Karim Jouini, co-fondateur, d'Expensya, estime que les acteurs vont devoir s'adapter aux nouveaux comportements hybrides des voyageurs d'affaires, notamment au télétravail. Photo DR
Assez surprenant, et malgré le covid, Expensya note que le nombre de dépenses mensuelles soumises en note de frais a progressé en 2021 de 5% par rapport à 2019.
"Compte tenu des circonstances, c'est contre intuitif", souligne Karim Jouini, co-fondateur de l'entreprise spécialisée dans la gestion des dépenses professionnelles.
En revanche, moins surprenant, le volume d'affaires chute de 13%. L'aérien (court-courrier / Europe) prend une claque (- 51%), le train résiste (-4%).
Le volume d'affaires chez les loueurs de voiture (+13%) progresse alors qu'ils ont été moins sollicités (- 18%). "C'est le secteur dont les tarifs ont le plus progressé avec une très grosse augmentation de lu prix de la location moyenne", précise Karim Jouini.
Intéressant, surtout, les dépenses liées au télétravail sont en forte hausse (+ 110%).
"Certains employeurs donnent parfois un montant fixe par jour à son collaborateur. Parfois privé de bureaux, celui-ci peut chercher des locaux temporaires".
"Compte tenu des circonstances, c'est contre intuitif", souligne Karim Jouini, co-fondateur de l'entreprise spécialisée dans la gestion des dépenses professionnelles.
En revanche, moins surprenant, le volume d'affaires chute de 13%. L'aérien (court-courrier / Europe) prend une claque (- 51%), le train résiste (-4%).
Le volume d'affaires chez les loueurs de voiture (+13%) progresse alors qu'ils ont été moins sollicités (- 18%). "C'est le secteur dont les tarifs ont le plus progressé avec une très grosse augmentation de lu prix de la location moyenne", précise Karim Jouini.
Intéressant, surtout, les dépenses liées au télétravail sont en forte hausse (+ 110%).
"Certains employeurs donnent parfois un montant fixe par jour à son collaborateur. Parfois privé de bureaux, celui-ci peut chercher des locaux temporaires".
Les habitudes "post covid" persistent
Malgré la hausse des carburants, "qui était une réalité avant la guerre en Ukraine", on retiendra de 2021 un maintien "des habitudes post Covid avec un report vers les transports autosolistes".
Notons, aussi, une forte utilisation des trottinettes électriques.
Pas de doute pour Karim Jouini, ce changement de comportement lié à l'hybridation du travail profitera aux acteurs les plus agiles.
"Airbnb a fait une année historique pendant la période Covid, il a su capter les collaborateurs qui doivent se rendre dans leur entreprise quelques jours. Ils ont su réadapter leur offre à ce nouveau type de voyageur".
Chez Expensya, qui travaille avec des entreprises mid market, "c'est le besoin de technologie lié à ces nouveaux comportements qui nous porte".
Notons, aussi, une forte utilisation des trottinettes électriques.
Pas de doute pour Karim Jouini, ce changement de comportement lié à l'hybridation du travail profitera aux acteurs les plus agiles.
"Airbnb a fait une année historique pendant la période Covid, il a su capter les collaborateurs qui doivent se rendre dans leur entreprise quelques jours. Ils ont su réadapter leur offre à ce nouveau type de voyageur".
Chez Expensya, qui travaille avec des entreprises mid market, "c'est le besoin de technologie lié à ces nouveaux comportements qui nous porte".
Revoir le plafond du forfait mobilité durable
Karim Jouini préfère voir le verre à moitié plein malgré l'augmentation des prix du carburant qui fait qu'aujourd'hui, "on va moins loin" et "c'est plus cher" (péages, indemnités kilométriques, augmentation du prix du train, des chambres d'hôtel).
"Cela va booster toutes les alternatives écologiques, forcer les Etats à se remettre en question : quelle est ma politique de transport ? Les prix très élevés de l'énergie rendent rentables des investissements qui ne l'étaient pas comme ceux accordés aux transports doux, le solaire ou l'avion à hydrogène".
Autre piste de réflexion : le forfait mobilité durable. qui inclut le "véhicule électrique" et pas que les "trottinettes". Pour l'instant, son plafond est trop bas "pour en faire un vrai moyen de transport".
Un exemple : "Si je devais utiliser une voiture électrique mise à disposition dans les parcs, j'en serais à 1500 euros l'année et le plafond est fixé à 500 euros. Si on monte à 1000 ou à 1200, je n'aurais plus besoin de voiture à essence en travaillant chez moi un jour sur deux".
"Cela va booster toutes les alternatives écologiques, forcer les Etats à se remettre en question : quelle est ma politique de transport ? Les prix très élevés de l'énergie rendent rentables des investissements qui ne l'étaient pas comme ceux accordés aux transports doux, le solaire ou l'avion à hydrogène".
Autre piste de réflexion : le forfait mobilité durable. qui inclut le "véhicule électrique" et pas que les "trottinettes". Pour l'instant, son plafond est trop bas "pour en faire un vrai moyen de transport".
Un exemple : "Si je devais utiliser une voiture électrique mise à disposition dans les parcs, j'en serais à 1500 euros l'année et le plafond est fixé à 500 euros. Si on monte à 1000 ou à 1200, je n'aurais plus besoin de voiture à essence en travaillant chez moi un jour sur deux".