Emilie Dumont (Digitrips) : Emilie est une sacrée bosseuse, brillante, solide et qui manifestement raisonne plus vite que les autres. Donc non, rien ne tombe du ciel. - DR TM
Emilie appartient à ces femmes chics qu’on jalouse toutes un peu. Less is more et pourtant elle crève l’écran ! En plus, elle est franchement sympathique, ce qui n’est pas une surprise.
Désormais dans le trio de tête de Digitrips (MisterFly), il faut au moins une nana comme elle pour s’imposer discrètement mais sûrement, aux côtés de ses célèbres patrons. Femme chic, de choc donc.
Bon, elle voudrait nous faire croire que sa vie est banale, ordinaire. Qu’elle n’a pas de mérite, qu'elle a toujours eu beaucoup de chance et que les choses sont faciles. Tu parles ! Explication de texte : sa chance, en fait, c’est du travail.
Emilie est une sacrée bosseuse, brillante, solide et qui manifestement raisonne plus vite que les autres. Donc non, rien ne tombe du ciel. Désolée pour ceux qui pourraient le croire. Ensuite elle est armée d’une force de caractère redoutable mais qu’elle ne porte pas en étendard. Et comme elle est tout sauf prétentieuse... ça surprend. Forcément.
Il y a surtout chez elle un besoin viscéral, à peine avoué : le besoin d’apprendre, de se dépasser, de se fixer des objectifs. Elle avance en protégeant sa liberté et son épanouissement, à l’ombre des projets qui la motivent et boostée par ceux qui les incarnent pleinement, avec confiance et charisme. Pour ça, elle est servie chez MisterFly !
Désormais dans le trio de tête de Digitrips (MisterFly), il faut au moins une nana comme elle pour s’imposer discrètement mais sûrement, aux côtés de ses célèbres patrons. Femme chic, de choc donc.
Bon, elle voudrait nous faire croire que sa vie est banale, ordinaire. Qu’elle n’a pas de mérite, qu'elle a toujours eu beaucoup de chance et que les choses sont faciles. Tu parles ! Explication de texte : sa chance, en fait, c’est du travail.
Emilie est une sacrée bosseuse, brillante, solide et qui manifestement raisonne plus vite que les autres. Donc non, rien ne tombe du ciel. Désolée pour ceux qui pourraient le croire. Ensuite elle est armée d’une force de caractère redoutable mais qu’elle ne porte pas en étendard. Et comme elle est tout sauf prétentieuse... ça surprend. Forcément.
Il y a surtout chez elle un besoin viscéral, à peine avoué : le besoin d’apprendre, de se dépasser, de se fixer des objectifs. Elle avance en protégeant sa liberté et son épanouissement, à l’ombre des projets qui la motivent et boostée par ceux qui les incarnent pleinement, avec confiance et charisme. Pour ça, elle est servie chez MisterFly !
"Elle a besoin d’apprendre, de se dépasser, de se fixer des objectifs"
Ses bases-arrières ont des prénoms : Max, Clément et Alexis. Un mari, deux ados. Une famille. Et sinon, les mêmes potes depuis des années. Emilie s’amuse en écoutant Florence Foresti qui raconte assez bien les vicissitudes des mamans d’ados que nous sommes. On n’a pas vu passer le temps.
Et on reste parfois un peu décontenancé. D’une manière générale, elle estime qu’on est plus à l’écoute de la vie de famille des collaborateurs depuis une petite dizaine d’années. La technologie nous offre la souplesse de recourir ainsi au télétravail et de gérer son temps différemment. Mais elle précise avec justesse : « le télétravail n’est pas adapté à tout le monde ni à tous les métiers. Et souplesse ne veut pas dire rogner sur l’exigence ». Très honnête de sa part.
Elle est tellement exigeante avec elle-même au départ qu’elle est en droit de l’attendre de la part des autres. Elle est lucide aussi. Oui, elle a connu des hauts et des bas au fil de son parcours professionnel. Oui, elle concède tout à fait qu’élever des enfants et assumer une carrière nécessitent des sacrifices et une organisation de folie.
Carrément schizophrénique parfois. Surtout qu’à l’époque où elle est jeune maman, ses collègues « de bureau » ne sont que des hommes qui dirigent des points de vente et des garages automobiles aux quatre coins de l’Europe. Autrement dit, l’opposition des genres. Mais il faut savoir ce qu’on veut.
Et on reste parfois un peu décontenancé. D’une manière générale, elle estime qu’on est plus à l’écoute de la vie de famille des collaborateurs depuis une petite dizaine d’années. La technologie nous offre la souplesse de recourir ainsi au télétravail et de gérer son temps différemment. Mais elle précise avec justesse : « le télétravail n’est pas adapté à tout le monde ni à tous les métiers. Et souplesse ne veut pas dire rogner sur l’exigence ». Très honnête de sa part.
