TourMaG.com – Que représente très précisément le CEDIV aujourd’hui ?
Adriana Minchella : « Le CEDIV compte aujourd’hui 205 points de vente pour environ 90 licences, ce qui représente une augmentation d’environ 20% par rapport à l’année dernière.
La majorité de nos adhérents est composée de distributeurs (130 sur 205) qui figurent tous dans le GIE CEDIV associé à Manor. Par ailleurs, nous avons une bonne répartition entre agences, groupistes et réceptifs. »
T.M.com – Comment recrutez-vous vos membres ?
A.M. : « Chez nous, le bouche à oreille fonctionne bien. Nous ne faisons absolument pas de prosélytisme. On s’abstient de prospecter car nous disposons d’une toute petite structure qui ne permet pas de nous occuper d’un nombre croissant d’agences. Par ailleurs, notre cheval de bataille n’est pas de débaucher les agences des autres réseaux… »
T.M.com – A côté du GIE désormais érigé en réseau adossé à Manor, pourquoi avoir conservé une structure associative ?
A.M. : « En effet, l’association CEDIV poursuit sa route et compte aujourd’hui 80 adhérents parmi lesquels des franchisés NF, des agences Selectour, etc.
La structure associative nous donne la possibilité notamment de venir en aide aux nouveaux adhérents et de leur apporter un soutien logistique et matériel. »
T.M.com – Quel est votre « plus » par rapport aux autres réseaux et quels sont vos projets ?
A.M. : « Nous allons poursuivre notre mission qui consiste à structurer les agences encore indépendantes que nous évaluons à un millier environ.
En ce qui concerne notre « plus », il vient de notre expérience du terrain et de notre proximité avec les distributeurs.
Tout le travail accompli sur l’ensemble des aspects de la vie de l’entreprise (social, juridique, commercial…) est le reflet précis, vécu et quotidien des difficultés auxquelles se heurtent les indépendants dans leur quotidien.
Le corollaire de cette approche est bien entendu que nous restons accessibles, tous les administrateurs, et qu’il n’y a pas de barrière entre la tête de réseau et les adhérents. »
T.M.com – Vous reconnaissez disposer d’une logistique insuffisante pour accompagner une croissance importante. Quel est le point de rupture ?
Adriana Minchella : « Le CEDIV compte aujourd’hui 205 points de vente pour environ 90 licences, ce qui représente une augmentation d’environ 20% par rapport à l’année dernière.
La majorité de nos adhérents est composée de distributeurs (130 sur 205) qui figurent tous dans le GIE CEDIV associé à Manor. Par ailleurs, nous avons une bonne répartition entre agences, groupistes et réceptifs. »
T.M.com – Comment recrutez-vous vos membres ?
A.M. : « Chez nous, le bouche à oreille fonctionne bien. Nous ne faisons absolument pas de prosélytisme. On s’abstient de prospecter car nous disposons d’une toute petite structure qui ne permet pas de nous occuper d’un nombre croissant d’agences. Par ailleurs, notre cheval de bataille n’est pas de débaucher les agences des autres réseaux… »
T.M.com – A côté du GIE désormais érigé en réseau adossé à Manor, pourquoi avoir conservé une structure associative ?
A.M. : « En effet, l’association CEDIV poursuit sa route et compte aujourd’hui 80 adhérents parmi lesquels des franchisés NF, des agences Selectour, etc.
La structure associative nous donne la possibilité notamment de venir en aide aux nouveaux adhérents et de leur apporter un soutien logistique et matériel. »
T.M.com – Quel est votre « plus » par rapport aux autres réseaux et quels sont vos projets ?
A.M. : « Nous allons poursuivre notre mission qui consiste à structurer les agences encore indépendantes que nous évaluons à un millier environ.
En ce qui concerne notre « plus », il vient de notre expérience du terrain et de notre proximité avec les distributeurs.
Tout le travail accompli sur l’ensemble des aspects de la vie de l’entreprise (social, juridique, commercial…) est le reflet précis, vécu et quotidien des difficultés auxquelles se heurtent les indépendants dans leur quotidien.
Le corollaire de cette approche est bien entendu que nous restons accessibles, tous les administrateurs, et qu’il n’y a pas de barrière entre la tête de réseau et les adhérents. »
T.M.com – Vous reconnaissez disposer d’une logistique insuffisante pour accompagner une croissance importante. Quel est le point de rupture ?
Autres articles
A.M. : « Aujourd’hui et compte tenu de notre organisation, nous ne pouvons aller au-delà de 250 points de vente. C’est la taille maximale qui est prévue par rapport à nos capacités actuelles… »
T.M.com – Vous êtes à la croisée des chemins. Quels choix privilégiez-vous : passer la vitesse supérieure ou garder le statu quo actuel ?
