A main gauche, à bord d’un TGV ou sur l’autoroute, La Garde Adhémar annonce le sud et les cigales - DR : Lionel Pascal, Drôme Tourisme
Lorsque l’on arrive de Lyon et a fortiori de Paris, c’est le premier signe que la Provence est proche.
A main gauche, à bord d’un TGV ou sur l’autoroute, La Garde Adhémar annonce le sud et les cigales.
Juché sur un rebord calcaire au-dessus du bassin du Rhône, ce village haut signe la frontière entre les rives « froides » du fleuve et celles ensoleillées de son cours méditerranéen.
Bienvenue dans le Sud !, semble signifier le bourg-belvédère aux passagers venus du Nord. Autant dire que l’envie de quitter le défilé rhodanien pour grimper au plus vite sur l’éperon est grande, comme la promesse d’une première gorgée de bière après une journée de canicule.
Il n’y aura pas de déception. La Garde Adhémar a conservé de son passé de place défensive, opportunément bâtie par la famille seigneuriale Adhémar pour surveiller l’ennemi venu « d’en bas », sa structure médiévale et ses remparts du 13e s., ainsi que les vestiges plus récents de son château du 16e s. et d’anciennes demeures.
Le tout sur fond de panoramas grand angle sur la vallée et les monts du Vivarais.
A main gauche, à bord d’un TGV ou sur l’autoroute, La Garde Adhémar annonce le sud et les cigales.
Juché sur un rebord calcaire au-dessus du bassin du Rhône, ce village haut signe la frontière entre les rives « froides » du fleuve et celles ensoleillées de son cours méditerranéen.
Bienvenue dans le Sud !, semble signifier le bourg-belvédère aux passagers venus du Nord. Autant dire que l’envie de quitter le défilé rhodanien pour grimper au plus vite sur l’éperon est grande, comme la promesse d’une première gorgée de bière après une journée de canicule.
Il n’y aura pas de déception. La Garde Adhémar a conservé de son passé de place défensive, opportunément bâtie par la famille seigneuriale Adhémar pour surveiller l’ennemi venu « d’en bas », sa structure médiévale et ses remparts du 13e s., ainsi que les vestiges plus récents de son château du 16e s. et d’anciennes demeures.
Le tout sur fond de panoramas grand angle sur la vallée et les monts du Vivarais.
Eglise romane Saint-Michel
Autres articles
-
Le Parc Spirou intègre Wave Island pour doubler sa fréquentation
-
Les vignobles de Salon-de-Provence labellisés "Vignobles & Découvertes"
-
Escapade à vélo électrique dans les Baronnies
-
Luberon : Barthélémy Bauters, nouveau directeur général de Capelongue
-
Noël 2022 : la Provence veut attirer les visiteurs... même en hiver !
En pratique, le visiteur circule à pied dans des ruelles bordées de maisons remaniées aux pierres calcaires blanchies.
Il apprend sans surprise que ces demeures, autrefois paysannes, abritaient une unique pièce de vie, accessible par un escalier extérieur. Elles conservaient au rez-de-chaussée caves et abris pour le petit bétail.
Le promeneur peur s’attarder à l’église Saint-Michel, bel exemple d’art roman du 12e s. avec sa double abside, survivance du modèle carolingien.
Il croise la porte d’Amont, rescapée de l’enceinte fortifiée qui protégeait le bourg au nord.
Il découvre la chapelle des Pénitents, aménagée en 1630 pour la confrérie éponyme dans des maisons particulières. Devenu lieu d’expositions, l’espace abrite une fresque où l’on voit deux pénitents agenouillés revêtus de leur sac et de leur cagoule.
Il apprend sans surprise que ces demeures, autrefois paysannes, abritaient une unique pièce de vie, accessible par un escalier extérieur. Elles conservaient au rez-de-chaussée caves et abris pour le petit bétail.
Le promeneur peur s’attarder à l’église Saint-Michel, bel exemple d’art roman du 12e s. avec sa double abside, survivance du modèle carolingien.
Il croise la porte d’Amont, rescapée de l’enceinte fortifiée qui protégeait le bourg au nord.
Il découvre la chapelle des Pénitents, aménagée en 1630 pour la confrérie éponyme dans des maisons particulières. Devenu lieu d’expositions, l’espace abrite une fresque où l’on voit deux pénitents agenouillés revêtus de leur sac et de leur cagoule.
