Le 8 février 2024, une troisième éruption s'est déclenchée dans la péninsule de Reykjanes. @Département islandais de la protection publique
Après être restée inactive pendant 800 ans, la péninsule de Reykjanes, au sud-ouest de l’Islande, s'est réveillée en 2021 et a connu depuis six éruptions volcaniques. Plus récemment, au cours des deux derniers mois, la région a connu trois éruptions. La dernière en date c'était le 8 février 2024.
Pour autant, la situation est « très calme » sur l’île, souligne Marc Broussaud, co-gérant du tour-opérateur spécialiste de l’Islande, Island Tours. « Les Islandais sont parés à ces événements. C’est un gros raout pour pas grand-chose. Il ne faut pas oublier qu’en Islande, chaque relief est un volcan », tient-il à rappeler.
La particularité cette fois est qu’un village a été touché par des failles de lave entrainant la destruction d’habitations et d’infrastructures.
C’est pourquoi le tour-opérateur Aventure et Volcans, spécialisé dans les voyages et expéditions sur les volcans actifs a fait le choix de ne pas programmer de séjour « spécial éruption », mais de maintenir ses départs en groupe à l’été 2024.
« En 2021, les éruptions étaient une attraction touristique. Des parkings étaient aménagés pour aller voir sur place, ce n’est pas le cas cette année. Il y a des restrictions sécuritaires et puis ce serait du voyeurisme », affirme Morgan de Saint-Cyr, conseiller en voyage chez Aventure et Volcans.
Si sur son site, le quai d’Orsay précise que l’éruption volcanique déclenchée le 8 février est « considérée comme terminée » pour autant « la circulation dans la région fait toujours l’objet de restrictions (…) Les voyageurs sont invités à faire preuve de la plus grande prudence, éviter la région, et suivre rigoureusement les recommandations et instructions des autorités islandaises compétentes. »
Pour autant, la situation est « très calme » sur l’île, souligne Marc Broussaud, co-gérant du tour-opérateur spécialiste de l’Islande, Island Tours. « Les Islandais sont parés à ces événements. C’est un gros raout pour pas grand-chose. Il ne faut pas oublier qu’en Islande, chaque relief est un volcan », tient-il à rappeler.
La particularité cette fois est qu’un village a été touché par des failles de lave entrainant la destruction d’habitations et d’infrastructures.
C’est pourquoi le tour-opérateur Aventure et Volcans, spécialisé dans les voyages et expéditions sur les volcans actifs a fait le choix de ne pas programmer de séjour « spécial éruption », mais de maintenir ses départs en groupe à l’été 2024.
« En 2021, les éruptions étaient une attraction touristique. Des parkings étaient aménagés pour aller voir sur place, ce n’est pas le cas cette année. Il y a des restrictions sécuritaires et puis ce serait du voyeurisme », affirme Morgan de Saint-Cyr, conseiller en voyage chez Aventure et Volcans.
Si sur son site, le quai d’Orsay précise que l’éruption volcanique déclenchée le 8 février est « considérée comme terminée » pour autant « la circulation dans la région fait toujours l’objet de restrictions (…) Les voyageurs sont invités à faire preuve de la plus grande prudence, éviter la région, et suivre rigoureusement les recommandations et instructions des autorités islandaises compétentes. »
Une source d’inquiétude pour certains…
Face aux images des volcans en éruption et à l’information, les touristes s’interrogent sur le fait de se rendre ou non en Islande.
« Du 1er décembre 2023 au 18 février 2024, les réservations ont chuté de 45% par rapport à la même période un an plus tôt », observe Emmanuel Foiry, président du Groupe Kuoni France, qui comprend la marque Scanditours, spécialiste des pays nordiques.
Quid des départs ? « En retrait de 20% sur la même période », complète-t-il.
