Pour son représentant France, « l’Icon, c'est le nec plus ultra de ce que l'on a fait jusqu'à maintenant en termes de de réduction de l'empreinte carbone ». - Photo RCCL
L’Icon of The Seas n’était pas encore construit qu’il générait déjà son lot d’articles fort peu élogieux.
Le « paquebot de tous les superlatifs », comme le surnomment souvent les journalistes, a beau embarquer à son bord toutes les dernières technologies pour réduire au maximum son impact écologique, il ne trouvera guère d’avocats… à l’exception, tout de même, des milliers de passagers qui se sont précipités sur le site pour réserver dès que cela a été possible.
Pourtant, loin de nier leurs impacts, les croisiéristes ne cessent de construire des bateaux toujours plus propres avec l’aide des chantiers, comme celui de Saint-Nazaire qui a développé un véritable savoir-faire en la matière. C’est bien loin d’être suffisant pour convaincre les sceptiques.
Le « paquebot de tous les superlatifs », comme le surnomment souvent les journalistes, a beau embarquer à son bord toutes les dernières technologies pour réduire au maximum son impact écologique, il ne trouvera guère d’avocats… à l’exception, tout de même, des milliers de passagers qui se sont précipités sur le site pour réserver dès que cela a été possible.
Pourtant, loin de nier leurs impacts, les croisiéristes ne cessent de construire des bateaux toujours plus propres avec l’aide des chantiers, comme celui de Saint-Nazaire qui a développé un véritable savoir-faire en la matière. C’est bien loin d’être suffisant pour convaincre les sceptiques.
Des bateaux toujours plus propres
L’Icon utilise le gaz naturel liquéfié plutôt que du fioul lourd ?
L’accent est par les associations écologistes sur l’impact de ce carburant qui, certes, est loin d’être neutre mais qui produit sensiblement moins d'émissions que les carburants classiques.
Pas plus tard que la semaine dernière, de nombreux journaux reprenaient une dépêche AFP titrée « En Guadeloupe, les croisières s'amusent malgré leur impact environnemental ».
Balayés les 70 millions d’euros générés par le secteur, place aux nuisances générées par le fioul lourd à quai, même si on apprend au cœur du sujet que l'ensemble du transport maritime - et non celui des croisières - représente 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
L’électrification des quais prendra certes du temps mais elle est en marche, du Havre à Marseille, en passant par Miami.
L’accent est par les associations écologistes sur l’impact de ce carburant qui, certes, est loin d’être neutre mais qui produit sensiblement moins d'émissions que les carburants classiques.
Pas plus tard que la semaine dernière, de nombreux journaux reprenaient une dépêche AFP titrée « En Guadeloupe, les croisières s'amusent malgré leur impact environnemental ».
Balayés les 70 millions d’euros générés par le secteur, place aux nuisances générées par le fioul lourd à quai, même si on apprend au cœur du sujet que l'ensemble du transport maritime - et non celui des croisières - représente 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
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La croisière est multiple
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Il ne s’agit pas de remettre en cause les rapports des associations, basées sur des études scientifiques, mais il serait juste de préciser que les croisiéristes ne les jettent pas par-dessus bord, au risque, évidemment, de finir par être boudés par les passagers de plus en plus sensibles à ces questions environnementales.
On peut évidemment ne pas être attiré par ces grands paquebots mais faut-il rappeler que la croisière est multiple : du catamaran qu’on loue avec équipage, en passant par les croisières fluviales ou les navires d’exploration, il y a un bateau pour chaque type de vacanciers.
Comme le secteur restera longtemps encore le punching ball des détracteurs du voyage, c’est sans doute ce message sur lequel doivent porter les organisations professionnelles pour gagner le cœur de nouveaux croisiéristes et ainsi éviter qu’elle soit considérée, pour les observateurs les plus bienveillants, comme un « mal nécessaire ».
On peut évidemment ne pas être attiré par ces grands paquebots mais faut-il rappeler que la croisière est multiple : du catamaran qu’on loue avec équipage, en passant par les croisières fluviales ou les navires d’exploration, il y a un bateau pour chaque type de vacanciers.
Comme le secteur restera longtemps encore le punching ball des détracteurs du voyage, c’est sans doute ce message sur lequel doivent porter les organisations professionnelles pour gagner le cœur de nouveaux croisiéristes et ainsi éviter qu’elle soit considérée, pour les observateurs les plus bienveillants, comme un « mal nécessaire ».