Si les remontées mécaniques n’ouvrent pas le 30 janvier, il sera trop tard selon Domaines Skiables de France- Crédit photo : Depositphotos @Chawran
Malgré les articles et sujets montrant que les stations de ski ne s'en sortent pas si mal, malgré l'absence des skieurs alpins, il est une tout autre vérité.
"Les gens vont certes à la montagne, mais la fréquentation a chuté de 70%. C'est une catastrophe économique," nous confiait Alexandre Maulin, le président de Domaines Skiables de France.
Pire même aux Ménuires, le taux de remplissage atteignait seulement 8%, dans une station totalement désertée. Alors dans le dur, le coup de grâce a été donné par Jean Castex aux professionnels du tourisme cette semaine.
Comme nous vous l'annoncions, en avant-première, le gouvernement n'a pas donné son feu vert à la réouverture des remontées mécaniques.
Face à une saison qui s'annonce catastrophique, les Domaines Skiables de France ont tapé du poing sur la table.
"Nous réclamons une décision ferme le 20 janvier.
Une décision d’ouverture prononcée 10 jours avant le 30 janvier est en effet le seul moyen de relancer une dynamique de réservation pour réussir un mois de février qui certes pèse 40% des recettes d’une année normale, mais qui est déjà amputé de la clientèle étrangère (30% de la fréquentation va manquer) et entachée de la fermeture des restaurants, bars et discothèques," déclare le président de DSF.
"Les gens vont certes à la montagne, mais la fréquentation a chuté de 70%. C'est une catastrophe économique," nous confiait Alexandre Maulin, le président de Domaines Skiables de France.
Pire même aux Ménuires, le taux de remplissage atteignait seulement 8%, dans une station totalement désertée. Alors dans le dur, le coup de grâce a été donné par Jean Castex aux professionnels du tourisme cette semaine.
Comme nous vous l'annoncions, en avant-première, le gouvernement n'a pas donné son feu vert à la réouverture des remontées mécaniques.
Face à une saison qui s'annonce catastrophique, les Domaines Skiables de France ont tapé du poing sur la table.
"Nous réclamons une décision ferme le 20 janvier.
Une décision d’ouverture prononcée 10 jours avant le 30 janvier est en effet le seul moyen de relancer une dynamique de réservation pour réussir un mois de février qui certes pèse 40% des recettes d’une année normale, mais qui est déjà amputé de la clientèle étrangère (30% de la fréquentation va manquer) et entachée de la fermeture des restaurants, bars et discothèques," déclare le président de DSF.
"il est préférable de sacrifier toute une économie qui représente 140 000 emplois et 10% du tourisme français "
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Durant les dernières vacances, les professionnels ont tenté d'apporter des solutions et propositions au gouvernement, en vain.
Les Domaines Skiables de France dénoncent le fait que l'exécutif n'a jamais daigné étudier la question d'une réouverture selon la situation sanitaire de chaque département, et conformément au protocole sanitaire très strict que le gouvernement a validé pour les stations.
Pourtant cette stratégie a fonctionné chez nos voisins européens, selon le syndicat.
"En Europe, la Suisse, l’Espagne et l’Andorre ont déjà prouvé cet hiver qu’avec des protocoles sanitaires adaptés l’ouverture des remontées mécaniques n’amplifie pas la circulation du virus.
Après l’Andorre, l’Italie a annoncé l’ouverture prochaine de ses remontées mécaniques," explique DSF.
Malheureusement le gouvernement a préféré jouer la sécurité, face à une situation sanitaire tendue.
"On retiendra que nos responsables politiques et leurs « experts » persistent à penser qu’il est préférable de sacrifier toute une économie qui représente 140 000 emplois et 10% du tourisme français plutôt que d’évaluer sérieusement avec les acteurs de la montagne comment travailler en concertation et sauver ce qui peut l’être au cas par cas, département par département," conclut le communiqué.
Les Domaines Skiables de France dénoncent le fait que l'exécutif n'a jamais daigné étudier la question d'une réouverture selon la situation sanitaire de chaque département, et conformément au protocole sanitaire très strict que le gouvernement a validé pour les stations.
Pourtant cette stratégie a fonctionné chez nos voisins européens, selon le syndicat.
"En Europe, la Suisse, l’Espagne et l’Andorre ont déjà prouvé cet hiver qu’avec des protocoles sanitaires adaptés l’ouverture des remontées mécaniques n’amplifie pas la circulation du virus.
Après l’Andorre, l’Italie a annoncé l’ouverture prochaine de ses remontées mécaniques," explique DSF.
Malheureusement le gouvernement a préféré jouer la sécurité, face à une situation sanitaire tendue.
"On retiendra que nos responsables politiques et leurs « experts » persistent à penser qu’il est préférable de sacrifier toute une économie qui représente 140 000 emplois et 10% du tourisme français plutôt que d’évaluer sérieusement avec les acteurs de la montagne comment travailler en concertation et sauver ce qui peut l’être au cas par cas, département par département," conclut le communiqué.