Opel est à la pointe de la technologie puisque la marque automobile basée à Rüsselsheim vient de publier des informations et des images de son nouveau concept de mobilité spatiale : l’Opel Corsa Moon II. - Photo OPEL
Le Kenya qui ambitionne de devenir une puissance spatiale de premier plan en Afrique de l’Est, se prépare à lancer son premier satellite d’observation le "Taifa-1". Selon un communiqué conjoint du ministère de la Défense et de l’Agence spatiale kényane, le Taifa-1 a été "entièrement conçu et développé" par des ingénieurs kényans en collaboration avec un constructeur aérospatial bulgare.
L'Inde teste un nouveau moteur pour ses vols habités. Plus que jamais, le programme de vols habités de l'Agence spatiale indienne (Isro) se poursuit. Après un léger coup d'arrêt à la suite de la crise du Covid-19, il repart de plus belle avec cet essai d’un nouveau moteur qu'utilisera le lanceur des vols habités indiens dont le vol inaugural est prévu dès 2024.
Une fois de plus, le constructeur automobile Opel est à la pointe de la technologie puisque la marque automobile basée à Rüsselsheim vient de publier des informations et des images de son nouveau concept de mobilité spatiale : l’Opel Corsa Moon II. Opel sera le premier fournisseur de mobilité à proposer du tourisme sur la lune dès le milieu de la décennie. « Le projet de développement de la Corsa Moon vise à faire franchir à l’exploration lunaire une étape importante vers l’objectif ultime d’une présence à long terme sur la lune, » a déclaré Quentin Huber, responsable du marketing de marque chez Opel.
Avec son premier vol opéré le dimanche 2 avril, la Société privée chinoise Space Pioneer a fait d’une pierre deux coups avec sa fusée Tianlong-2. D’une part, elle est devenue la première entreprise privée à atteindre avec succès l’orbite lors de sa première tentative. D’autre part, il s’agit de la première entreprise chinoise à atteindre l’orbite avec une fusée à propergol liquide.
L’entreprise se prépare maintenant pour le lancement d’une autre de ses fusées : Tianlong-3 en 2024, fusée conçue avec un premier étage réutilisable et capable de transporter quinze tonnes de charge utile en orbite terrestre basse.
L'Inde teste un nouveau moteur pour ses vols habités. Plus que jamais, le programme de vols habités de l'Agence spatiale indienne (Isro) se poursuit. Après un léger coup d'arrêt à la suite de la crise du Covid-19, il repart de plus belle avec cet essai d’un nouveau moteur qu'utilisera le lanceur des vols habités indiens dont le vol inaugural est prévu dès 2024.
Une fois de plus, le constructeur automobile Opel est à la pointe de la technologie puisque la marque automobile basée à Rüsselsheim vient de publier des informations et des images de son nouveau concept de mobilité spatiale : l’Opel Corsa Moon II. Opel sera le premier fournisseur de mobilité à proposer du tourisme sur la lune dès le milieu de la décennie. « Le projet de développement de la Corsa Moon vise à faire franchir à l’exploration lunaire une étape importante vers l’objectif ultime d’une présence à long terme sur la lune, » a déclaré Quentin Huber, responsable du marketing de marque chez Opel.
Avec son premier vol opéré le dimanche 2 avril, la Société privée chinoise Space Pioneer a fait d’une pierre deux coups avec sa fusée Tianlong-2. D’une part, elle est devenue la première entreprise privée à atteindre avec succès l’orbite lors de sa première tentative. D’autre part, il s’agit de la première entreprise chinoise à atteindre l’orbite avec une fusée à propergol liquide.
L’entreprise se prépare maintenant pour le lancement d’une autre de ses fusées : Tianlong-3 en 2024, fusée conçue avec un premier étage réutilisable et capable de transporter quinze tonnes de charge utile en orbite terrestre basse.
Isar Aerospace fait peur en Europe
Le 23 mars, la startup californienne Relativity Space, fondée à Los Angeles en 2015, a procédé au vol inaugural de son micro lanceur bi-étages Terran 1. Ce dernier est le premier lanceur au monde en majeure partie fabriqué en impression 3D (à 85 %, avec l’objectif d’atteindre à terme 95 %) et le premier à utiliser du gaz naturel liquéfié (GNL), composé à 97 % de méthane liquide, mélangé à de l’oxygène liquide.
La jeune pousse espagnole PLD Space, sera d’ici quelques jours la première à tester son lanceur parmi ses concurrentes comme Orbex, RFA, Isar Aerospace, Latitude et d'autres. Ce lancement préfigure l’entrée de l’Espagne dans le concert spatial. PLD Space souhaite inaugurer Miura 5 dès l'an prochain, le but étant de monter progressivement à une dizaine de lancements en 2027. Le gouvernement espagnol qui vient de créer une Agence spatiale nationale, s’est associé avec le Portugal pour financer une constellation de satellites d'observation nommée ‘’Atlantic’’.
L’entreprise allemande Isar Aerospace a levé, en 5 ans seulement, 330 millions d’euros et s’apprête à lancer sa première fusée avant la fin de l’année. Son dirigeant Daniel Metzler l’a très bien compris et cet entrepreneur sait convaincre. Avec cette nouvelle levée de fonds, il arrive aussi bien à rallier à sa cause des entreprises privées, comme Porsche ou les fonds d’investissements privés (Bayern Kapital, HV Capital…) mais aussi les financements publics.
Une chose est sûre, Isar Aerospace fait peur en Europe et la vitesse de son développement rappelle une autre société qui a su dominer le marché des lanceurs spatiaux il y a quelques années : SpaceX.
