Rphaël Torro : "Nous devons pour cela renforcer les échanges et remontées d'informations avec les adhérents. Nous relever de ces deux années de crise ne sera pas facile, et c'est en restant unis et solidaires que nous trouverons des solutions pour notre avenir." - DR
TourMaG : Pourquoi souhaitez-vous vous présenter au poste d'administrateur de l'APST. Quelles sont vos motivations ?
Raphaël Torro : Cela fait bientôt 20 ans que j'entreprends dans notre merveilleux monde des voyages, d'abord fournisseur-spectateur au travers de SpeedMedia en proposant des technologies, puis de plus en plus acteur avec Resaneo puis Quartier Libre.
J'ai pu beaucoup observer et comprendre notre environnement, et je pense maintenant pouvoir apporter mon avis et partager mon avis.
Notre fonctionnement et nos garanties doivent continuer de s’adapter à notre environnement économique et à la compétition qui devient mondiale, dans le respect des règles édictées par l'Union Européenne.
Nous devons pour cela renforcer les échanges et remontées d'informations avec les adhérents. Nous relever de ces deux années de crise ne sera pas facile, et c'est en restant unis et solidaires que nous trouverons des solutions pour notre avenir.
TourMaG : Souhaitez-vous vous présenter à la présidence ?
Raphaël Torro : Non.
TourMaG : Quelles sont vos priorités pour l’APST ?
Raphaël Torro : L'une de mes priorités c'est la digitalisation pour permettre une information toujours plus à jour pour anticiper au mieux les difficultés.
TourMaG : Que pensez-vous des changements de statuts. Est-ce que cela était nécessaire ?
Raphaël Torro : Oui il faut s'adapter aux contraintes réglementaires.
Raphaël Torro : Cela fait bientôt 20 ans que j'entreprends dans notre merveilleux monde des voyages, d'abord fournisseur-spectateur au travers de SpeedMedia en proposant des technologies, puis de plus en plus acteur avec Resaneo puis Quartier Libre.
J'ai pu beaucoup observer et comprendre notre environnement, et je pense maintenant pouvoir apporter mon avis et partager mon avis.
Notre fonctionnement et nos garanties doivent continuer de s’adapter à notre environnement économique et à la compétition qui devient mondiale, dans le respect des règles édictées par l'Union Européenne.
Nous devons pour cela renforcer les échanges et remontées d'informations avec les adhérents. Nous relever de ces deux années de crise ne sera pas facile, et c'est en restant unis et solidaires que nous trouverons des solutions pour notre avenir.
TourMaG : Souhaitez-vous vous présenter à la présidence ?
Raphaël Torro : Non.
TourMaG : Quelles sont vos priorités pour l’APST ?
Raphaël Torro : L'une de mes priorités c'est la digitalisation pour permettre une information toujours plus à jour pour anticiper au mieux les difficultés.
TourMaG : Que pensez-vous des changements de statuts. Est-ce que cela était nécessaire ?
Raphaël Torro : Oui il faut s'adapter aux contraintes réglementaires.
Je rejoins la position d'incompréhension sur la garantie illimitée
Autres articles
-
Avoirs, voyages annulés : de nouvelles obligations pour les garants 🔑
-
L'APST va déménager dans le 8e arrondissement de Paris
-
Faillite FTI : plus de 10 M€ remboursés en Allemagne par le fonds de garantie ?🔑
-
Alpes Maritimes : Passion Voyages en liquidation judiciaire
-
Garantie financière : où en est le retrait d'Atradius ? 🔑
TourMaG : Est-ce que le renforcement des contre garanties est une bonne chose ?
Raphaël Torro : Oui dans l'état actuel de la réglementation et des risques que porte l'APST en conséquent.
Je rejoins en revanche la position d'incompréhension sur la garantie illimitée des fonds déposés, même les banques ont un plafond de garantie sur les dépôts, par client !
