La flexibilité des horaires, la formation, le développement personnel, la considération de l’individu ou encore le télétravail sont devenus des facteurs décisifs dans la rétention des salariés. - Depositphotos
Dans un contexte économique difficile, il devient essentiel d’optimiser la gestion des ressources humaines, en fidélisant ses salariés.
Recruter un nouveau salarié peut être chronophage, peut également coûter cher à une entreprise. Le temps d’adaptation au poste de la nouvelle recrue limite sa productivité et son efficacité instantanée par rapport à un salarié déjà habitué au poste.
De plus, un fort taux de turn-over a un impact négatif sur l’entreprise. Un climat social détérioré aura un impact sur le moral et la motivation des salariés.
Autant de motivation pour l’entrepreneur à bien gérer son capital humain, et à mettre en place une politique de fidélisation des salariés.
« La stratégie dépendra des typologies de poste. Mais il est certain qu’adopter une stratégie de fidélisation de ses salariés est d’autant plus indispensable sur un marché tendu de l’emploi , tel que celui de l’industrie du tourisme », souligne Albane Prieto, directrice des fonctions permanentes au sein du cabinet de recrutement spécialisé Robert Half.
Une fois le constat effectué, quelle stratégie mettre en place pour fidéliser ses collaborateurs ?
Recruter un nouveau salarié peut être chronophage, peut également coûter cher à une entreprise. Le temps d’adaptation au poste de la nouvelle recrue limite sa productivité et son efficacité instantanée par rapport à un salarié déjà habitué au poste.
De plus, un fort taux de turn-over a un impact négatif sur l’entreprise. Un climat social détérioré aura un impact sur le moral et la motivation des salariés.
Autant de motivation pour l’entrepreneur à bien gérer son capital humain, et à mettre en place une politique de fidélisation des salariés.
« La stratégie dépendra des typologies de poste. Mais il est certain qu’adopter une stratégie de fidélisation de ses salariés est d’autant plus indispensable sur un marché tendu de l’emploi , tel que celui de l’industrie du tourisme », souligne Albane Prieto, directrice des fonctions permanentes au sein du cabinet de recrutement spécialisé Robert Half.
Une fois le constat effectué, quelle stratégie mettre en place pour fidéliser ses collaborateurs ?
Quelles sont les attentes des salariés aujourd’hui ?
Albane Prieto, directrice des fonctions permanentes au sein du cabinet de recrutement spécialisé Robert Half. - DR Robert Half
Si le salaire reste un critère important dans le choix d’un emploi, elle n’est pas la seule motivation du salarié à rester ou quitter l’entreprise.
« La rémunération est très corrélée à l’évolution. Auparavant, la règle était d’attendre quelques années avant de pouvoir évoluer, aujourd’hui, ce n’est plus le cas », explique Albane Prieto.
« Le marché du travail est inversé, favorable aux candidats, la pénurie fait que les salaires s’envolent, poursuit-elle. Dans tous les secteurs, il peut arriver que le salarié soit « racheté » par sa propre entreprise en menaçant de partir et voit sa rémunération croître. Dans le tourisme, essentiellement dans l’hôtellerie-restauration, les recruteurs ont flexibilisé les profils pour pouvoir recruter et ont dû augmenter les salaires », poursuit-elle.
Selon le « Compensation & Benefits Report », publié par le Top Employers Institute, la flexibilité des horaires, la formation, le développement personnel, la considération de l’individu ou encore le télétravail sont devenus des facteurs décisifs dans la rétention des salariés.
L’étude, menée auprès de 1 500 entreprises dans 118 pays, montre également que cette politique de reconnaissance globale n’est plus une tâche administrative, mais bien un élément fondamental de la stratégie RH.
« Les collaborateurs ont besoin de trouver un sens à ce qu’ils font, qu’on leur donne une vision. Le rapport avec l’employeur a beaucoup muté, il est désormais un employeur parmi tant d’autres, pendant un temps donné. L’environnement et l’engagement sociétal de l’entreprise seront eux aussi passés à la loupe », complète Albane Prieto.
« La rémunération est très corrélée à l’évolution. Auparavant, la règle était d’attendre quelques années avant de pouvoir évoluer, aujourd’hui, ce n’est plus le cas », explique Albane Prieto.
« Le marché du travail est inversé, favorable aux candidats, la pénurie fait que les salaires s’envolent, poursuit-elle. Dans tous les secteurs, il peut arriver que le salarié soit « racheté » par sa propre entreprise en menaçant de partir et voit sa rémunération croître. Dans le tourisme, essentiellement dans l’hôtellerie-restauration, les recruteurs ont flexibilisé les profils pour pouvoir recruter et ont dû augmenter les salaires », poursuit-elle.
Selon le « Compensation & Benefits Report », publié par le Top Employers Institute, la flexibilité des horaires, la formation, le développement personnel, la considération de l’individu ou encore le télétravail sont devenus des facteurs décisifs dans la rétention des salariés.
L’étude, menée auprès de 1 500 entreprises dans 118 pays, montre également que cette politique de reconnaissance globale n’est plus une tâche administrative, mais bien un élément fondamental de la stratégie RH.
« Les collaborateurs ont besoin de trouver un sens à ce qu’ils font, qu’on leur donne une vision. Le rapport avec l’employeur a beaucoup muté, il est désormais un employeur parmi tant d’autres, pendant un temps donné. L’environnement et l’engagement sociétal de l’entreprise seront eux aussi passés à la loupe », complète Albane Prieto.
La stratégie de fidélisation commence dès l’embauche
Contrairement à ce que l’on pourrait croître, la stratégie de fidélisation est à mettre en place bien avant l’arrivée dans l’entreprise de son collaborateur.
« En amont de l’embauche, la manière dont l’entreprise va communiquer sur le recrutement va cibler différents candidats et déterminer le profil qu’elle va attirer », explique Albane Prieto, du cabinet Robert Half.
La phase d’intégration sera elle aussi un acte important de cette stratégie de fidélisation. « L’Onboarding est ultra-important pour réduire le taux de rupture de la période d’essai. Il ne faut pas attendre pour s’intéresser à ses collaborateurs », conseille l’experte RH.
Ensuite, tout au long de la vie dans l’entreprise. La formation permettra de maintenir un niveau de technicité, de motiver et fidéliser le collaborateur. "La formation est un véritable enjeu. L’entreprise en est responsable", conclut Albane Prieto.
« En amont de l’embauche, la manière dont l’entreprise va communiquer sur le recrutement va cibler différents candidats et déterminer le profil qu’elle va attirer », explique Albane Prieto, du cabinet Robert Half.
La phase d’intégration sera elle aussi un acte important de cette stratégie de fidélisation. « L’Onboarding est ultra-important pour réduire le taux de rupture de la période d’essai. Il ne faut pas attendre pour s’intéresser à ses collaborateurs », conseille l’experte RH.
Ensuite, tout au long de la vie dans l’entreprise. La formation permettra de maintenir un niveau de technicité, de motiver et fidéliser le collaborateur. "La formation est un véritable enjeu. L’entreprise en est responsable", conclut Albane Prieto.
Publié par Caroline Lelievre
