L'Aéroport de Marseille-Provence /photo DR
Et l'informatique ? Parce que sur la foi de modèles mathématiques on n'hésite pas à prendre des décisions lourdes de conséquences. Le diktat des experts es-virtuel devient inquiétant.
Le Volcanic Ash Advisory Centre de Londres a édité une simulation informatique. Sur la foi de celle-ci, on a fermé l'espace aérien européen.
Principe de précaution. Très bien, RAS, c'est louable. Mais qui a songé à vérifier scientifiquement la réalité et le degré de la menace ?
Personne ou presque. Résultat, les compagnies aériennes qui commencent à trouver l'addition salée, ont pris le risque d'effectuer des vols d'essai à vide.
C'est le cas de Lufthansa qui, après une dizaine de tests, n'a retrouvé aucune trace d'impact susceptible de nuire d'une quelconque manière à la sécurité des vols.
Le Volcanic Ash Advisory Centre de Londres a édité une simulation informatique. Sur la foi de celle-ci, on a fermé l'espace aérien européen.
Principe de précaution. Très bien, RAS, c'est louable. Mais qui a songé à vérifier scientifiquement la réalité et le degré de la menace ?
Personne ou presque. Résultat, les compagnies aériennes qui commencent à trouver l'addition salée, ont pris le risque d'effectuer des vols d'essai à vide.
C'est le cas de Lufthansa qui, après une dizaine de tests, n'a retrouvé aucune trace d'impact susceptible de nuire d'une quelconque manière à la sécurité des vols.
Des mesures fiables avant de décider d'une interdiction
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Air France a pris le relais ce dimanche et est arrivée aux mêmes conclusions. Alors, de qui se moque-t-on ?
"L'interdiction de vol, qui ne repose que sur des calculs d'ordinateurs, cause des milliards d'euros de dommages; nous exigeons qu'à l'avenir on ait des mesures fiables avant de décider d'une interdiction de vol", a déclaré un tantinet agacé le porte-parole de la Lufthansa au journal Bild am Sonntag.
Cela sent le roussi... Les politiques, aujourd'hui en porte à faux, se tiennent les coudes. Sauf que le consensus est en train de voler en éclats.
Ce lundi une importante réunion européenne des ministres des Transports doit avoir lieu et ça tire déjà à hue et à dia. Le ministre espagnol n'a attendu pour vendre la mèche en annonçant une reprise partielle des vols en Europe.
C'est ballot et ça a fait beaucoup de peine à Dominique Bussereau qui hier soir au 20h essayait tant bien que mal de recoller les morceaux. On est jamais trahi que par les siens...
Il reste à savoir qui va payer la note. Après la grippe aviaire et son principe de précaution qui a coûté quelques dizaines de millions au contribuable, on vient de plomber d'un coup le transport aérien et le tourisme.
Deux secteurs plutôt mal en point et qui n'avaient pas besoin d'autant de sollicitude...
"L'interdiction de vol, qui ne repose que sur des calculs d'ordinateurs, cause des milliards d'euros de dommages; nous exigeons qu'à l'avenir on ait des mesures fiables avant de décider d'une interdiction de vol", a déclaré un tantinet agacé le porte-parole de la Lufthansa au journal Bild am Sonntag.
Cela sent le roussi... Les politiques, aujourd'hui en porte à faux, se tiennent les coudes. Sauf que le consensus est en train de voler en éclats.
Ce lundi une importante réunion européenne des ministres des Transports doit avoir lieu et ça tire déjà à hue et à dia. Le ministre espagnol n'a attendu pour vendre la mèche en annonçant une reprise partielle des vols en Europe.
C'est ballot et ça a fait beaucoup de peine à Dominique Bussereau qui hier soir au 20h essayait tant bien que mal de recoller les morceaux. On est jamais trahi que par les siens...
Il reste à savoir qui va payer la note. Après la grippe aviaire et son principe de précaution qui a coûté quelques dizaines de millions au contribuable, on vient de plomber d'un coup le transport aérien et le tourisme.
Deux secteurs plutôt mal en point et qui n'avaient pas besoin d'autant de sollicitude...