"Bonjour chers amis de TourMag,
Tout d’abord une excellente année à tous.
Que 2006 soit une année sereine, avec le juste équilibre entre vie professionnelle enthousiasmante et vie personnelle épanouissante !
Je lisais mon “net-magazine” ce matin, en buvant mon café, et je suis tombé sur vos commentaires à propos du Salon Ailleurs en France et des Voies vertes.
Il me vient l’idée que, comme le serpent de mer dont on parle et que l’on ne voit jamais, la vente de la France en Agence pourrait faire l’objet d’un dossier de fond puisque, de plus, cela sera probablement l’un des sujets traités lors de la Convention Nationale des Agences de Voyages dans un mois.
Un marché important est laissé en jachère par les agences souvent au prétexte d’une trop faible Valeur Ajoutée alors qu’elles pourraient s’emparer de cette manne.
Pourtant, si on aborde de manière pragmatique le sujet, Quelle différence de revenu pour une agence distributrice entre un séjour en Tunisie ou au Maroc (ou ailleurs...!) vendu “dégriffé” à 250€ (voire 199€, voire 99€ !) commissionné à 10, 12 ou 14% et un séjour de découverte de la Loire ou de l’Alsace à vélo vendu 495 € pour 7 jours commissionné dans les mêmes conditions qu’un produit “outgoing” ???
Que veut-on nous faire croire? Que la France n’est pas digne d’intérêt pour être vendue en agence ?? Peut-être n’est-elle pas un produit noble et attractif ??
Je pense sincèrement que la Distribution dans son ensemble aurait tout intérêt à se pencher sur ce phénomène et à se rapprocher de cette multitude de petit “Réceptifs” qui maillent le territoire national.
Il est vrai que, pour un produit France, le réflexe en agence consiste plus souvent à interroger un Office de Tourisme qu’un confrère d’agence Réceptive mais les habitudes doivent être bousculées en la matière. Nous aurions tous à y gagner !
Je crois que la profession dans son ensemble (médias inclus) est responsable de cette situation. Il existe un certain nombre de niches qui sont tout aussi rémunératrices que la vente de produits “outgoing” à basse contribution, lesquels échappent d’ailleurs de plus en plus à la distribution classique au profit d'Internet et de la vente directe par les producteurs.
Ce désintérêt pour la France n’est-il pas simplement un manque de curiosité de la part des agences de la Distribution ?
On pourrait sans doute expliquer tout cela par quelques remarques parmi lesquelles :
Le manque de temps en agence, le manque d’informations, le manque de curiosité des agents de voyages, le manque d’intérêt des médias français du Tourisme pour leur propre pays (ce n’est pas une critique c’est un constat !), le manque d’envie tout simplement !
Ne peut-on réfléchir à une meilleure mutualisation de l’offre France à présenter au Réseau de Distribution ?
Les distributeurs ne peuvent-ils signifier plus fortement leur intérêt pour cette offre France ?
Le B to B n’est-il pas une alternative à l’offre souvent Institutionnelle de la France ?
Voilà quelques pistes de réflexion pour lancer le débat !
Serez-vous de ceux qui croient en une réflexion utile sur ce sujet ?
Bien cordialement
Francis LEGROS
VICE-PRÉSIDENT DU SNAV "
Tout d’abord une excellente année à tous.
Que 2006 soit une année sereine, avec le juste équilibre entre vie professionnelle enthousiasmante et vie personnelle épanouissante !
Je lisais mon “net-magazine” ce matin, en buvant mon café, et je suis tombé sur vos commentaires à propos du Salon Ailleurs en France et des Voies vertes.
Il me vient l’idée que, comme le serpent de mer dont on parle et que l’on ne voit jamais, la vente de la France en Agence pourrait faire l’objet d’un dossier de fond puisque, de plus, cela sera probablement l’un des sujets traités lors de la Convention Nationale des Agences de Voyages dans un mois.
Un marché important est laissé en jachère par les agences souvent au prétexte d’une trop faible Valeur Ajoutée alors qu’elles pourraient s’emparer de cette manne.
Pourtant, si on aborde de manière pragmatique le sujet, Quelle différence de revenu pour une agence distributrice entre un séjour en Tunisie ou au Maroc (ou ailleurs...!) vendu “dégriffé” à 250€ (voire 199€, voire 99€ !) commissionné à 10, 12 ou 14% et un séjour de découverte de la Loire ou de l’Alsace à vélo vendu 495 € pour 7 jours commissionné dans les mêmes conditions qu’un produit “outgoing” ???
Que veut-on nous faire croire? Que la France n’est pas digne d’intérêt pour être vendue en agence ?? Peut-être n’est-elle pas un produit noble et attractif ??
Je pense sincèrement que la Distribution dans son ensemble aurait tout intérêt à se pencher sur ce phénomène et à se rapprocher de cette multitude de petit “Réceptifs” qui maillent le territoire national.
Il est vrai que, pour un produit France, le réflexe en agence consiste plus souvent à interroger un Office de Tourisme qu’un confrère d’agence Réceptive mais les habitudes doivent être bousculées en la matière. Nous aurions tous à y gagner !
Je crois que la profession dans son ensemble (médias inclus) est responsable de cette situation. Il existe un certain nombre de niches qui sont tout aussi rémunératrices que la vente de produits “outgoing” à basse contribution, lesquels échappent d’ailleurs de plus en plus à la distribution classique au profit d'Internet et de la vente directe par les producteurs.
Ce désintérêt pour la France n’est-il pas simplement un manque de curiosité de la part des agences de la Distribution ?
On pourrait sans doute expliquer tout cela par quelques remarques parmi lesquelles :
Le manque de temps en agence, le manque d’informations, le manque de curiosité des agents de voyages, le manque d’intérêt des médias français du Tourisme pour leur propre pays (ce n’est pas une critique c’est un constat !), le manque d’envie tout simplement !
Ne peut-on réfléchir à une meilleure mutualisation de l’offre France à présenter au Réseau de Distribution ?
Les distributeurs ne peuvent-ils signifier plus fortement leur intérêt pour cette offre France ?
Le B to B n’est-il pas une alternative à l’offre souvent Institutionnelle de la France ?
Voilà quelques pistes de réflexion pour lancer le débat !
Serez-vous de ceux qui croient en une réflexion utile sur ce sujet ?
Bien cordialement
Francis LEGROS
VICE-PRÉSIDENT DU SNAV "