Cybersécurité : au nombre de comptes violés par les pirates la France est 2e - Crédit photo : Depositphotos @wafi99d@gmail.com
La cybersécurité est devenue un véritable enjeu pour les acteurs du tourisme et la société française.
Il faut dire que la digitalisation massive du secteur a poussé les acteurs à se lancer sans vraiment regarder dans l'angle mort de la sécurité.
Les moyens n'ont pas toujours été à la hauteur pour assurer l'inviolabilité des systèmes. Alors que la grande majorité des entreprises de l'industrie ne sont que des TPE, celles-ci collectent une grande quantité de données.
De la data perçue comme un butin inestimable par les pirates informatiques.
Les exemples sont nombreux ces derniers mois d'entreprises du tourisme piratées : IATA, American Airlines, Boeing, et dernièrement Corsica Ferries.
Et si le secteur est une cible particulièrement prisée, la France l'est encore davantage, d'après le dernier rapport de Surfshark, un service VPN.
Cette société basée aux Pays-Bas définit la violation de données par le fait qu'un intrus acopie et divulgue des données d'utilisateurs telles que des noms, des prénoms, des adresses électroniques, des mots de passe, etc.
Il faut dire que la digitalisation massive du secteur a poussé les acteurs à se lancer sans vraiment regarder dans l'angle mort de la sécurité.
Les moyens n'ont pas toujours été à la hauteur pour assurer l'inviolabilité des systèmes. Alors que la grande majorité des entreprises de l'industrie ne sont que des TPE, celles-ci collectent une grande quantité de données.
De la data perçue comme un butin inestimable par les pirates informatiques.
Les exemples sont nombreux ces derniers mois d'entreprises du tourisme piratées : IATA, American Airlines, Boeing, et dernièrement Corsica Ferries.
Et si le secteur est une cible particulièrement prisée, la France l'est encore davantage, d'après le dernier rapport de Surfshark, un service VPN.
Cette société basée aux Pays-Bas définit la violation de données par le fait qu'un intrus acopie et divulgue des données d'utilisateurs telles que des noms, des prénoms, des adresses électroniques, des mots de passe, etc.
France : 2e pays le plus densément piraté au monde derrière la Russie...
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Au niveau mondial, 31,5 millions de comptes informatiques ont été violés au cours du 3e trimestre de l'année.
Les Etats-Unis sont en tête de liste des pays les plus piratés.
Si les violations informatiques sont en baisse de l'ordre de 54% en France, notre pays occupe une place peu envieuse au niveau mondial.
L'Hexagone figure au 3e rang mondial des pays les plus piratés au monde durant cette période. En tout, 1,6 million de comptes ont fait l'objet d'une fuite. Il arrive juste après les USA, et la Russie.
Et si l'on observe le classement des nations, la densité de piratage est particulièrement élevée dans l'Hexagone. Un facteur mesuré en divisant le nombre total de violations d'un pays par sa population.
Ainsi, nous obtenons une tragique 2e place derrière la Russie.
"Pour 10 000 Français, 250 comptes ont été violés. Cela correspond à un nombre impressionnant de 18 000 comptes violés par jour au cours du troisième trimestre," explique Surfshark.
Une statistique effrayante alors que le RGPD accroit le contrôle sur les stockages des données et la limite de la collecte.
Les Etats-Unis sont en tête de liste des pays les plus piratés.
Si les violations informatiques sont en baisse de l'ordre de 54% en France, notre pays occupe une place peu envieuse au niveau mondial.
L'Hexagone figure au 3e rang mondial des pays les plus piratés au monde durant cette période. En tout, 1,6 million de comptes ont fait l'objet d'une fuite. Il arrive juste après les USA, et la Russie.
Et si l'on observe le classement des nations, la densité de piratage est particulièrement élevée dans l'Hexagone. Un facteur mesuré en divisant le nombre total de violations d'un pays par sa population.
Ainsi, nous obtenons une tragique 2e place derrière la Russie.
"Pour 10 000 Français, 250 comptes ont été violés. Cela correspond à un nombre impressionnant de 18 000 comptes violés par jour au cours du troisième trimestre," explique Surfshark.
Une statistique effrayante alors que le RGPD accroit le contrôle sur les stockages des données et la limite de la collecte.
Cybersécurité : "Les petites entreprises doivent se protéger de petits attaquants"
"La défense contre les fuites de données passe par des étapes cruciales, telles que le cryptage des données sensibles, la mise en œuvre d'une surveillance approfondie et l'instauration d'une culture de la cybersécurité.
Les organisations devraient intégrer l'authentification multifactorielle et en menant régulièrement des audits de configuration externes et internes, y compris des tests de pénétration", explique Aleksandr Valentij, responsable de la cybersécurité chez Surfshark.
A l'heure de l'intelligence artificielle et de ses dérives, il convient de s'interroger sur le piratage. Ne va t-il pas devenir un risque systémique pour le secteur du tourisme ?
A lire : Mounir Mahjoubi : "l’IA ce n’est pas la fin de l’agence de voyages..."
Et contrairement aux croyances, assurer la sécurité de son site internet ne demande pas de débourser des sommes folles.
"Il y a une très grosse inquiétude actuellement sur la cybersécurité.
L'outil pour attaquer les petites entreprises du voyage, c'est le phishing et ça marche très bien. Il faut former des collaborateurs, mettre en place des outils, qui ne coûtent pas plus d'une dizaine d'euros par mois. Des outils qui sont en mesure de filtrer jusqu'à 95% des attaques.
L'Etat russe ne va pas attaquer, à l'aide de 200 hackers, la petite agence de voyages du coin. Ces structures sont le plus souvent victimes d'un processus automatisé, un phishing de qualité moyenne.
Après pour les marques prestigieuses, la donne est différente. On en charge des personnes diplômées et très cher rémunérées très par des ennemis économiques ou politiques, là il faut des experts.
Les petites entreprises doivent se protéger de petits attaquants," nous confiait Mounir Majhoubi, ancien secrétaire d'Etat au Numérique.
Les organisations devraient intégrer l'authentification multifactorielle et en menant régulièrement des audits de configuration externes et internes, y compris des tests de pénétration", explique Aleksandr Valentij, responsable de la cybersécurité chez Surfshark.
A l'heure de l'intelligence artificielle et de ses dérives, il convient de s'interroger sur le piratage. Ne va t-il pas devenir un risque systémique pour le secteur du tourisme ?
A lire : Mounir Mahjoubi : "l’IA ce n’est pas la fin de l’agence de voyages..."
Et contrairement aux croyances, assurer la sécurité de son site internet ne demande pas de débourser des sommes folles.
"Il y a une très grosse inquiétude actuellement sur la cybersécurité.
L'outil pour attaquer les petites entreprises du voyage, c'est le phishing et ça marche très bien. Il faut former des collaborateurs, mettre en place des outils, qui ne coûtent pas plus d'une dizaine d'euros par mois. Des outils qui sont en mesure de filtrer jusqu'à 95% des attaques.
L'Etat russe ne va pas attaquer, à l'aide de 200 hackers, la petite agence de voyages du coin. Ces structures sont le plus souvent victimes d'un processus automatisé, un phishing de qualité moyenne.
Après pour les marques prestigieuses, la donne est différente. On en charge des personnes diplômées et très cher rémunérées très par des ennemis économiques ou politiques, là il faut des experts.
Les petites entreprises doivent se protéger de petits attaquants," nous confiait Mounir Majhoubi, ancien secrétaire d'Etat au Numérique.