Données, « Pirates, ils nous ont redonnés des recettes !» - Crédit photo : Depositphotos @SWEviL
« Pirates, ils nous ont volé notre recette », disaient des mamies bretonnes dans une célèbre publicité pour des coquilles Saint-Jacques gratinées.
La crainte de se faire piquer des recettes existe toujours ! Avec Internet et les réseaux sociaux, la peur s’est encore amplifiée.
Aujourd'hui notre vie privée n’a de secret pour personne. Depuis l’avènement des réseaux sociaux, votre numéro de carte bancaire l’est encore moins, mais aussi tout ce qui va avec.
Instagram sait que vous préférez les corps dorés aux chatons, Google que vous regardez les traitements contre la calvitie, et Spotify que votre chanson préférée est "Sous le vent" de Céline Dion.
On fantasme sur Big Brother, repoussoir des civilisations connectées, symbole ultime d'une liberté individuelle envolée à jamais. Détrompez-vous, Il y a longtemps que Big Brother est parmi nous.
Il suffit de regarder les dernières actualités pour s’en rendre compte. De Facebook, qui se fait pirater 50 millions de comptes, à Marriott qui révèle une faille ayant permis à des personnes malveillantes d’accéder aux numéros de cartes bancaires de plus de 500 millions de clients, personne n’est à l’abri, pas même Google et encore moins les Etats.
La crainte de se faire piquer des recettes existe toujours ! Avec Internet et les réseaux sociaux, la peur s’est encore amplifiée.
Aujourd'hui notre vie privée n’a de secret pour personne. Depuis l’avènement des réseaux sociaux, votre numéro de carte bancaire l’est encore moins, mais aussi tout ce qui va avec.
Instagram sait que vous préférez les corps dorés aux chatons, Google que vous regardez les traitements contre la calvitie, et Spotify que votre chanson préférée est "Sous le vent" de Céline Dion.
On fantasme sur Big Brother, repoussoir des civilisations connectées, symbole ultime d'une liberté individuelle envolée à jamais. Détrompez-vous, Il y a longtemps que Big Brother est parmi nous.
Il suffit de regarder les dernières actualités pour s’en rendre compte. De Facebook, qui se fait pirater 50 millions de comptes, à Marriott qui révèle une faille ayant permis à des personnes malveillantes d’accéder aux numéros de cartes bancaires de plus de 500 millions de clients, personne n’est à l’abri, pas même Google et encore moins les Etats.
Un enfant de 11 ans pirate un isoloir électronique aux USA...
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Europe : vers un espace commun de la data sur le tourisme ?
Le ministère français des Affaires étrangères révélait, le 14 décembre 2018, que les données de 540 000 personnes avaient été dérobées.
« Ces données pourraient donner lieu à des utilisations détournées, mais limitées dans leur effet puisque les renseignements ne comprennent pas de données sensibles, financières ou susceptibles de dévoiler les destinations des voyages déclarées dans Ariane ».
Nous voilà rassurés ! Ils ne connaissent que nos adresses et nos numéros de téléphone, rien de bien important. Cqfd !
A l’heure du RGPD censé redonner confiance aux utilisateurs, cela fait tache. Mais le problème n’est ni franco-français, ni même européen, il est planétaire.
Le risque est partout le même, y compris chez la première puissance mondiale. Un enfant de 11 ans a mis 10 minutes pour forcer la sécurité des isoloirs électroniques américains.
Nos confrères du site Internet « zdnet » révélaient eux un piratage d’un nouveau genre. Une station service aux USA s’est faite attaquer par deux hackers et a permis à plus de 10 voitures de faire le plein gratuitement. Un délit qui coule de source...
A l’heure où les Gilets Jaunes squattent les rond-points contre les augmentations des prix à la pompe, cela aurait pu donner des idées en France.
Demain les blocages seront peut-être informatiques ? Ils pourront permettre aux pirates de rançonner, de paralyser et de détruire des millions de données des administrations de l'Etat et plus si affinités...
Tous ces exemples, pour vous dire que la Toile vous offre, vous lecteurs et agents de voyages, une opportunité incroyable que vous ne devinez même pas.
« Ces données pourraient donner lieu à des utilisations détournées, mais limitées dans leur effet puisque les renseignements ne comprennent pas de données sensibles, financières ou susceptibles de dévoiler les destinations des voyages déclarées dans Ariane ».
