TourMaG.com - ebookers est l’une des agences en ligne les plus discrètes du marché. Est-ce par choix ?
Laurent Curutchet - Au départ, c’était un choix imposé car nous n’avions tout simplement pas les moyens de le faire. Puis en 2005, nous avons intégré le groupe Cendant dans la section voyage et commerce en ligne.
Puis cette section a été séparée pour devenir Travelport, et depuis l’été 2007, Orbitz Worldwide qui regroupe une vingtaine de marques en ligne dont ebookers fait partie, est coté à la bourse de New York.
Tout cela pour vous dire qu’aujourd hui, nos moyens sont différents. Si nous voulions faire de la communication off line, nous pourrions le faire. A vrai dire, c’est une question à laquelle nous réfléchissons actuellement.
On sait que la création d’une marque est un processus long et coûteux. C’est encore plus difficile lorsqu’on est un acteur en ligne puisque le client internaute est encore plus zappeur que le client classique. Pour l’instant la question de la communication off line reste ouverte. Disons que pour 2008, nos efforts marketing vont encore se concentrer sur le on line.
TourMaG.com -Est-ce à dire qu’une agence en ligne peut réussir uniquement à travers une présence internet ?
Laurent Curutchet - Il faut trois éléments pour réussir en ligne. Tout d’abord, une démarche marketing intelligente. Nous ne l’allons pas trouvée d’un seul coup. Il a fallu chercher mais maintenant nous contrôlons bien cet aspect essentiel du métier. Nous maîtrisons le trafic.
Deuxième élément, c’est la conversion. Il ne s’agit pas seulement de toucher les gens, il faut encore les amener à acheter. L’offre doit reposer sur la qualité, le prix, la largeur de la gamme proposée.
Le tout porté par une technologie qui doit remonter la réponse rapidement. Et, dernier élément, la magie du processus c’est que les deux éléments, trafic et conversion, doivent marcher en même temps. Tout ceci, bien sûr, nécessite des investissements.
TourMaG.com - Vous annoncez un doublement de votre activité aérien. Cela représente-t-il encore le plus gros de votre activité ?
Laurent Curutchet - En 2005, l’aérien c’était 95% de notre activité. En 2007, notre dépendance à l’aérien n’était plus que de 60% et notre stratégie est de réduire encore ce volume. Nous avons été capables de développer en parallèle les ventes hôtellerie et locations de voitures.
Avant 2007, nous n’avions pas d’outils pour réaliser du package dynamique. Maintenant, nous sommes équipés et nous avons trouvé les bons canaux marketing pour cette activité. D’ailleurs, depuis septembre dernier, nous sommes sur des volumes de vente exponentiels pour ce produit. Et le package dynamique sera une activité significative pour nous en 2008.
TourMaG.com - Avez-vous des projets sur la revente de forfaits ?
Laurent Curutchet - C’est une activité que je rajouterais bien à notre arc. Nous sommes en discussions actuellement avec un partenaire potentiel pour obtenir une solution technique qui permettrait d’accéder directement aux inventaires des tour-opérateurs.
Car il n’est pas question pour nous qui réalisons 90% de nos ventes en full internet de développer un call center pour les ventes tourisme. Si nous n’incluons pas les forfaits sur notre site cette année, ce n’est pas grave. Cette activité, je la considère comme du bonus. Notre ambition n’est pas là.
TourMaG.com - Où est-elle alors ?
Laurent Curutchet - Notre ambition est de continuer à croître plus fort que le marché des agences en ligne. Nous sommes revenus dans le pelotons de tête. Mais maintenant que nous sommes adossés à un groupe qui dispose de moyens financiers et de ressources technologiques en interne, notre vocation est de jouer les tout premiers rôles.
TourMaG.com - Justement, les efforts marketing et technologiques ne sont-ils pas un tonneau des Danaïdes pour une agence en ligne ?
Laurent Curutchet - Avec l’automatisation des processus de ventes, les coûts opérationnels ont tendance à décroître. En fait, les coûts de structure varient peu. Tout est basé sur la croissance. C’est par le volume qu’il y a une performance financière à aller chercher.
TourMaG.com - La concurrence des sites des fournisseurs ne vous gêne-t-elle pas dans cette démarche de croissance?
Laurent Curutchet - Bien sûr que oui, la concurrence est plus rude. Les compagnies aériennes, les hôteliers , les producteurs ont développé leurs sites, c’est de bonne guerre. Il ne faut pas chercher à s’y opposer. Nous devons faire en sorte que les gens préfèrent venir chez nous.
TourMaG.com -Y aura-t-il encore des rapprochements dans le monde des agences en ligne ?
Laurent Curutchet - Le plus gros a été fait ces dernières années. S’il y a des rapprochements, ce sera entre les grands acteurs comme les groupes auxquels les agences en ligne appartiennent aujourd'hui‘hui. Il peut aussi y avoir des rachats de sites spécialisés par des agences plus importantes. Ce ne sera pas significatif.
Laurent Curutchet - Au départ, c’était un choix imposé car nous n’avions tout simplement pas les moyens de le faire. Puis en 2005, nous avons intégré le groupe Cendant dans la section voyage et commerce en ligne.
