Dans le cadre d’une recherche d’emploi, ou d’un poste à pourvoir, le réseau professionnel semble être un allié fiable. - Depositphotos
La force d’un réseau est à prendre au sérieux.
Dans une recherche d’emploi, on a parfois tendance à le négliger, pourtant, créer et développer son réseau est indispensable.
Et pour cause, selon le site Keycopt, réseau de cooptation dédié au recrutement des cadres, seules 30% des offres d’emploi sont diffusées et accessibles à tous via des journaux, réseaux sociaux, agences d’intérim.
Il existe donc un important marché secondaire de l’emploi auquel seul un bon réseau permet d’accéder.
« Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration recrute principalement via le réseau », affirme Christine Galdo, ancienne DRH d’un établissement Best Western en Suisse, à la tête du cabinet Coaching Transition.
« Le réseau est l’ancien bouche-à-oreille. Auparavant très local, il s’est développé avec Internet et les réseaux sociaux », précise celle qui est désormais coach en reconversion professionnelle et en accompagnement des jeunes.
Dans une recherche d’emploi, on a parfois tendance à le négliger, pourtant, créer et développer son réseau est indispensable.
Et pour cause, selon le site Keycopt, réseau de cooptation dédié au recrutement des cadres, seules 30% des offres d’emploi sont diffusées et accessibles à tous via des journaux, réseaux sociaux, agences d’intérim.
Il existe donc un important marché secondaire de l’emploi auquel seul un bon réseau permet d’accéder.
« Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration recrute principalement via le réseau », affirme Christine Galdo, ancienne DRH d’un établissement Best Western en Suisse, à la tête du cabinet Coaching Transition.
« Le réseau est l’ancien bouche-à-oreille. Auparavant très local, il s’est développé avec Internet et les réseaux sociaux », précise celle qui est désormais coach en reconversion professionnelle et en accompagnement des jeunes.
Comment se créer un réseau ? Le développer ? En profiter ?
Christine Galdo, coach en reconversion professionnelle et en accompagnement des jeunes, à la tête du cabinet Coaching Transition. - DR Christine Galdo
Essentiel, il se construit dans la durée, à travers les expériences vécues, son environnement, son entourage…
Pour cela, Christine Galdo préconise de le construire et de l’alimenter pour pouvoir s’appuyer dessus quand on en a besoin, sinon il s’éteint. Il évolue en permanence.
Comment activer son réseau en cas de recherche d’emploi ? « La première chose à faire est de parler de votre recherche ! Pour qu’ils vous aident, il faut que les gens sachent que vous cherchez un job », poursuit la spécialiste des ressources humaines.
Premier conseil pour le développer et l'entretenir : travailler son image et sa réputation, notamment sa "e-reputation".
Pour ce faire, il est primordial de soigner ses publications sur les réseaux… « Il y a tout une image à construire, car les gens ne vous connaîtront qu’à travers ce qui est partagé. »
Ensuite : garder de bonnes relations avec ses précédents employeurs, collègues et entreprises.
« Les collègues d’aujourd’hui peuvent être vos employeurs de demain », souligne Christine Galdo. Toutefois, « le premier réseau est celui qui se constitue pendant les études. Ce n’est pas pour rien qu’il existe des associations d'anciens.»
Enfin, alimenter son réseau sans intérêt, en donnant des nouvelles à ses anciens collègues, en publiant des articles sur les réseaux sociaux, en participant à des afterworks, ou tout simplement en tenant au courant ses voisins et amis de son évolution professionnelle.
« Il ne faut pas négliger les proches. Ils peuvent eux aussi vous recommander », ajoute la coach.
Pour cela, Christine Galdo préconise de le construire et de l’alimenter pour pouvoir s’appuyer dessus quand on en a besoin, sinon il s’éteint. Il évolue en permanence.
Comment activer son réseau en cas de recherche d’emploi ? « La première chose à faire est de parler de votre recherche ! Pour qu’ils vous aident, il faut que les gens sachent que vous cherchez un job », poursuit la spécialiste des ressources humaines.
Premier conseil pour le développer et l'entretenir : travailler son image et sa réputation, notamment sa "e-reputation".
Pour ce faire, il est primordial de soigner ses publications sur les réseaux… « Il y a tout une image à construire, car les gens ne vous connaîtront qu’à travers ce qui est partagé. »
Ensuite : garder de bonnes relations avec ses précédents employeurs, collègues et entreprises.
« Les collègues d’aujourd’hui peuvent être vos employeurs de demain », souligne Christine Galdo. Toutefois, « le premier réseau est celui qui se constitue pendant les études. Ce n’est pas pour rien qu’il existe des associations d'anciens.»
Enfin, alimenter son réseau sans intérêt, en donnant des nouvelles à ses anciens collègues, en publiant des articles sur les réseaux sociaux, en participant à des afterworks, ou tout simplement en tenant au courant ses voisins et amis de son évolution professionnelle.
« Il ne faut pas négliger les proches. Ils peuvent eux aussi vous recommander », ajoute la coach.
La cooptation, un gage de qualité ?
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Que gagne l’entreprise à faire appel au réseau ?
Si certains y voient une injustice, en pensant « piston » plutôt que recommandation, d’autres y voient les fruits d’un travail de fond, la récompense d’actions engagées sur le long terme, avec une once d’opportunisme.
Pour l’employeur, le premier avantage est le gain de temps. « La personne qui postule aura eu des informations via l’employé, elle saura déjà où elle met les pieds.
Ensuite, la cooptation est une marque de confiance auprès du collaborateur, cela favorise la marque employeur. Peu de gens prendront le risque de recommander quelqu’un qui ne serait pas à la hauteur », précise Christine Galdo.
« C’est un levier important pour le recrutement de conseillers voyages d'affaires, explique Nicole Le Calvez, directrice des ressources humaines chez Frequent Flyer. 80% des candidats ont été cooptés par des personnes actuellement en poste. C’est pourquoi nous ne rencontrons pas de difficultés à recruter sur ces postes.
Nous récompensons la personne qui a coopté un candidat par une prime à l’arrivée de la recrue, puis à sa confirmation, qui s’élève au total à 600€. »
Idem chez le tour-opérateur Worldia, spécialiste du sur-mesure, qui affiche un taux de cooptation de 20%.
Si certains y voient une injustice, en pensant « piston » plutôt que recommandation, d’autres y voient les fruits d’un travail de fond, la récompense d’actions engagées sur le long terme, avec une once d’opportunisme.
Pour l’employeur, le premier avantage est le gain de temps. « La personne qui postule aura eu des informations via l’employé, elle saura déjà où elle met les pieds.
Ensuite, la cooptation est une marque de confiance auprès du collaborateur, cela favorise la marque employeur. Peu de gens prendront le risque de recommander quelqu’un qui ne serait pas à la hauteur », précise Christine Galdo.
« C’est un levier important pour le recrutement de conseillers voyages d'affaires, explique Nicole Le Calvez, directrice des ressources humaines chez Frequent Flyer. 80% des candidats ont été cooptés par des personnes actuellement en poste. C’est pourquoi nous ne rencontrons pas de difficultés à recruter sur ces postes.
Nous récompensons la personne qui a coopté un candidat par une prime à l’arrivée de la recrue, puis à sa confirmation, qui s’élève au total à 600€. »
Idem chez le tour-opérateur Worldia, spécialiste du sur-mesure, qui affiche un taux de cooptation de 20%.