A.M. : « C’est en effet un débat que nous avons actuellement au sein du réseau. Passer un cap supérieur c’est aussi prendre le risque de perdre son âme et ce qui fait l’originalité de notre mouvement. Nous y réfléchissons beaucoup.
Cependant, compte tenu du nombre croissant des nos adhérents et des « chantiers » actuellement en cours, nous devrons trancher rapidement cette question. Je pense que ce sera chose faite d’ici la prochaine édition de Top Resa en septembre… »
T.M.com – Comment fonctionne le référencement du GIE CEDIV ?
A.M. : « Le référencement des producteurs a été délégué à Manor qui en compte une vingtaine. Nous avons donc les mêmes fournisseurs, hormis quelques TO régionaux que nous pouvons référencer par nous-mêmes en fonction de la complémentarité recherchée. »
T.M.com – Précisément, comment se passent les relations avec Manor ?
A.M. : « Cela se passe très bien. Les agences sont ravies de ce partenariat. »
T.M.com – Combien coûte l’adhésion au GIE CEDIV ?
A.M. : « La cotisation au GIE représente 500 euros/an par licence + 100 euros par point de vente. »
T.M.com – Où en êtes-vous en ce qui concerne vos divers chantiers : centrale de règlement, labellisation, portail internet… ?
A.M. : « Nous sommes actuellement en discussions avec deux opérateurs : la banque Intesa et Amadeus pour MoneyDirect (lire). Le produit d’Amadeus semble mieux adapté à notre structure. La décision sera prise et annoncée à Top Resa pour un démarrage en janvier 2008. Manor suit aussi ce dossier de près.
T.M.com – Vous êtes à la croisée des chemins. Quels choix privilégiez-vous : passer la vitesse supérieure ou garder le statu quo actuel ?
A.M. : « C’est en effet un débat que nous avons actuellement au sein du réseau. Passer un cap supérieur c’est aussi prendre le risque de perdre son âme et ce qui fait l’originalité de notre mouvement. Nous y réfléchissons beaucoup.
Cependant, compte tenu du nombre croissant des nos adhérents et des « chantiers » actuellement en cours, nous devrons trancher rapidement cette question. Je pense que ce sera chose faite d’ici la prochaine édition de Top Resa en septembre… »
T.M.com – Comment fonctionne le référencement du GIE CEDIV ?
A.M. : « Le référencement des producteurs a été délégué à Manor qui en compte une vingtaine. Nous avons donc les mêmes fournisseurs, hormis quelques TO régionaux que nous pouvons référencer par nous-mêmes en fonction de la complémentarité recherchée. »
T.M.com – Précisément, comment se passent les relations avec Manor ?
A.M. : « Cela se passe très bien. Les agences sont ravies de ce partenariat. »
T.M.com – Combien coûte l’adhésion au GIE CEDIV ?
A.M. : « La cotisation au GIE représente 500 euros/an par licence + 100 euros par point de vente. »
T.M.com – Où en êtes-vous en ce qui concerne vos divers chantiers : centrale de règlement, labellisation, portail internet… ?
A.M. : « Nous sommes actuellement en discussions avec deux opérateurs : la banque Intesa et Amadeus pour MoneyDirect (lire). Le produit d’Amadeus semble mieux adapté à notre structure. La décision sera prise et annoncée à Top Resa pour un démarrage en janvier 2008. Manor suit aussi ce dossier de près.
En ce qui concerne la labellisation, nous travaillons sur le projet de « On s’appelle demain » (Cf. encadré) qui vient de nous être présenté. Au cas où nous adopterions la dénomination « Les Compagnons du Voyage », cela pourrait s’appliquer à une communication globale pour l’ensemble des membres.
Bien entendu, cela irait aussi avec l’adoption d’une charte de qualité, etc. Nous planchons sur le sujet mais, là encore, la décision n’est pas prise. Les administrateurs doivent voter aussi…
En ce qui concerne notre portail internet, qui permettra à chaque agence de posséder son propre site, nous sommes bien avancés.
Il ne s’agit pas de concurrencer les grands acteurs de la vente en ligne mais de permettre à nos distributeurs d’avoir un outil pour la mise en relation avec leur clientèle... »
T.M.com – Au chapitre des projets vous avez aussi inscrit la création d’un annuaire des réceptifs ?
A.M. : « En effet, c’est une demande qui émane des agences adhérentes qui souhaitent, lorsqu’elles veulent travailler avec un réceptif, en connaître la fiabilité. »
T.M.com – Combien de personnes ont participé à ce 2e Convenc’Tour et qu’en avez-vous pensé ?
