Fébrilement et au milieu des tempêtes qui traversent actuellement le ciel du secteur du tourisme, les 1200 salariés d’Aigle Azur attendent toujours d’être fixés sur leurs sorts. Reste-t-il encore une once d’espoir pour leur compagnie ?
Alors que 14 repreneurs s’étaient une première fois manifestés, le tribunal de commerce d’Evry a débuté lundi 23 septembre l’examen des 4 offres restantes sur la table dans l’incertaine reprise du transporteur aérien qui emploie 800 salariés en France et 350 en Algérie.
Deux offres sont toujours en lice : celle de Gérard Houa, l’actionnaire minoritaire d’Aigle Azur via sa société Lu Azur, qui avait tenté une première fois ces dernières semaines de reprendre la compagnie et qui prévoit la reprise d’une large partie de la flotte (9 avions sur 13) et des employés (environ 80%, soit un peu moins d’un millier de personnes).
L’ensemble du financement s’élèverait à environ 47 millions d’euros, par un prêt de 15 millions d’euros et par des fonds propres.
Ce plan industriel a été examiné par le tribunal de commerce d’Evry lundi 23 septembre. D’après une source judiciaire, la question de son financement poserait encore problème.
Alors que 14 repreneurs s’étaient une première fois manifestés, le tribunal de commerce d’Evry a débuté lundi 23 septembre l’examen des 4 offres restantes sur la table dans l’incertaine reprise du transporteur aérien qui emploie 800 salariés en France et 350 en Algérie.
Deux offres sont toujours en lice : celle de Gérard Houa, l’actionnaire minoritaire d’Aigle Azur via sa société Lu Azur, qui avait tenté une première fois ces dernières semaines de reprendre la compagnie et qui prévoit la reprise d’une large partie de la flotte (9 avions sur 13) et des employés (environ 80%, soit un peu moins d’un millier de personnes).
L’ensemble du financement s’élèverait à environ 47 millions d’euros, par un prêt de 15 millions d’euros et par des fonds propres.
Ce plan industriel a été examiné par le tribunal de commerce d’Evry lundi 23 septembre. D’après une source judiciaire, la question de son financement poserait encore problème.
Lionel Guérin et Philippe Micouleau entendus ce mardi
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Après de nombreux rebondissements et les retraits en fin de semaine dernière d’Air France puis du Groupe Dubreuil (Air Caraïbes, French Bee), reste aussi pour le tribunal l’offre des deux anciens dirigeants du groupe Air France : Lionel Guérin et Philippe Micouleau.
Ils proposent toujours de reprendre « la totalité du fonds de commerce », 787 salariés et « un recentrage du réseau sur les lignes structurellement rentables en particulier l’Algérie », le tout via un prêt participatif de 15 millions d’euros auprès de l’État, lequel était prêt à s’engager à hauteur de 20 millions d’euros.
Les deux dernières offres examinées par le Tribunal de commerce d’Evry lundi 23 septembre restaient celle du groupe IAG via sa filiale low-cost moyen-courrier Vueling, ainsi que celle de Fernand Danan, l’inénarrable franco-tunisien de 64 ans, ancien pilote d’AOM et candidat à chaque reprise de compagnie aérienne. Elles ont toutes deux été abandonnées.
Au juge désormais d’estimer la solidité des deux offres toujours en lice. « C’est un dossier difficile sur le plan humain, et ce qui nous importe c’est de sauvegarder un maximum d’emplois.
C’est le but principal du tribunal », nous déclarait la semaine dernière, Sonia Arrouas, présidente du tribunal de commerce d’Evry. Date limite de rendu du délibéré : « au plus tard, vendredi 27 septembre ».
Spécialisée historiquement dans les liaisons entre la France et l’Algérie, la compagnie aérienne qui ne vole plus depuis le 7 septembre accuse un passif d’au minimum 148 millions d’euros.
Ils proposent toujours de reprendre « la totalité du fonds de commerce », 787 salariés et « un recentrage du réseau sur les lignes structurellement rentables en particulier l’Algérie », le tout via un prêt participatif de 15 millions d’euros auprès de l’État, lequel était prêt à s’engager à hauteur de 20 millions d’euros.
Les deux dernières offres examinées par le Tribunal de commerce d’Evry lundi 23 septembre restaient celle du groupe IAG via sa filiale low-cost moyen-courrier Vueling, ainsi que celle de Fernand Danan, l’inénarrable franco-tunisien de 64 ans, ancien pilote d’AOM et candidat à chaque reprise de compagnie aérienne. Elles ont toutes deux été abandonnées.
Au juge désormais d’estimer la solidité des deux offres toujours en lice. « C’est un dossier difficile sur le plan humain, et ce qui nous importe c’est de sauvegarder un maximum d’emplois.
C’est le but principal du tribunal », nous déclarait la semaine dernière, Sonia Arrouas, présidente du tribunal de commerce d’Evry. Date limite de rendu du délibéré : « au plus tard, vendredi 27 septembre ».
Spécialisée historiquement dans les liaisons entre la France et l’Algérie, la compagnie aérienne qui ne vole plus depuis le 7 septembre accuse un passif d’au minimum 148 millions d’euros.