Pauline de Grignan, petite-fille de Madame de Sévigné
Il stoppe devant deux bâtisses remarquables, une maison à arcades regroupant deux tours romanes et une belle loggia en brique ainsi qu’un bâtiment du 16e s. à tour d’angle décorée de fenêtres et d’une porte à bossage Renaissance.
Il se souvient que le château Renaissance, détruit à la Révolution mais dont il reste une tour, fut la demeure de Pauline de Grignan, petite-fille de Madame de Sévigné.
Il s’arrête, enfin, place Perriod, pour profiter à l’ombre des acacias d’un déjeuner à L’Absinthe, classé Bistrot de Pays.
L’occasion de rappeler que La Garde Adhémar est au cœur du vignoble de la vallée du Rhône et de son appellation AOC Grignan-les-Adhémar. Ravioles et truffes du Tricastin (en saison) sont également au menu.
Il n’est pas étonnant que la commune soit ainsi devenue un carrefour touristique majeur.
Classée parmi « Les Plus Beaux Villages de France », elle accueille artisans et galeries, qui proposent stages et ateliers.
Il est loin le temps de l’exode rural, lorsque qu’au tournant des années 1950 La Garde Adhémar n’accueillait que 500 habitants.
Avec plus du double aujourd’hui, le tourisme, les sports nature (VTT, randonnées à pied et à cheval…) et l’activité industrielle de la plaine ont revitalisé le village.
Il se souvient que le château Renaissance, détruit à la Révolution mais dont il reste une tour, fut la demeure de Pauline de Grignan, petite-fille de Madame de Sévigné.
Il s’arrête, enfin, place Perriod, pour profiter à l’ombre des acacias d’un déjeuner à L’Absinthe, classé Bistrot de Pays.
L’occasion de rappeler que La Garde Adhémar est au cœur du vignoble de la vallée du Rhône et de son appellation AOC Grignan-les-Adhémar. Ravioles et truffes du Tricastin (en saison) sont également au menu.
Il n’est pas étonnant que la commune soit ainsi devenue un carrefour touristique majeur.
Classée parmi « Les Plus Beaux Villages de France », elle accueille artisans et galeries, qui proposent stages et ateliers.
Il est loin le temps de l’exode rural, lorsque qu’au tournant des années 1950 La Garde Adhémar n’accueillait que 500 habitants.
Avec plus du double aujourd’hui, le tourisme, les sports nature (VTT, randonnées à pied et à cheval…) et l’activité industrielle de la plaine ont revitalisé le village.
Culte gallo-romain
Un mot encore. Il faut absolument se rendre au Val des Nymphes.
A 2 km du village, cet îlot de fraîcheur composé de sources, de prairies, de bois et de vergers, a attiré les hommes depuis l’Antiquité. Un culte gallo-romain dédié aux déesses nymphes y aurait été pratiqué (un autel votif retrouvé sur place est exposé dans l’église).
Du Haut Moyen Age jusqu’au 13e s., un important habitat et quatre édifices religieux occupaient le site (seul reste l’ermitage et une chapelle).
Il semble qu’au 13e s., rassurée par la puissance grandissante des Adhémar, la population ait progressivement quitté les lieux pour s’installer à l’intérieur de l’enceinte fortifiée du village.
Une belle histoire qui renforce l’intérêt de quitter dare-dare l’autoroute pour grimper à La Garde Adhémar.
Pour aller plus loin : www.ladrometourisme.com/
A 2 km du village, cet îlot de fraîcheur composé de sources, de prairies, de bois et de vergers, a attiré les hommes depuis l’Antiquité. Un culte gallo-romain dédié aux déesses nymphes y aurait été pratiqué (un autel votif retrouvé sur place est exposé dans l’église).
Du Haut Moyen Age jusqu’au 13e s., un important habitat et quatre édifices religieux occupaient le site (seul reste l’ermitage et une chapelle).
Il semble qu’au 13e s., rassurée par la puissance grandissante des Adhémar, la population ait progressivement quitté les lieux pour s’installer à l’intérieur de l’enceinte fortifiée du village.
Une belle histoire qui renforce l’intérêt de quitter dare-dare l’autoroute pour grimper à La Garde Adhémar.
Pour aller plus loin : www.ladrometourisme.com/
Retrouvez tous les articles du Tour de France de TourMaG.com en cliquant sur ce lien.