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Richard Vainopoulos rappelle que : « L’application de la directive « Bolkestein » au secteur du tourisme permettrait aux agences de voyages des 24 autres pays de l’Union de s’implanter et d’exercer en France sans être tenues de respecter le code du tourisme français.
Leur activité serait simplement soumise à la législation de leur pays d’origine. On trouverait ainsi sur le marché français, des agences de voyages soumises au droit français mais aussi des agences relevant du droit anglais, du droit allemand, ou d’un des nouveaux Etats membres.
Des consommateurs qui risquent d’être totalement désorientés et inégalement protégés
Or, il faut savoir que si la réglementation des agences de voyages françaises est de loin l’une des plus protectrice d’Europe, les agences de voyages allemandes ou hollandaises n’offrent par exemple, quant à elles, quasiment aucune garantie financière aux consommateurs.
D’une agence à l’autre, la protection du client serait donc très forte ou… totalement inexistante ».
Pour toutes ces raisons, Richard Vainopoulos souhaite que la Commission européenne abandonne le principe du pays d’origine : « l’application de règles communes à toutes les agences exerçant en Europe, conformément à la directive de 1990, reste le meilleur moyen de garantir la sécurité des consommateurs ».
Leur activité serait simplement soumise à la législation de leur pays d’origine. On trouverait ainsi sur le marché français, des agences de voyages soumises au droit français mais aussi des agences relevant du droit anglais, du droit allemand, ou d’un des nouveaux Etats membres.
Des consommateurs qui risquent d’être totalement désorientés et inégalement protégés
Or, il faut savoir que si la réglementation des agences de voyages françaises est de loin l’une des plus protectrice d’Europe, les agences de voyages allemandes ou hollandaises n’offrent par exemple, quant à elles, quasiment aucune garantie financière aux consommateurs.
D’une agence à l’autre, la protection du client serait donc très forte ou… totalement inexistante ».
Pour toutes ces raisons, Richard Vainopoulos souhaite que la Commission européenne abandonne le principe du pays d’origine : « l’application de règles communes à toutes les agences exerçant en Europe, conformément à la directive de 1990, reste le meilleur moyen de garantir la sécurité des consommateurs ».