Rien ne se crée… tout se transforme ! Mais comme les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets, le dépliant lancé par le Snav pour lutter contre le para commercialisme, pourrait finir dans les prétoires si le Syndicat s’obstinait à distribuer ce document au grand public dans le cadre du MAP, qui ouvre aujourd’hui ses portes à Paris, Porte de Versailles.
Flash back. Dans les années 80, Jean-Claude Murat et Olivier Delaire, respectivement président du SNAV et de l'APS, 2 grandes personnalités du tourisme, aujourd'hui décédées, avaient engagé conjointement une grande campagne de publicité.
Une campagne qui disait en substance : « Ne frappez pas à n'importe quelle porte. Vérifiez bien que l'agence à laquelle vous vous adressez possède bien les labels SNAV et à APS ! »
Des pleines pages dans la presse grand public avaient été financées par les deux organismes. Stéphane van Son, à l'époque PDG de la Compagnie des Voyages, une agence spécialisée dans la revente de vols secs qu'il avait créée en 1981, n'adhérait ni au SNAV ni à l'APS mais travaillait avec licence, caution bancaire, agrément IATA etc.
Flash back. Dans les années 80, Jean-Claude Murat et Olivier Delaire, respectivement président du SNAV et de l'APS, 2 grandes personnalités du tourisme, aujourd'hui décédées, avaient engagé conjointement une grande campagne de publicité.
Une campagne qui disait en substance : « Ne frappez pas à n'importe quelle porte. Vérifiez bien que l'agence à laquelle vous vous adressez possède bien les labels SNAV et à APS ! »
Des pleines pages dans la presse grand public avaient été financées par les deux organismes. Stéphane van Son, à l'époque PDG de la Compagnie des Voyages, une agence spécialisée dans la revente de vols secs qu'il avait créée en 1981, n'adhérait ni au SNAV ni à l'APS mais travaillait avec licence, caution bancaire, agrément IATA etc.
Ci-dessous en pièce attachée la copie du jugement
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25 ans plus tard, Stéphane van Son s'indigne comme au premier jour : « Quand j'ai vu cette publicité discriminatoire mon sang n'a fait qu'un tour. Le texte, une publicité dans la presse grand public disait globalement aux consommateurs – Ne frappez pas à n'importe quelle porte. Vérifiez bien que l'agence à laquelle vous vous adressez possède bien les labels SNAV et à APS !
Cela laissait entendre qu'une agence de voyages disposant d'une licence, d'un agrément IATA et de garanties financières bancaires n’avait pas de conditions suffisantes pour exercer sérieusement la profession !
Je ne voyais pas pourquoi je pouvais être considéré moins professionnel qu'un autre. C'était remettre en question le système même de la licence délivrée par les pouvoirs publics. Un syndicat professionnel n'a pas à s'auto proclamer « label ». J’ai tout de suite intenté un procès et je l'ai gagné ! »
Les tribunaux lui avaient donné raison. A l'époque Jean-Claude Murat et Olivier Delaire, renvoyés devant le tribunal correctionnel, avaient perdu, fait appel et été lourdement condamnés.
Clin d’œil : le juge d’instruction avait fait comparaître en 1984 un certain Rimbault, « responsable de Fram Voyages » pour éclairer leur lanterne…
Vous trouverez ci-dessous en pièce attachée la copie du jugement qui nous a été aimablement prêtée par Stéphane van Son, qui avait réagi immédiatement à notre article sur l’affaire
LIRE AUSSI Le dépliant du SNAV discriminatoire pour les non-adhérents ?
Cela laissait entendre qu'une agence de voyages disposant d'une licence, d'un agrément IATA et de garanties financières bancaires n’avait pas de conditions suffisantes pour exercer sérieusement la profession !
Je ne voyais pas pourquoi je pouvais être considéré moins professionnel qu'un autre. C'était remettre en question le système même de la licence délivrée par les pouvoirs publics. Un syndicat professionnel n'a pas à s'auto proclamer « label ». J’ai tout de suite intenté un procès et je l'ai gagné ! »
Les tribunaux lui avaient donné raison. A l'époque Jean-Claude Murat et Olivier Delaire, renvoyés devant le tribunal correctionnel, avaient perdu, fait appel et été lourdement condamnés.
Clin d’œil : le juge d’instruction avait fait comparaître en 1984 un certain Rimbault, « responsable de Fram Voyages » pour éclairer leur lanterne…
Vous trouverez ci-dessous en pièce attachée la copie du jugement qui nous a été aimablement prêtée par Stéphane van Son, qui avait réagi immédiatement à notre article sur l’affaire
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