Puis cette section a été séparée pour devenir Travelport, et depuis l’été 2007, Orbitz Worldwide qui regroupe une vingtaine de marques en ligne dont ebookers fait partie, est coté à la bourse de New York.
Tout cela pour vous dire qu’aujourd hui, nos moyens sont différents. Si nous voulions faire de la communication off line, nous pourrions le faire. A vrai dire, c’est une question à laquelle nous réfléchissons actuellement.
On sait que la création d’une marque est un processus long et coûteux. C’est encore plus difficile lorsqu’on est un acteur en ligne puisque le client internaute est encore plus zappeur que le client classique. Pour l’instant la question de la communication off line reste ouverte. Disons que pour 2008, nos efforts marketing vont encore se concentrer sur le on line.
TourMaG.com -Est-ce à dire qu’une agence en ligne peut réussir uniquement à travers une présence internet ?
Laurent Curutchet - Il faut trois éléments pour réussir en ligne. Tout d’abord, une démarche marketing intelligente. Nous ne l’allons pas trouvée d’un seul coup. Il a fallu chercher mais maintenant nous contrôlons bien cet aspect essentiel du métier. Nous maîtrisons le trafic.
Deuxième élément, c’est la conversion. Il ne s’agit pas seulement de toucher les gens, il faut encore les amener à acheter. L’offre doit reposer sur la qualité, le prix, la largeur de la gamme proposée.
Le tout porté par une technologie qui doit remonter la réponse rapidement. Et, dernier élément, la magie du processus c’est que les deux éléments, trafic et conversion, doivent marcher en même temps. Tout ceci, bien sûr, nécessite des investissements.
TourMaG.com - Vous annoncez un doublement de votre activité aérien. Cela représente-t-il encore le plus gros de votre activité ?
Laurent Curutchet - En 2005, l’aérien c’était 95% de notre activité. En 2007, notre dépendance à l’aérien n’était plus que de 60% et notre stratégie est de réduire encore ce volume. Nous avons été capables de développer en parallèle les ventes hôtellerie et locations de voitures.
Avant 2007, nous n’avions pas d’outils pour réaliser du package dynamique. Maintenant, nous sommes équipés et nous avons trouvé les bons canaux marketing pour cette activité. D’ailleurs, depuis septembre dernier, nous sommes sur des volumes de vente exponentiels pour ce produit. Et le package dynamique sera une activité significative pour nous en 2008.
TourMaG.com - Avez-vous des projets sur la revente de forfaits ?
Laurent Curutchet - C’est une activité que je rajouterais bien à notre arc. Nous sommes en discussions actuellement avec un partenaire potentiel pour obtenir une solution technique qui permettrait d’accéder directement aux inventaires des tour-opérateurs.
Car il n’est pas question pour nous qui réalisons 90% de nos ventes en full internet de développer un call center pour les ventes tourisme. Si nous n’incluons pas les forfaits sur notre site cette année, ce n’est pas grave. Cette activité, je la considère comme du bonus. Notre ambition n’est pas là.
TourMaG.com - Où est-elle alors ?
Laurent Curutchet - Notre ambition est de continuer à croître plus fort que le marché des agences en ligne. Nous sommes revenus dans le pelotons de tête. Mais maintenant que nous sommes adossés à un groupe qui dispose de moyens financiers et de ressources technologiques en interne, notre vocation est de jouer les tout premiers rôles.
TourMaG.com - Justement, les efforts marketing et technologiques ne sont-ils pas un tonneau des Danaïdes pour une agence en ligne ?
Laurent Curutchet - Avec l’automatisation des processus de ventes, les coûts opérationnels ont tendance à décroître. En fait, les coûts de structure varient peu. Tout est basé sur la croissance. C’est par le volume qu’il y a une performance financière à aller chercher.
TourMaG.com - La concurrence des sites des fournisseurs ne vous gêne-t-elle pas dans cette démarche de croissance?
Laurent Curutchet - Bien sûr que oui, la concurrence est plus rude. Les compagnies aériennes, les hôteliers , les producteurs ont développé leurs sites, c’est de bonne guerre. Il ne faut pas chercher à s’y opposer. Nous devons faire en sorte que les gens préfèrent venir chez nous.
TourMaG.com -Y aura-t-il encore des rapprochements dans le monde des agences en ligne ?
Laurent Curutchet - Le plus gros a été fait ces dernières années. S’il y a des rapprochements, ce sera entre les grands acteurs comme les groupes auxquels les agences en ligne appartiennent aujourd'hui‘hui. Il peut aussi y avoir des rachats de sites spécialisés par des agences plus importantes. Ce ne sera pas significatif.
MINI BIO
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Laurent Curutchet, 42 ans, est « tombé dans le chaudron du tourisme » via les assurances. Pendant sept ans, il fut directeur des ventes et marketing d’Europe Assistance. Ce qui lui a permis de prendre contact avec les tour-opérateurs et notamment Look Voyages dont il fut le directeur commercial et marketing. En septembre 2004, il passe à la distribution en ligne en prenant la direction d’ebookers.fr.