En direct depuis le port de Nice, Stelios Haji-Ioannou a présenté un PC connecté à son site Easycruise. Les clients peuvent désormais y réserver leurs futures croisière sur le premier bateau baptisé Easycruise One.
EasycruiseOne transportera 170 passagers et proposera 75 cabines pour deux personnes (10 mètres carrés), 7 cabines de 15 m² pour 4 personnes et 4 suites de 24 m² avec balcons. Le bateau comprendra également un café, deux bars, un petit jacuzzi sur le pont, une salle de gym.
Tourmag : Quand débutent les croisières d’Easycruise One ?
Stelios Haji-Ioannou : « On lève l’ancre le 6 mai à 18 heures au port de Nice ensuite le navire effectuera son circuit de 7 jours entre Saint Tropez et Portofino avec une escale dans un port différent chaque jour à midi. Je cible d’abord les 25 à 40 ans. Ils devront passer deux nuits à bord.
Ils pourront rejoindre le bateau dans le port de leur choix et pour la durée qu’ils veulent. Easycruise sera d’ailleurs à quai au port de Nice dès le 21 avril. Les clients pourront profiter d’une grande partie de la journée et de la nuit dans chacune des escales à Nice, Cannes, Saint Tropez, Monaco, Impéria, Gênes ou Portofino.
TM : C’est du cabotage plus que de la croisière ?
SHI : « Easycruise One est quasiment comme un hôtel flottant qui se retrouve chaque matin dans une ville différente. Les réservations s’effectuent sur Internet mais nous sommes prêts à rétrocéder une commission de 5 % aux agences de voyages commercialisant le produit. Je peux déjà vous annoncer que la première croisière est déjà complète. »
TM : Qui sont vos principaux clients ?
SHI : « Nous avons actuellement des demandes de réservations venant de 42 pays dont la moitié d’Angleterre mais, ce qui est plus surprenant, des Etats Unis pour au moins 13 % ! J’ai ainsi reçu ce matin un email d’un couple d’américain assez aisé grand amateur de croisières. Ils viennent d’effectuer une croisière sur Queen Mary II . Ils ont réservé sur Easycruise One et pour une croisière de 7 jours. »
TM : Quel est le montant de l’investissement pour lancer Easycruise ?
SHI : « L’adaptation du navire, l’ex Renaissance, dans un chantier naval à Singapour et la mise en place du projet a nécessité une mise de fonds de 20 millions de dollars. »
TM : Les prestations à bord seront-elles payantes ?
SHI : « Tout à fait, mais les tarifs seront raisonnables. En fait la navigation s’effectuera quasiment de minuit à midi. Notre volonté est que les passagers dépensent à terre ce qu’ils économisent à bord.
Je sais par exemple qu’un couple a déjà réservé un très bon restaurant chaque soir dans chacune des escales. Nos prix s’étagent de 50 euros par nuit à 240 euros pour deux personnes dans la suite. On adopte le principe d’Easyjet, premier servi, meilleur tarif. »
TM : Pourquoi avoir choisi la Côte d’Azur ?
SHI : « En fait le littoral de la Côte d’Azur et de la Riviera se prête bien à cette offre de courtes escales avec des ports mythiques et l’on bénéficie pour Nice et Gênes d’une bonne desserte aérienne européenne pour l’acheminement des passagers. »
TM : Quels sont les développements d’Easycruise à venir ?
SHI : « En fonction de sa réussite nous étudions la mise en place sur l’itinéraire actuel d’un navire plus important de 400 à 500 passagers. Il n’est pas exclu qu’en fonction du succès nous prolongions les circuits l’hiver, nous aviserons en juillet.
Nous étudions d’autres circuits vers la Corse et la Sardaigne toujours depuis Nice, comme les Baléares, les côtes grecques, la Floride ou la Catalogne. Il faut un littoral offrant suffisamment d’escales à courte distance et avec un intérêt touristique évident. »
Propos recueillis par Louis Salvaret à Nice - louis.salvaret@tourmag.com
Tourmag : Quand débutent les croisières d’Easycruise One ?
Stelios Haji-Ioannou : « On lève l’ancre le 6 mai à 18 heures au port de Nice ensuite le navire effectuera son circuit de 7 jours entre Saint Tropez et Portofino avec une escale dans un port différent chaque jour à midi. Je cible d’abord les 25 à 40 ans. Ils devront passer deux nuits à bord.
Ils pourront rejoindre le bateau dans le port de leur choix et pour la durée qu’ils veulent. Easycruise sera d’ailleurs à quai au port de Nice dès le 21 avril. Les clients pourront profiter d’une grande partie de la journée et de la nuit dans chacune des escales à Nice, Cannes, Saint Tropez, Monaco, Impéria, Gênes ou Portofino.
TM : C’est du cabotage plus que de la croisière ?
SHI : « Easycruise One est quasiment comme un hôtel flottant qui se retrouve chaque matin dans une ville différente. Les réservations s’effectuent sur Internet mais nous sommes prêts à rétrocéder une commission de 5 % aux agences de voyages commercialisant le produit. Je peux déjà vous annoncer que la première croisière est déjà complète. »
TM : Qui sont vos principaux clients ?
SHI : « Nous avons actuellement des demandes de réservations venant de 42 pays dont la moitié d’Angleterre mais, ce qui est plus surprenant, des Etats Unis pour au moins 13 % ! J’ai ainsi reçu ce matin un email d’un couple d’américain assez aisé grand amateur de croisières. Ils viennent d’effectuer une croisière sur Queen Mary II . Ils ont réservé sur Easycruise One et pour une croisière de 7 jours. »
TM : Quel est le montant de l’investissement pour lancer Easycruise ?
SHI : « L’adaptation du navire, l’ex Renaissance, dans un chantier naval à Singapour et la mise en place du projet a nécessité une mise de fonds de 20 millions de dollars. »
TM : Les prestations à bord seront-elles payantes ?
SHI : « Tout à fait, mais les tarifs seront raisonnables. En fait la navigation s’effectuera quasiment de minuit à midi. Notre volonté est que les passagers dépensent à terre ce qu’ils économisent à bord.
Je sais par exemple qu’un couple a déjà réservé un très bon restaurant chaque soir dans chacune des escales. Nos prix s’étagent de 50 euros par nuit à 240 euros pour deux personnes dans la suite. On adopte le principe d’Easyjet, premier servi, meilleur tarif. »
TM : Pourquoi avoir choisi la Côte d’Azur ?
SHI : « En fait le littoral de la Côte d’Azur et de la Riviera se prête bien à cette offre de courtes escales avec des ports mythiques et l’on bénéficie pour Nice et Gênes d’une bonne desserte aérienne européenne pour l’acheminement des passagers. »
TM : Quels sont les développements d’Easycruise à venir ?
SHI : « En fonction de sa réussite nous étudions la mise en place sur l’itinéraire actuel d’un navire plus important de 400 à 500 passagers. Il n’est pas exclu qu’en fonction du succès nous prolongions les circuits l’hiver, nous aviserons en juillet.
Nous étudions d’autres circuits vers la Corse et la Sardaigne toujours depuis Nice, comme les Baléares, les côtes grecques, la Floride ou la Catalogne. Il faut un littoral offrant suffisamment d’escales à courte distance et avec un intérêt touristique évident. »
Propos recueillis par Louis Salvaret à Nice - louis.salvaret@tourmag.com