIXe siècle, les tireurs les plus rapides faisaient des ravages dans les rues balayées par le vent, la poussière et les virevoltants, deux siècles plus tard cela n'a pas vraiment changé.
Dans les westerns spaghetti, le héros étant le plus souvent irréprochable et dégaine le plus vite, dans le monde des GAFA, la rapidité est toujours de mise, mais la morale est reléguée très loin dans les principes des entreprises.
Les plaidoyers de Mark Zuckerberg en 2019 que ce soit en Europe ou aux USA n'ont pas convaincu, mais toutefois les autorités ont entendu sa complainte : "les géants de la tech ont besoin de plus de régulation."
Tout d'abord les déviances de Google sont suivies comme le lait sur le feu par le bureau de Margrethe Vestager, devenue vice-présidente pour une Europe digne de l'ère numérique.
Ce n'est pas tout, car cette semaine, l'Union européenne a rappliqué tout ce qui se faisait de geeks dans les bureaux bruxellois pour détailler le plan de bataille afin de reprendre le contrôle de la data.
Vers un marché unique de la data en 2030 ?
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Car le Far West de la donnée a généré de véritables monstres, des empires économiques et industriels qui sont devenus quasiment incontrôlables.
Il faut savoir qu'en 2019, Google et Facebook devraient s'arroger 75,8 % du gâteau à 5,2 milliards d'euros du marché français de la publicité en ligne et cette proportion ne devrait pas faiblir dans les années à venir.
En plus de tout savoir de nous, les GAFA s'adjugent des parts de marché à faire rougir de plaisir le moindre dictateur du globe. La fête est fini.
"Nous voulons que chaque citoyen, chaque employé, chaque entreprise ait une chance équitable de profiter des avantages de la numérisation de l'économie et de nos vies," a fixé comme cap , Margrethe Vestager.
"Que cela signifie conduire plus en toute sécurité ou polluer moins grâce aux voitures connectées; ou même sauver des vies grâce à l'imagerie médicale basée sur l'IA qui permet aux médecins de détecter les maladies plus tôt que jamais."
Pour ouvrir à la concurrence le numérique, mais aussi en faire une industrie démocratique et durable, l'Union européenne va s'engager à définir un cadre strict, et à créer un véritable marché de la donnée d'ici 2030.
"Vous pouvez réguler des choses que vous connaissez, mais il est très difficile de réguler des choses que vous ne connaissez pas. Et si vous voulez avoir votre mot à dire sur des choses que l'on considère dangereuses, alors vous devriez être capable aussi de les maîtriser vous-même", a justifié la vice-présidente.
Ce marché devra permettre à la donnée de circuler au sein de l'UE et entre les secteurs, au profit de toutes les règles européennes, en particulier la vie privée et la protection des données, ainsi que le droit de la concurrence.
La commission a annoncé vouloir déclencher des investissements de 4 à 6 milliards d'euros sur les infrastructures cloud de l'UE.
Les règles d'accès et d'ulitisation des données devront être claires, pratiques et respectées. Et le marché de la donnée peut donner des vertiges, avec une valeur économique estimée à 829 milliards d'euros dans l'UE27.
Il faut savoir qu'en 2019, Google et Facebook devraient s'arroger 75,8 % du gâteau à 5,2 milliards d'euros du marché français de la publicité en ligne et cette proportion ne devrait pas faiblir dans les années à venir.
En plus de tout savoir de nous, les GAFA s'adjugent des parts de marché à faire rougir de plaisir le moindre dictateur du globe. La fête est fini.
"Nous voulons que chaque citoyen, chaque employé, chaque entreprise ait une chance équitable de profiter des avantages de la numérisation de l'économie et de nos vies," a fixé comme cap , Margrethe Vestager.
"Que cela signifie conduire plus en toute sécurité ou polluer moins grâce aux voitures connectées; ou même sauver des vies grâce à l'imagerie médicale basée sur l'IA qui permet aux médecins de détecter les maladies plus tôt que jamais."
Pour ouvrir à la concurrence le numérique, mais aussi en faire une industrie démocratique et durable, l'Union européenne va s'engager à définir un cadre strict, et à créer un véritable marché de la donnée d'ici 2030.
"Vous pouvez réguler des choses que vous connaissez, mais il est très difficile de réguler des choses que vous ne connaissez pas. Et si vous voulez avoir votre mot à dire sur des choses que l'on considère dangereuses, alors vous devriez être capable aussi de les maîtriser vous-même", a justifié la vice-présidente.
Ce marché devra permettre à la donnée de circuler au sein de l'UE et entre les secteurs, au profit de toutes les règles européennes, en particulier la vie privée et la protection des données, ainsi que le droit de la concurrence.
La commission a annoncé vouloir déclencher des investissements de 4 à 6 milliards d'euros sur les infrastructures cloud de l'UE.
Les règles d'accès et d'ulitisation des données devront être claires, pratiques et respectées. Et le marché de la donnée peut donner des vertiges, avec une valeur économique estimée à 829 milliards d'euros dans l'UE27.
L'IA va devoir aussi se mettre au pas de nouvelles règles !
Et si la data est une priorité, notamment sa prise de contrôle et sa meilleure utilisation l'intelligence artificielle qui en use et abuse est aussi ciblé par l'Europe.