Nous voilà rassurés ! Ils ne connaissent que nos adresses et nos numéros de téléphone, rien de bien important. Cqfd !
A l’heure du RGPD censé redonner confiance aux utilisateurs, cela fait tache. Mais le problème n’est ni franco-français, ni même européen, il est planétaire.
Le risque est partout le même, y compris chez la première puissance mondiale. Un enfant de 11 ans a mis 10 minutes pour forcer la sécurité des isoloirs électroniques américains.
Nos confrères du site Internet « zdnet » révélaient eux un piratage d’un nouveau genre. Une station service aux USA s’est faite attaquer par deux hackers et a permis à plus de 10 voitures de faire le plein gratuitement. Un délit qui coule de source...
A l’heure où les Gilets Jaunes squattent les rond-points contre les augmentations des prix à la pompe, cela aurait pu donner des idées en France.
Demain les blocages seront peut-être informatiques ? Ils pourront permettre aux pirates de rançonner, de paralyser et de détruire des millions de données des administrations de l'Etat et plus si affinités...
Tous ces exemples, pour vous dire que la Toile vous offre, vous lecteurs et agents de voyages, une opportunité incroyable que vous ne devinez même pas.
Votre meilleur argument : la sécurité des données de vos clients
Votre activité est bien plus sécurisée que celle de Facebook, Google, Amazon, Marriott…
Nul doute que le petit hacker du village regarde vers votre ordinateur, mais celui-ci peut-être plus facilement sécurisé que le chemin chaotique des données des géants du web.
Ces dernières sont vendues, brassées, stockées, acheminées… autant d’opérations à risque qui, vous comprendrez bien, permettent de voler certaines recettes et pas que.
Il faut bien s’imaginer que le digital n’en est qu’à ses balbutiements, cette révolution industrielle débute.
En 2018, des entreprises qui dégagent des centaines de milliards de chiffre d’affaires n’arrivent pas à assurer la sécurité de votre nom et adresse... qu’en sera-t-il dans 50 ans ?
Pendant ce temps, dans votre agence, vous distribuez des brochures, vous prenez le temps de connaître vos clients, de vous intéresser à leurs goûts ! Et si votre meilleur argument de vente, était là, sous vos mains, et si c'était tout simplement vous ? L'humain ?
Vous l’aurez bien compris, la sûreté informatique est un leurre. Derrière les beaux discours, les failles sont nombreuses et béantes. Le RGPD est une bonne initiative, mais aussi et sans doute de la poudre aux yeux, un cache-misère face à l'ampleur de la tâche.
Les Européens doivent taper plus haut et plus fort, et attaquer en justice les entreprises massivement piratées.
Et si à l'heure du tout digital, vous vous disiez : « Pirate, ils nous ont redonné des recettes !»
Nul doute que le petit hacker du village regarde vers votre ordinateur, mais celui-ci peut-être plus facilement sécurisé que le chemin chaotique des données des géants du web.
Ces dernières sont vendues, brassées, stockées, acheminées… autant d’opérations à risque qui, vous comprendrez bien, permettent de voler certaines recettes et pas que.
Il faut bien s’imaginer que le digital n’en est qu’à ses balbutiements, cette révolution industrielle débute.
En 2018, des entreprises qui dégagent des centaines de milliards de chiffre d’affaires n’arrivent pas à assurer la sécurité de votre nom et adresse... qu’en sera-t-il dans 50 ans ?
Pendant ce temps, dans votre agence, vous distribuez des brochures, vous prenez le temps de connaître vos clients, de vous intéresser à leurs goûts ! Et si votre meilleur argument de vente, était là, sous vos mains, et si c'était tout simplement vous ? L'humain ?
Vous l’aurez bien compris, la sûreté informatique est un leurre. Derrière les beaux discours, les failles sont nombreuses et béantes. Le RGPD est une bonne initiative, mais aussi et sans doute de la poudre aux yeux, un cache-misère face à l'ampleur de la tâche.
Les Européens doivent taper plus haut et plus fort, et attaquer en justice les entreprises massivement piratées.
Et si à l'heure du tout digital, vous vous disiez : « Pirate, ils nous ont redonné des recettes !»