A.M. : « Nous avons eu 90 participants et 56 points de vente représentés. Cette convention préparée par Nouveaux Contients nous a permis de concilier découverte, relationnel et travail. J’ai trouvé qu’il y avait une belle participation, animée et active. La formule croisière qui permet des échanges a plu et nous avons eu une très bonne ambiance. »
T.M.com – Que représente le budget d’une Convention comme celle-ci et qui finance ?
A.M. : « L’ensemble a été financé par l’Office de tourisme d’Egypte, les fournisseurs et les agences de voyages. Quant au budget d’un évènement de ce type il représente 50 000 euros. »
T.M.com – Que pensez-vous des relations toujours plus tendues entre fournisseurs et distributeurs ?
A.M. : « Je comprends que les producteurs attendent et veuillent du chiffre d’affaires. Mais si les réseaux ne leur apportent rien, il faut que les TO aient le courage d’arrêter… »
Bien entendu, cela irait aussi avec l’adoption d’une charte de qualité, etc. Nous planchons sur le sujet mais, là encore, la décision n’est pas prise. Les administrateurs doivent voter aussi…
En ce qui concerne notre portail internet, qui permettra à chaque agence de posséder son propre site, nous sommes bien avancés.
Il ne s’agit pas de concurrencer les grands acteurs de la vente en ligne mais de permettre à nos distributeurs d’avoir un outil pour la mise en relation avec leur clientèle... »
T.M.com – Au chapitre des projets vous avez aussi inscrit la création d’un annuaire des réceptifs ?
A.M. : « En effet, c’est une demande qui émane des agences adhérentes qui souhaitent, lorsqu’elles veulent travailler avec un réceptif, en connaître la fiabilité. »
T.M.com – Combien de personnes ont participé à ce 2e Convenc’Tour et qu’en avez-vous pensé ?
A.M. : « Nous avons eu 90 participants et 56 points de vente représentés. Cette convention préparée par Nouveaux Contients nous a permis de concilier découverte, relationnel et travail. J’ai trouvé qu’il y avait une belle participation, animée et active. La formule croisière qui permet des échanges a plu et nous avons eu une très bonne ambiance. »
T.M.com – Que représente le budget d’une Convention comme celle-ci et qui finance ?
A.M. : « L’ensemble a été financé par l’Office de tourisme d’Egypte, les fournisseurs et les agences de voyages. Quant au budget d’un évènement de ce type il représente 50 000 euros. »
T.M.com – Que pensez-vous des relations toujours plus tendues entre fournisseurs et distributeurs ?
A.M. : « Je comprends que les producteurs attendent et veuillent du chiffre d’affaires. Mais si les réseaux ne leur apportent rien, il faut que les TO aient le courage d’arrêter… »
« Les Compagnons du voyage » : un label et une charte
Samuel Caudroy et Benoît Clenet, responsables de l’Agence de communication « On s’appelle demain », ont présenté lors du 2e Convenc’Tour du Cediv en Egypte, un projet de labellisation pour le réseau basé sur la marque « les Compagnons du voyage ».
Le choix de ce leitmotiv qui vise « la satisfaction du client avant tout », fait référence au compagnonnage, système et filière de formation qui permet aux ouvriers de devenir des experts dans leur métier au terme d’un apprentissage à la durée variable.
« Ce terme, rappelle Samuel Caudroy, évoque l’excellence dans le métier, le meilleur ouvrier de France. C’est une définition sympathique qui vise à placer la marque et l’enseigne au niveau local et à la différencier des réseaux industriels… »
Cette marque irait de paire avec une charte d’engagement. « Un label n’a de valeur que si l’on est un expert, rappelle Brigitte Jeanjirard, administrateur. Nous avons des engagements vis-à-vis de nos clients mais les fournisseurs en auront également à notre égard. On ne labelisera pas les agences qui ne respecteront pas la charte… pas plus que les fournisseurs ! »
Le choix de ce leitmotiv qui vise « la satisfaction du client avant tout », fait référence au compagnonnage, système et filière de formation qui permet aux ouvriers de devenir des experts dans leur métier au terme d’un apprentissage à la durée variable.
« Ce terme, rappelle Samuel Caudroy, évoque l’excellence dans le métier, le meilleur ouvrier de France. C’est une définition sympathique qui vise à placer la marque et l’enseigne au niveau local et à la différencier des réseaux industriels… »
Cette marque irait de paire avec une charte d’engagement. « Un label n’a de valeur que si l’on est un expert, rappelle Brigitte Jeanjirard, administrateur. Nous avons des engagements vis-à-vis de nos clients mais les fournisseurs en auront également à notre égard. On ne labelisera pas les agences qui ne respecteront pas la charte… pas plus que les fournisseurs ! »