Devises, le dollar se renforce et la tendance de fond est toujours baissière sur l’EUR/USD - Depositphotos.com Auteur nupix
Lors de sa dernière réunion de la semaine dernière, la Fed a décidé de maintenir ses taux inchangés tout en laissant la porte ouverte, si nécessaire, à une nouvelle hausse.
Le taux directeur reste dans le range compris entre 5,25-5,50%, sans surprise.
Mais douze membres du FOMC (l’organe chargé de décider de l’évolution de la politique monétaire aux États-Unis) plaident en faveur d’une nouvelle augmentation du loyer de l’argent cette année, potentiellement en novembre.
Le baril de pétrole a progressé de plus de 30% en trois mois.
Cela s’explique à la fois par des problématiques structurelles, comme le fait que le marché soit traditionnellement en déficit d’offre en deuxième partie d’année, et conjoncturelles, comme la volonté de l’Arabie Saoudite et de la Russie de travailler main dans la main pour faire monter les prix.
Lire aussi : Taux de change : l’horizon s’assombrit
L’évolution du marché de l’emploi aux États-Unis sera le paramètre le plus important à surveiller à long terme.
La Fed prévoit une moindre hausse du taux de chômage l’an prochain. Bien qu’en ralentissement, le marché du travail est résilient avec des créations d’emplois qui sont en moyenne de 200 000 par mois actuellement contre 400 000 dans la période post-Covid.
Il faudra que le ralentissement économique soit plus prononcé que celui que nous envisageons pour valider l’hypothèse d’une baisse des taux dans le courant du premier semestre 2024.
La Banque d’Angleterre a aussi opté pour le statu quo de politique monétaire à une faible minorité. La trajectoire de la politique monétaire britannique est hautement incertaine à moyen terme.
Le Royaume-Uni est le parfait exemple d’une économie en situation de stagflation – croissance faible et inflation élevée. Même si les derniers chiffres de l’inflation étaient plutôt encourageants (6,7% en variation annuelle en août contre un consensus à 7%), il est évident que la bataille contre les prix élevés n’est pas encore gagnée.
Mais si la croissance ralentit fortement, on peut être confronté à une politique monétaire paralysée.
C’est certainement le grand pays développé qui est dans la situation économique la plus complexe. Néanmoins, nous doutons que tout cela exerce une forte influence sur la livre sterling qui, depuis le référendum de 2016, affiche une impressionnante résilience face à l’euro.
Le taux directeur reste dans le range compris entre 5,25-5,50%, sans surprise.
Mais douze membres du FOMC (l’organe chargé de décider de l’évolution de la politique monétaire aux États-Unis) plaident en faveur d’une nouvelle augmentation du loyer de l’argent cette année, potentiellement en novembre.
Le baril de pétrole a progressé de plus de 30% en trois mois.
Cela s’explique à la fois par des problématiques structurelles, comme le fait que le marché soit traditionnellement en déficit d’offre en deuxième partie d’année, et conjoncturelles, comme la volonté de l’Arabie Saoudite et de la Russie de travailler main dans la main pour faire monter les prix.
Lire aussi : Taux de change : l’horizon s’assombrit
L’évolution du marché de l’emploi aux États-Unis sera le paramètre le plus important à surveiller à long terme.
La Fed prévoit une moindre hausse du taux de chômage l’an prochain. Bien qu’en ralentissement, le marché du travail est résilient avec des créations d’emplois qui sont en moyenne de 200 000 par mois actuellement contre 400 000 dans la période post-Covid.
Il faudra que le ralentissement économique soit plus prononcé que celui que nous envisageons pour valider l’hypothèse d’une baisse des taux dans le courant du premier semestre 2024.
La Banque d’Angleterre a aussi opté pour le statu quo de politique monétaire à une faible minorité. La trajectoire de la politique monétaire britannique est hautement incertaine à moyen terme.