La jeune pousse espagnole PLD Space, sera d’ici quelques jours la première à tester son lanceur parmi ses concurrentes comme Orbex, RFA, Isar Aerospace, Latitude et d'autres. Ce lancement préfigure l’entrée de l’Espagne dans le concert spatial. PLD Space souhaite inaugurer Miura 5 dès l'an prochain, le but étant de monter progressivement à une dizaine de lancements en 2027. Le gouvernement espagnol qui vient de créer une Agence spatiale nationale, s’est associé avec le Portugal pour financer une constellation de satellites d'observation nommée ‘’Atlantic’’.
L’entreprise allemande Isar Aerospace a levé, en 5 ans seulement, 330 millions d’euros et s’apprête à lancer sa première fusée avant la fin de l’année. Son dirigeant Daniel Metzler l’a très bien compris et cet entrepreneur sait convaincre. Avec cette nouvelle levée de fonds, il arrive aussi bien à rallier à sa cause des entreprises privées, comme Porsche ou les fonds d’investissements privés (Bayern Kapital, HV Capital…) mais aussi les financements publics.
Une chose est sûre, Isar Aerospace fait peur en Europe et la vitesse de son développement rappelle une autre société qui a su dominer le marché des lanceurs spatiaux il y a quelques années : SpaceX.
Asie, Moyen-Orient : plusieurs projets sur les rails
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Innospace, une start-up spatiale sud-coréenne, a déclaré le 21 mars dernier que son lanceur d'essai suborbital HANBIT-TLV a réussi son vol, devenant la première fusée spatiale civile du pays. « Le succès de HANBIT-TLV montre que Innospace est capable de lancer une fusée spatiale et d'ouvrir la voie vers le marché mondial des services de lancement », a déclaré Kim Soo-jong, PDG de la start-up.
La société aérospatiale Japonaise Iwaya Giken, basée à Sapporo, vient de présenter son projet de tourisme spatial « sans fusée » : l’Open Universe Project qui emmènera des passagers dans la stratosphère à bord d’une cabine biplace étanche, qui s’élèvera dans l’espace au moyen d’un énorme ballon gonflé d’hélium.
Les Emirats Arabes Unis ont entamé l'une de leurs principales missions spatiales en 2023, avec l'astronaute émirati Sultan Al Neyadi qui s’est rendu dans la Station spatiale internationale (ISS) dans le cadre d'une mission de six mois, intitulée "Zayed Ambition 2". Cette mission s'inscrit dans une série de missions émiraties ambitieuses, qui comprennent le lancement de MBZ-Sat et l'arrivée de l'Explorer Rashid sur la lune.
Lire aussi : Tourisme Spatial : les Pays du Golfe affichent leurs ambitions
Et l’on pourrait encore multiplier les exemples prouvant ainsi que depuis le début de l’année le secteur du spatial bouge comme il n’a jamais autant bougé et ceci dans de nombreux pays autres que les trois majors que sont : la Chine, les USA ou la Russie.
Et pendant ce temps-là… l’Europe spatial est embourbée dans ses contradictions, dans ses problématiques de lancement, dans ses problèmes de management comme le montre le récent changement à la tête d’ArianeGroup, avec la nomination, officialisée le 4 avril, de son troisième président exécutif en moins de dix ans et dans l’attente de la décision des ministres européens dans le choix d’une nouvelle stratégie, ou non, qui sera prise, pas avant novembre, par le conseil européen qui se tiendra à Séville.
Bureaucratie, technocratie… que de temps perdu dans un secteur ou l’initiative et la réactivité sont les clés du succès du New Space.
Paierons-nous dans l’avenir ce temps perdu ? Une chose est en tout cas certaine : il est grand temps pour l’Europe Spatiale de changer de logiciel !
La société aérospatiale Japonaise Iwaya Giken, basée à Sapporo, vient de présenter son projet de tourisme spatial « sans fusée » : l’Open Universe Project qui emmènera des passagers dans la stratosphère à bord d’une cabine biplace étanche, qui s’élèvera dans l’espace au moyen d’un énorme ballon gonflé d’hélium.
Les Emirats Arabes Unis ont entamé l'une de leurs principales missions spatiales en 2023, avec l'astronaute émirati Sultan Al Neyadi qui s’est rendu dans la Station spatiale internationale (ISS) dans le cadre d'une mission de six mois, intitulée "Zayed Ambition 2". Cette mission s'inscrit dans une série de missions émiraties ambitieuses, qui comprennent le lancement de MBZ-Sat et l'arrivée de l'Explorer Rashid sur la lune.
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Et l’on pourrait encore multiplier les exemples prouvant ainsi que depuis le début de l’année le secteur du spatial bouge comme il n’a jamais autant bougé et ceci dans de nombreux pays autres que les trois majors que sont : la Chine, les USA ou la Russie.
Et pendant ce temps-là… l’Europe spatial est embourbée dans ses contradictions, dans ses problématiques de lancement, dans ses problèmes de management comme le montre le récent changement à la tête d’ArianeGroup, avec la nomination, officialisée le 4 avril, de son troisième président exécutif en moins de dix ans et dans l’attente de la décision des ministres européens dans le choix d’une nouvelle stratégie, ou non, qui sera prise, pas avant novembre, par le conseil européen qui se tiendra à Séville.
Bureaucratie, technocratie… que de temps perdu dans un secteur ou l’initiative et la réactivité sont les clés du succès du New Space.
Paierons-nous dans l’avenir ce temps perdu ? Une chose est en tout cas certaine : il est grand temps pour l’Europe Spatiale de changer de logiciel !
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
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