Elle est tellement exigeante avec elle-même au départ qu’elle est en droit de l’attendre de la part des autres. Elle est lucide aussi. Oui, elle a connu des hauts et des bas au fil de son parcours professionnel. Oui, elle concède tout à fait qu’élever des enfants et assumer une carrière nécessitent des sacrifices et une organisation de folie.
Carrément schizophrénique parfois. Surtout qu’à l’époque où elle est jeune maman, ses collègues « de bureau » ne sont que des hommes qui dirigent des points de vente et des garages automobiles aux quatre coins de l’Europe. Autrement dit, l’opposition des genres. Mais il faut savoir ce qu’on veut.
"La question n’est pas autour de la place des femmes en entreprise mais bien autour de celle des hommes à la maison"
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Oui encore, quand on est dans ce tempo, on oublie l’idée même d’aller faire du sport ou des séances shopping entre copines. On est loin de la « dream life » des réseaux sociaux. Ce n’est pas tant une question de parité que de savoir placer le curseur des priorités.
De toutes les façons, pour elle, c’est un non sujet : « La question n’est pas la place des femmes en entreprise mais bien celle des hommes à la maison ». Autrement dit : le partage des tâches domestiques. Point. C’est assez clair non ? On en rit.
A présent les enfants sont donc devenus des ados qui pensent qu’elle devrait reprendre le piano. Elle est contente déjà, de son côté, d’avoir retrouvé enfin le temps de monter à cheval le week-end. Sa bulle à elle.
Autre temps fort : le déjeuner du mercredi avec son cadet. C’est chouette ce moment mère/ fils. On a bien compris cette fois que le temps va passer vite. Or le temps pour Emilie c’est précieux et ce n’est pas son truc de le gâcher : elle a envie de faire tellement de choses à la fois… L’industrie du tourisme qu’elle découvre la passionne.
Les sujets de réflexion y sont multiples et le voyage essentiel. Il est un trait d’union vers l’autre ; il permet de comprendre que notre manière d’envisager le monde n’est pas la seule option possible. Que se plaindre en France peut sembler parfois déplacé quand on regarde sérieusement ce qui nous entoure. Et le malheur ailleurs.
Bref, Emilie Dumont est une femme ok mais ce n’est pas du tout le sujet. Et simple ne veut pas dire ordinaire. C’est même tout le contraire et tant mieux. Le relief lui donne du caractère.
De toutes les façons, pour elle, c’est un non sujet : « La question n’est pas la place des femmes en entreprise mais bien celle des hommes à la maison ». Autrement dit : le partage des tâches domestiques. Point. C’est assez clair non ? On en rit.
A présent les enfants sont donc devenus des ados qui pensent qu’elle devrait reprendre le piano. Elle est contente déjà, de son côté, d’avoir retrouvé enfin le temps de monter à cheval le week-end. Sa bulle à elle.
Autre temps fort : le déjeuner du mercredi avec son cadet. C’est chouette ce moment mère/ fils. On a bien compris cette fois que le temps va passer vite. Or le temps pour Emilie c’est précieux et ce n’est pas son truc de le gâcher : elle a envie de faire tellement de choses à la fois… L’industrie du tourisme qu’elle découvre la passionne.
Les sujets de réflexion y sont multiples et le voyage essentiel. Il est un trait d’union vers l’autre ; il permet de comprendre que notre manière d’envisager le monde n’est pas la seule option possible. Que se plaindre en France peut sembler parfois déplacé quand on regarde sérieusement ce qui nous entoure. Et le malheur ailleurs.
Bref, Emilie Dumont est une femme ok mais ce n’est pas du tout le sujet. Et simple ne veut pas dire ordinaire. C’est même tout le contraire et tant mieux. Le relief lui donne du caractère.
Sophie Baillot - photo Maya Angelsen
Entrepreneuse, directrice générale du tour-opérateur UOC - Un Océan de Croisières, de CUNARD France et de l’agence de communication SO BETWEEN, Sophie Baillot est la créatrice du « Mag-Effets de style/Créateur de Tentations ».
Engagée au sein de différentes instances du tourisme (SETO, EDV, Visit USA, CLIA…), Sophie participe à l’association Femmes du Tourisme. Elle rédige régulièrement des chroniques dans MANAGEMENT et CAPITAL et rejoint TOURMAG pour une galerie de portraits de femmes de l’industrie du tourisme et des loisirs.
Engagée au sein de différentes instances du tourisme (SETO, EDV, Visit USA, CLIA…), Sophie participe à l’association Femmes du Tourisme. Elle rédige régulièrement des chroniques dans MANAGEMENT et CAPITAL et rejoint TOURMAG pour une galerie de portraits de femmes de l’industrie du tourisme et des loisirs.