De son cĂ´tĂ© Marc Broussaud a connu quelques annulations compensĂ©es par l’intĂ©rĂŞt portĂ© par certains pour les Ă©ruptions : « Des personnes inquiètes nous ont contactĂ©s. Nous les avons rassurĂ©s sur la situation en Islande. Il s’agit de failles qui s’ouvrent ou entrent en Ă©ruption de maximum 4km de long et qui durent environ une semaine. Ce sont des Ă©ruptions effusives, des Ă©panchements de lave fluide. Ce n’est pas comparable avec l’éruption de l'Eyjafjöll en 2010, qui est restĂ© dans l’esprit des gens », souligne le co-gĂ©rant d’Island Tours, avant d’ajouter : « Il n’y a pas de restriction, ni de danger pour les visiteurs, juste quelques routes fermĂ©es. D’ailleurs, l’aĂ©roport international de KeflavĂk se trouve Ă quelques kilomètres du lieu de la dernière Ă©ruption. »
« Du 1er décembre 2023 au 18 février 2024, les réservations ont chuté de 45% par rapport à la même période un an plus tôt », observe Emmanuel Foiry, président du Groupe Kuoni France, qui comprend la marque Scanditours, spécialiste des pays nordiques.
Quid des départs ? « En retrait de 20% sur la même période », complète-t-il.
De son cĂ´tĂ© Marc Broussaud a connu quelques annulations compensĂ©es par l’intĂ©rĂŞt portĂ© par certains pour les Ă©ruptions : « Des personnes inquiètes nous ont contactĂ©s. Nous les avons rassurĂ©s sur la situation en Islande. Il s’agit de failles qui s’ouvrent ou entrent en Ă©ruption de maximum 4km de long et qui durent environ une semaine. Ce sont des Ă©ruptions effusives, des Ă©panchements de lave fluide. Ce n’est pas comparable avec l’éruption de l'Eyjafjöll en 2010, qui est restĂ© dans l’esprit des gens », souligne le co-gĂ©rant d’Island Tours, avant d’ajouter : « Il n’y a pas de restriction, ni de danger pour les visiteurs, juste quelques routes fermĂ©es. D’ailleurs, l’aĂ©roport international de KeflavĂk se trouve Ă quelques kilomètres du lieu de la dernière Ă©ruption. »
…un facteur d’attractivité pour d’autres
Si pour certains la reprise de l’activité volcanique est angoissante, pour d’autres elle suscite un fort intérêt.
« Certains nous appellent pour voir ces éruptions. Nous n’avons pas le temps de les observer car elles durent trop peu de temps. Et puis, il y a des périmètres de sécurité très important à respecter », note Marc Broussaud, d’Island Tours.
« Nous l’avons observé en 2021, les éruptions ont encouragé les visiteurs du monde entier à visiter le pays. Nous avons reçu beaucoup de demandes pour les voir. Ce sont de spectaculaires éruptions fissurales, avec beaucoup de lave, sans être dangereuses, car il est possible de prévoir la direction de la lave », explique Morgan de Saint-Cyr, conseiller en voyage chez Aventure et volcans.
« Notre correspondante sur place nous tient au courant de la situation. Dès que nous aurons le feu vert des autorités, nous proposerons des départs pour 5/6 jours », précise Morgan de Saint-Cyr, qui représente la troisième génération de la famille de Saint-Cyr, chasseurs de volcans.
D’autres éruptions sont attendues , « dans les quinze prochains jours », selon le co-gérant d’Island Tours. De quoi satisfaire la curiosité d’apprentis chasseurs de volcans.
« Certains nous appellent pour voir ces éruptions. Nous n’avons pas le temps de les observer car elles durent trop peu de temps. Et puis, il y a des périmètres de sécurité très important à respecter », note Marc Broussaud, d’Island Tours.
« Nous l’avons observé en 2021, les éruptions ont encouragé les visiteurs du monde entier à visiter le pays. Nous avons reçu beaucoup de demandes pour les voir. Ce sont de spectaculaires éruptions fissurales, avec beaucoup de lave, sans être dangereuses, car il est possible de prévoir la direction de la lave », explique Morgan de Saint-Cyr, conseiller en voyage chez Aventure et volcans.
« Notre correspondante sur place nous tient au courant de la situation. Dès que nous aurons le feu vert des autorités, nous proposerons des départs pour 5/6 jours », précise Morgan de Saint-Cyr, qui représente la troisième génération de la famille de Saint-Cyr, chasseurs de volcans.
D’autres éruptions sont attendues , « dans les quinze prochains jours », selon le co-gérant d’Island Tours. De quoi satisfaire la curiosité d’apprentis chasseurs de volcans.