Le Royaume-Uni est le parfait exemple d’une économie en situation de stagflation – croissance faible et inflation élevée. Même si les derniers chiffres de l’inflation étaient plutôt encourageants (6,7% en variation annuelle en août contre un consensus à 7%), il est évident que la bataille contre les prix élevés n’est pas encore gagnée.
Mais si la croissance ralentit fortement, on peut être confronté à une politique monétaire paralysée.
C’est certainement le grand pays développé qui est dans la situation économique la plus complexe. Néanmoins, nous doutons que tout cela exerce une forte influence sur la livre sterling qui, depuis le référendum de 2016, affiche une impressionnante résilience face à l’euro.
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Taux de change : le point technique
La tendance de fond est toujours baissière sur l’EUR/USD. La réunion de la Fed n’a rien changé.
La paire EUR/INR (euro/roupie indienne) est toujours très clairement sur une tendance haussière avec une progression de près de 12% sur un an. Néanmoins, la tendance pourrait s’inverser à l’avenir.
La roupie indienne est clairement sous-évaluée par rapport aux fondamentaux économiques.
La combinaison entre une croissance soutenue dans un monde de croissance faible avec un afflux de capitaux entrants est normalement un élément de soutien à long terme de la devise locale.
La paire EUR/INR (euro/roupie indienne) est toujours très clairement sur une tendance haussière avec une progression de près de 12% sur un an. Néanmoins, la tendance pourrait s’inverser à l’avenir.
La roupie indienne est clairement sous-évaluée par rapport aux fondamentaux économiques.
La combinaison entre une croissance soutenue dans un monde de croissance faible avec un afflux de capitaux entrants est normalement un élément de soutien à long terme de la devise locale.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,0588 |
1,0513 |
1,0799 |
1,0901 |
EUR/GBP |
0,8509 |
0,8423 |
0,8787 |
0,8850 |
EUR/CAD |
1,4209 |
1,4110 |
1,4504 |
1,4610 |
EUR/JPY |
154,13 |
153,91 |
158,14 |
158,99 |
Les annonces à suivre
C’est une semaine plutôt calme du côté des publications économiques qui commence.
Nous surveillerons la publication mardi de la confiance du consommateur américain en septembre (Conference Board).
Nous n’excluons pas une mauvaise surprise au niveau du PIB au quatrième trimestre après une croissance probablement très soutenue au troisième trimestre. Il est probable qu’on ait un accident sur la consommation ce trimestre. Pour autant, cela ne signifie pas que l’économie américaine soit face à un risque réel de récession.
L’attractivité de l’économie américaine demeure comme le prouve l’afflux constant de capitaux étrangers sur le marché américain. C’est d’ailleurs un élément de soutien à long terme du dollar américain.
Nous surveillerons la publication mardi de la confiance du consommateur américain en septembre (Conference Board).
Nous n’excluons pas une mauvaise surprise au niveau du PIB au quatrième trimestre après une croissance probablement très soutenue au troisième trimestre. Il est probable qu’on ait un accident sur la consommation ce trimestre. Pour autant, cela ne signifie pas que l’économie américaine soit face à un risque réel de récession.
L’attractivité de l’économie américaine demeure comme le prouve l’afflux constant de capitaux étrangers sur le marché américain. C’est d’ailleurs un élément de soutien à long terme du dollar américain.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
25/09 |
10:00 |
Allemagne |
Indice IFO du climat des affaires (Septembre) |
Précédent à 85,7. |
Moyen |
26/09 |
16:00 |
Etats-Unis |
Confiance des consommateurs du Conference Board (Septembre) |
Précédent à 106,1. |
Faible |
29/09 |
14:30 |
Etats-Unis |
Indice PCE core (Août) |
C’est la mesure privilégiée de l’inflation par la Réserve Fédérale américaine. Précédent à 4,2% sur un an. |
Moyen |
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Hubert Bigeard - DR
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : hubert@mondialchange.com
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