Introduire une notion de garantie des fonds par client permettrait de revenir à des calculs de coût maximum pour les assureurs, aucun assureur ne sait faire de calcul de risque fiable quand son risque est "illimité" sans remise en cause de ce principe, les garanties et contre garanties seront toujours plus fortes.
TourMaG : Comment s'assurer du suivi des entreprises à risque et prévenir les risques ?
Raphaël Torro : Il faut un suivi mensuel. Nos entreprises savent faire chaque mois des déclarations de chiffre d'affaires pour la TVA, il doit être possible de mettre en place une plateforme numérique sur laquelle les adhérents déclarent quelques chiffres clés comme leur chiffre d'affaires et leurs encaissements du mois.
Ce sera forcément une contrainte mais ces quelques minutes de temps et la transparence de l'information doivent permettre un meilleur contrôle des risques, et au final moins de défaillances.
Et sur le principe de la mutualisation, dans le temps, s'il y a moins de défaillances à financer alors il y a moins de cotisations à exiger.
Raphaël Torro : Oui dans l'état actuel de la réglementation et des risques que porte l'APST en conséquent.
Je rejoins en revanche la position d'incompréhension sur la garantie illimitée des fonds déposés, même les banques ont un plafond de garantie sur les dépôts, par client !
Introduire une notion de garantie des fonds par client permettrait de revenir à des calculs de coût maximum pour les assureurs, aucun assureur ne sait faire de calcul de risque fiable quand son risque est "illimité" sans remise en cause de ce principe, les garanties et contre garanties seront toujours plus fortes.
TourMaG : Comment s'assurer du suivi des entreprises à risque et prévenir les risques ?
Raphaël Torro : Il faut un suivi mensuel. Nos entreprises savent faire chaque mois des déclarations de chiffre d'affaires pour la TVA, il doit être possible de mettre en place une plateforme numérique sur laquelle les adhérents déclarent quelques chiffres clés comme leur chiffre d'affaires et leurs encaissements du mois.
Ce sera forcément une contrainte mais ces quelques minutes de temps et la transparence de l'information doivent permettre un meilleur contrôle des risques, et au final moins de défaillances.
Et sur le principe de la mutualisation, dans le temps, s'il y a moins de défaillances à financer alors il y a moins de cotisations à exiger.
Je pense que des échanges réguliers avec les autorités sont une bonne chose
TourMaG : Etes-vous inquiet pour la réassurance publique ?
Raphaël Torro : oui et non. J'ai pu assister aux explications de Mr Dugardin au forum du SETO. Il reste des points de détails techniques mais importants pour la validation définitive de cette réassurance publique, qui permettra aux acteurs comme l'APST d'exercer sereinement.
Derrière cela, l'Etat reste responsable en tout dernier recours quoiqu’il arrive, et je ne doute pas qu'il interviendrait dans le scénario catastrophe d'une faillite importante entre maintenant et la mise en place effective de la réassurance publique.
TourMaG : Vous attendez-vous à devoir davantage travailler avec les autorités de tutelles ?
Raphaël Torro : oui, je pense que des échanges réguliers avec les autorités sont une bonne chose.
Raphaël Torro : oui et non. J'ai pu assister aux explications de Mr Dugardin au forum du SETO. Il reste des points de détails techniques mais importants pour la validation définitive de cette réassurance publique, qui permettra aux acteurs comme l'APST d'exercer sereinement.
Derrière cela, l'Etat reste responsable en tout dernier recours quoiqu’il arrive, et je ne doute pas qu'il interviendrait dans le scénario catastrophe d'une faillite importante entre maintenant et la mise en place effective de la réassurance publique.
TourMaG : Vous attendez-vous à devoir davantage travailler avec les autorités de tutelles ?
Raphaël Torro : oui, je pense que des échanges réguliers avec les autorités sont une bonne chose.
Retrouvez toutes les interviews des candidats au poste d'administrateur de l'APST en cliquant ici