C'est un salon qui fait polémique.
Le weekend dernier, Direct Travel a réuni une quarantaine d'agences réceptives venues à Paris pour se faire connaître auprès du grand public.
Créé par Christophe Sentuc, le fondateur de Fleuves du Monde et ex-directeur du groupe Terres Voyages, cet évènement s'était attiré les foudres des professionnels du tourisme dès l'annonce de son lancement en avril. (voir notre précédent article).
En effet, selon la législation française, les agences réceptives étrangères n'ont pas le droit de signer des contrats et de vendre des prestations en France.
Le weekend dernier, Direct Travel a réuni une quarantaine d'agences réceptives venues à Paris pour se faire connaître auprès du grand public.
Créé par Christophe Sentuc, le fondateur de Fleuves du Monde et ex-directeur du groupe Terres Voyages, cet évènement s'était attiré les foudres des professionnels du tourisme dès l'annonce de son lancement en avril. (voir notre précédent article).
En effet, selon la législation française, les agences réceptives étrangères n'ont pas le droit de signer des contrats et de vendre des prestations en France.
Un évènement pour accroître sa notoriété.
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L'avocate Emmanuelle Llop, bien connue dans la profession, a rédigé le règlement de Direct Travel, où il est stipulé que les participants n'ont pas le droit de vendre et ni de signer un contrat pendant l'évènement.
Une obligation répétée au dos du bulletin d'inscription qui ne semble pas déranger outre mesure les agences locales.
"Nous ne sommes pas là pour vendre mais pour prendre des contacts, promouvoir notre marque et nos voyages", explique Yann Michel, responsable de l'agence Voyage au bout du monde et spécialiste du Chili.
"Je suis venu pour générer de la visibilité et de la notoriété", renchérit son collègue Philippe Pierre, de Terre Magiques Incas sur le Pérou.
Il participait auparavant à l'IFTM sur le stand de l'office du tourisme du Pérou. Celui-ci ayant décidé de ne pas participer à l'édition 2016, il s'est rabattu sur ce salon.
"Nous souffrons d'un déficit de notoriété. C'est une occasion de montrer qu'on existe et qu'on est sérieux", renchérit Philippe Pierre, dont 20% de son activité concerne les voyages en direct.
Une obligation répétée au dos du bulletin d'inscription qui ne semble pas déranger outre mesure les agences locales.
"Nous ne sommes pas là pour vendre mais pour prendre des contacts, promouvoir notre marque et nos voyages", explique Yann Michel, responsable de l'agence Voyage au bout du monde et spécialiste du Chili.
"Je suis venu pour générer de la visibilité et de la notoriété", renchérit son collègue Philippe Pierre, de Terre Magiques Incas sur le Pérou.
Il participait auparavant à l'IFTM sur le stand de l'office du tourisme du Pérou. Celui-ci ayant décidé de ne pas participer à l'édition 2016, il s'est rabattu sur ce salon.
"Nous souffrons d'un déficit de notoriété. C'est une occasion de montrer qu'on existe et qu'on est sérieux", renchérit Philippe Pierre, dont 20% de son activité concerne les voyages en direct.
3000 personnes ont visité le salon.
Vendre leurs séjours ne semble donc pas être le principal objectif de leur participation.
De quoi éviter de déclencher l'ire du syndicat Entreprises du Voyage, qui se réservait le droit de procéder à des contrôles sur place.
"Le SNAV tout comme le SETO, ont été invités à participer à une table ronde intitulée "Voyager en direct, l’émergence d’un nouveau marché". Mais ils ont décliné.
Pourtant, certains sont sûrement passés faire un tour, même si aucun ne m'a contacté ", assure Christophe Sentuc.
Pour lui, inutile d'aller contre le sens de l'histoire.
Les gens passent aujourd'hui de plus en plus en direct et personne ne pourra les faire changer d'avis. Il estime d'ailleurs que les agences de voyages françaises auraient tout intérêt à s'allier avec les prestataires locaux pour reconquérir cette clientèle perdue.
" Direct Travel a été créé pour répondre à une demande de voyageurs qui fuient la profession. Je l'ai vécu personnellement en tant que voyagiste spécialiste".
Si les grands réseaux offrent déjà des solutions à leurs membres, via des plateformes comme Hip Réceptifs pour Selectour afat, il estime que ce n'est pas suffisant, car il faut travailler en toute transparence.
"Lorsque vous partez en voyage, l'agence vous donne le nom de la compagnie aérienne mais jamais celui de la structure qui va vous accueillir sur place. Pourquoi le cacher ?"
Alors qu'il tablait en avril sur 6 000 à 8 000 visiteurs, il a revu ses ambitions à la baisse avec 3000 4000 voyageurs attendus.
Au final dimanche soir, il estime avoir atteint les 3000 personnes.
"Je suis très satisfait par cette première édition et les exposants aussi. Les visiteurs avaient de réels projets de voyages et les contacts étaient très qualifiés".
Il compte bien repartir pour une seconde édition et ne désespère pas d'être rejoint dans sa démarche par les professionnels du tourisme.
De quoi éviter de déclencher l'ire du syndicat Entreprises du Voyage, qui se réservait le droit de procéder à des contrôles sur place.
"Le SNAV tout comme le SETO, ont été invités à participer à une table ronde intitulée "Voyager en direct, l’émergence d’un nouveau marché". Mais ils ont décliné.
Pourtant, certains sont sûrement passés faire un tour, même si aucun ne m'a contacté ", assure Christophe Sentuc.
Pour lui, inutile d'aller contre le sens de l'histoire.
Les gens passent aujourd'hui de plus en plus en direct et personne ne pourra les faire changer d'avis. Il estime d'ailleurs que les agences de voyages françaises auraient tout intérêt à s'allier avec les prestataires locaux pour reconquérir cette clientèle perdue.
" Direct Travel a été créé pour répondre à une demande de voyageurs qui fuient la profession. Je l'ai vécu personnellement en tant que voyagiste spécialiste".
Si les grands réseaux offrent déjà des solutions à leurs membres, via des plateformes comme Hip Réceptifs pour Selectour afat, il estime que ce n'est pas suffisant, car il faut travailler en toute transparence.
"Lorsque vous partez en voyage, l'agence vous donne le nom de la compagnie aérienne mais jamais celui de la structure qui va vous accueillir sur place. Pourquoi le cacher ?"
Alors qu'il tablait en avril sur 6 000 à 8 000 visiteurs, il a revu ses ambitions à la baisse avec 3000 4000 voyageurs attendus.
Au final dimanche soir, il estime avoir atteint les 3000 personnes.
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Il compte bien repartir pour une seconde édition et ne désespère pas d'être rejoint dans sa démarche par les professionnels du tourisme.