Le site Brochuresenligne.com (cliquer sur l'image) devient avec ses 200 brochures un guichet ''unique'' où l'on trouve plus de 90% de la production française tous secteurs confondus.
Pour l’agent de voyage, la brochure papier est un peu comme la bible du curé. Il y trouve son inspiration, ses produits, ses arguments de vente, ses informations destinations.
Jusqu’aux années 2008, on en imprimait pas moins de 18 000 tonnes pour 100 millions d’exemplaires distribués. Puis la crise est arrivée et avec elle, son lot de réductions budgétaires.
Depuis trois ans, ce chiffre a chuté de 40% pour arriver à 60 millions d’exemplaires selon les chiffres du SNAV. « Autrefois, on pensait à tord que plus il y avait de brochures, plus il y avait de clients » explique Christian Orofino, le président de la Commission Tourisme responsable.
Une assertion remise en cause aujourd’hui : même le syndicat préconise le recours aux brochures en ligne. « Mais pour que cela soit efficace, il faudrait que tout le monde s’y mette en même temps, que cela devienne une habitude commerciale » avoue Christian Orofino.
En effet, la tentation est grande pour un vendeur de montrer les produits d’un TO dont il possède un catalogue physique, plutôt que d’en faire la recherche sur le web.
D’autant plus que pour certains, la brochure est considérée comme vitale. Car si elles sont aujourd'hui consultables sur internet, pourquoi le client se donnerait-il la peine d'aller en agence ?
Jusqu’aux années 2008, on en imprimait pas moins de 18 000 tonnes pour 100 millions d’exemplaires distribués. Puis la crise est arrivée et avec elle, son lot de réductions budgétaires.
Depuis trois ans, ce chiffre a chuté de 40% pour arriver à 60 millions d’exemplaires selon les chiffres du SNAV. « Autrefois, on pensait à tord que plus il y avait de brochures, plus il y avait de clients » explique Christian Orofino, le président de la Commission Tourisme responsable.
Une assertion remise en cause aujourd’hui : même le syndicat préconise le recours aux brochures en ligne. « Mais pour que cela soit efficace, il faudrait que tout le monde s’y mette en même temps, que cela devienne une habitude commerciale » avoue Christian Orofino.
En effet, la tentation est grande pour un vendeur de montrer les produits d’un TO dont il possède un catalogue physique, plutôt que d’en faire la recherche sur le web.
D’autant plus que pour certains, la brochure est considérée comme vitale. Car si elles sont aujourd'hui consultables sur internet, pourquoi le client se donnerait-il la peine d'aller en agence ?
Double emploi avec le site
Depuis la crise, on assiste à une rationalisation de la distribution. Finies les énormes palettes livrées au hasard.
Désormais, les volumes ont été réduits pour éviter le gâchis. Empreinte Voyages distribue désormais ses imprimés par paquet de dix.
Mais pour le TO, il n’est pas question de dématérialisation. «Ce serait compliqué » avance Nicolas Ivaldi, le directeur commercial.
La brochure est considérée ici comme un dictionnaire de tout ce que l’entreprise propose sur une destination particulière. « Cela permet de nous rappeler au bon souvenir du vendeur » s’exclame-t-il.
Vacansoleil poursuit le même raisonnement. Il a ainsi publié 90 000 exemplaires de son catalogue de 476 pages pesant 800 grammes « en papier recyclé » tient à préciser Ludovic Pierru, le responsable de la communication.
« Nos clients ont l’habitude » plaide-t-il. Même si le web représente près de 55% de ses ventes, il ne veut pas de brochure en ligne qui pourraient être «redondantes avec le contenu très complet de notre site ».
Désormais, les volumes ont été réduits pour éviter le gâchis. Empreinte Voyages distribue désormais ses imprimés par paquet de dix.
Mais pour le TO, il n’est pas question de dématérialisation. «Ce serait compliqué » avance Nicolas Ivaldi, le directeur commercial.
La brochure est considérée ici comme un dictionnaire de tout ce que l’entreprise propose sur une destination particulière. « Cela permet de nous rappeler au bon souvenir du vendeur » s’exclame-t-il.
Vacansoleil poursuit le même raisonnement. Il a ainsi publié 90 000 exemplaires de son catalogue de 476 pages pesant 800 grammes « en papier recyclé » tient à préciser Ludovic Pierru, le responsable de la communication.
« Nos clients ont l’habitude » plaide-t-il. Même si le web représente près de 55% de ses ventes, il ne veut pas de brochure en ligne qui pourraient être «redondantes avec le contenu très complet de notre site ».
Jouer sur la complémentarité
Certains sont plus convaincus comme Dominique Friedman, le DG de Nortours, qui n’imprime plus aucune brochure depuis deux ans. « Cela ne correspondait pas à notre activité de voyage sur mesure ».
Dématérialiser ses catalogues serait donc réservé aux TO généralistes dont les produits sont immuables ? Pas forcément car «les deux peuvent être complémentaires » renchérit Nicolas Ivaldi d’Empreinte.
Cette complémentarité, c’est la carte choisie par Voyageurs du Monde. Les trente brochures du groupe sont désormais systématiquement mises en ligne dès leur parution.
« Elles se rapprochent plutôt d’un magazine qui guiderait le client selon ses envies » explique Nathalie Belloir, la directrice de la communication.
Valables trois à quatre ans, ce sont quasiment des livres de voyage. « Un véritable outil pour faire rêver » poursuit-elle.
Une idée confirmée par Christian Orofino. « Le futur se trouve dans ces catalogues de tendances ». Il estime que d’ici dix ans, tout sera dématérialisé.
Reste à imaginer l’agence de demain, truffée d’écrans tactiles sur les murs, faisant défiler les plus beaux voyages du monde qu'on pourrait acheter d'un simple toucher.
Dématérialiser ses catalogues serait donc réservé aux TO généralistes dont les produits sont immuables ? Pas forcément car «les deux peuvent être complémentaires » renchérit Nicolas Ivaldi d’Empreinte.
Cette complémentarité, c’est la carte choisie par Voyageurs du Monde. Les trente brochures du groupe sont désormais systématiquement mises en ligne dès leur parution.
« Elles se rapprochent plutôt d’un magazine qui guiderait le client selon ses envies » explique Nathalie Belloir, la directrice de la communication.
Valables trois à quatre ans, ce sont quasiment des livres de voyage. « Un véritable outil pour faire rêver » poursuit-elle.
Une idée confirmée par Christian Orofino. « Le futur se trouve dans ces catalogues de tendances ». Il estime que d’ici dix ans, tout sera dématérialisé.
Reste à imaginer l’agence de demain, truffée d’écrans tactiles sur les murs, faisant défiler les plus beaux voyages du monde qu'on pourrait acheter d'un simple toucher.