Après avoir laissé passer le train, l'Union a sorti le lasso. A terme, l'Europe souhaite devenir un leader mondial des systèmes d'intelligence artificielle (IA). Pour cela, Margrethe Vestager, et Thierry Breton ont édité un livre blanc sur la problématique.
Livre Blanc à télécharger ou consultable en cliquant ici.
La Commission envisage un cadre pour une intelligence artificielle fiable, fondée sur l'excellence et la confiance. En partenariat avec les secteurs privé et public, l'objectif est de mobiliser des ressources tout au long de la chaîne de valeur et de créer les bonnes incitations pour accélérer le déploiement de l'IA, y compris par les petites et moyennes entreprises.
Au cours de la décennie qui s'ouvre, l'instance espère attirer plus de 20 milliards d'euros d'investissement chaque année simplement sur l'Intelligence Artificielle.
Des règles strictes pour la protection des consommateurs devront voir le jour afin de lutter contre les pratiques commerciales déloyales, mais aussi pour avoir une technologie transparente et traçable.
Si le cadre réglementaire devrait voir le jour dans le courant de l'année, d'ores et déjà le libre blanc sur l'Intelligence Artificelle est consultable, mais surtout une consultation publique est ouverte jusqu'au 19 mai 2020 en cliquant ici.
Un plan d'action européen pour la démocratie devra aussi être édité. La fin de la récré a sonné, mais est-ce que cela suffira pour impacter les mastodontes de la data ? Les prochains mois nous le diront, en tout cas "tout le monde se rend compte que les amendes ne suffisent pas.
Margrethe Vestager veut passer à l'étape suivante, mettre en place des réglementations, mais aussi être plus dure lors des enquêtes," nous confiait Guillaume Teissonnière, directeur juridique d'eDreams Odigeo.
Après avoir laissé passer le train, l'Union a sorti le lasso. A terme, l'Europe souhaite devenir un leader mondial des systèmes d'intelligence artificielle (IA). Pour cela, Margrethe Vestager, et Thierry Breton ont édité un livre blanc sur la problématique.
Livre Blanc à télécharger ou consultable en cliquant ici.
La Commission envisage un cadre pour une intelligence artificielle fiable, fondée sur l'excellence et la confiance. En partenariat avec les secteurs privé et public, l'objectif est de mobiliser des ressources tout au long de la chaîne de valeur et de créer les bonnes incitations pour accélérer le déploiement de l'IA, y compris par les petites et moyennes entreprises.
Au cours de la décennie qui s'ouvre, l'instance espère attirer plus de 20 milliards d'euros d'investissement chaque année simplement sur l'Intelligence Artificielle.
Des règles strictes pour la protection des consommateurs devront voir le jour afin de lutter contre les pratiques commerciales déloyales, mais aussi pour avoir une technologie transparente et traçable.
Si le cadre réglementaire devrait voir le jour dans le courant de l'année, d'ores et déjà le libre blanc sur l'Intelligence Artificelle est consultable, mais surtout une consultation publique est ouverte jusqu'au 19 mai 2020 en cliquant ici.
Un plan d'action européen pour la démocratie devra aussi être édité. La fin de la récré a sonné, mais est-ce que cela suffira pour impacter les mastodontes de la data ? Les prochains mois nous le diront, en tout cas "tout le monde se rend compte que les amendes ne suffisent pas.
Margrethe Vestager veut passer à l'étape suivante, mettre en place des réglementations, mais aussi être plus dure lors des enquêtes," nous confiait Guillaume Teissonnière, directeur juridique d'eDreams Odigeo.
La reconnaissance faciale subit la défiance de Margrethe Vestager
Grande utilisatrice d'Intelligence Artificielle, la reconnaissance faciale n'est en odeur de sainteté du côté de la Commission européenne.
En effet, la semaine dernière Margrethe Vestager déclarer : "en l’état actuel des choses, le règlement général sur la protection des données (RGPD) indiquerait qu’il ne faut pas utiliser la reconnaissance faciale, car on ne peut pas obtenir le consentement des personnes visées."
Pire même la vice-présidente de la Commission voulait même mettre au ban la reconnaissance faciale pendant 5 ans. Si la suspension n'est plus à l'ordre du jour, les Etats et les entreprises recourant à cette technologie vont devoir montrer patte blanche.
Alors qu'elle est tolérée à des fins de sécurités publiques, la reconnaissance faciale fera l'objet d'un nouveau cadre législatif, mais cela prendra du temps.
Une concertation est prévue afin de définir ses cas d'application et éviter les dérives observées en Chine et à Hong Kong, rappelant les pires passages du roman de George Orwell, 1984.
En effet, la semaine dernière Margrethe Vestager déclarer : "en l’état actuel des choses, le règlement général sur la protection des données (RGPD) indiquerait qu’il ne faut pas utiliser la reconnaissance faciale, car on ne peut pas obtenir le consentement des personnes visées."
Pire même la vice-présidente de la Commission voulait même mettre au ban la reconnaissance faciale pendant 5 ans. Si la suspension n'est plus à l'ordre du jour, les Etats et les entreprises recourant à cette technologie vont devoir montrer patte blanche.
Alors qu'elle est tolérée à des fins de sécurités publiques, la reconnaissance faciale fera l'objet d'un nouveau cadre législatif, mais cela prendra du temps.
Une concertation est prévue afin de définir ses cas d'application et éviter les dérives observées en Chine et à Hong Kong, rappelant les pires passages du roman de George Orwell, 1984.