Brexit ; les conséquences sur le tourisme .Auteur : bluedesign Fotolia
Onde de choc vendredi 24 juin 2016.
Les Anglais se sont prononcés en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union Européenne à 51,6 %.
Un référendum historique qui va bouleverser le visage de l'Europe et qui aura certainement des répercussions importantes sur l'économie et donc le tourisme.
Cependant, selon les professionnels interrogés, il est encore trop tôt pour déterminer les conséquences précises de cette sortie, qui devrait prendre deux ans.
En attendant, les procédures d'entrée au Royaume-Uni vont rester inchangées selon Visit Britain.
L'office du tourisme veut rester "positive" :
« Nous réservons toujours un accueil chaleureux à nos nombreux visiteurs européens. Nous anticipons une belle saison estivale et poursuivons la mise en œuvre de notre campagne « #OMGB - Grande-Bretagne, Terre d’Instants Inoubliables » afin d’inciter nos visiteurs étrangers à réserver un séjour et à venir découvrir la Grande-Bretagne. C’est un bel été pour aller en Grande-Bretagne ».
Les Anglais se sont prononcés en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union Européenne à 51,6 %.
Un référendum historique qui va bouleverser le visage de l'Europe et qui aura certainement des répercussions importantes sur l'économie et donc le tourisme.
Cependant, selon les professionnels interrogés, il est encore trop tôt pour déterminer les conséquences précises de cette sortie, qui devrait prendre deux ans.
En attendant, les procédures d'entrée au Royaume-Uni vont rester inchangées selon Visit Britain.
L'office du tourisme veut rester "positive" :
« Nous réservons toujours un accueil chaleureux à nos nombreux visiteurs européens. Nous anticipons une belle saison estivale et poursuivons la mise en œuvre de notre campagne « #OMGB - Grande-Bretagne, Terre d’Instants Inoubliables » afin d’inciter nos visiteurs étrangers à réserver un séjour et à venir découvrir la Grande-Bretagne. C’est un bel été pour aller en Grande-Bretagne ».
Les ventes de voyages en France ne devraient pas trop souffrir
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Du coté d'Atout France, Gwenaelle Maret-Delos, la directrice du bureau au Royaume-Uni, estime également qu'il est trop tôt pour se prononcer.
Elle assure que le marché britannique se porte bien, avec 12 millions de voyageurs qui se rendent chaque année en France, en hausse de 1% en volume 2014/15 et de 5% pour les dépenses.
" Les tendances globales de réservation pour cet été sont bonnes", assure-t-elle.
Seule la dévaluation de la Livre pourrait impacter à court terme les réservations de dernière minute, et à moyen terme les réservations sur l'hiver.
En Dordogne, l'une des destinations favorites des Anglais, avec 367 637 nuitées sur les 1,478 millions de nuitées étrangères du département, on affiche son optimisme.
"Il est beaucoup trop tôt pour paniquer", estime Christophe Gravier, le directeur du comité du tourisme de Dordogne. Il cite notamment British Airways qui vient d'ouvrir une ligne sur Bergerac, et qui ne va pas tout arrêter du jour au lendemain.
"Nous avons une clientèle historique et je ne crois pas à un effondrement de la fréquentation, même si le taux de change pourra jouer en notre défaveur".
Elle assure que le marché britannique se porte bien, avec 12 millions de voyageurs qui se rendent chaque année en France, en hausse de 1% en volume 2014/15 et de 5% pour les dépenses.
" Les tendances globales de réservation pour cet été sont bonnes", assure-t-elle.
Seule la dévaluation de la Livre pourrait impacter à court terme les réservations de dernière minute, et à moyen terme les réservations sur l'hiver.
En Dordogne, l'une des destinations favorites des Anglais, avec 367 637 nuitées sur les 1,478 millions de nuitées étrangères du département, on affiche son optimisme.
"Il est beaucoup trop tôt pour paniquer", estime Christophe Gravier, le directeur du comité du tourisme de Dordogne. Il cite notamment British Airways qui vient d'ouvrir une ligne sur Bergerac, et qui ne va pas tout arrêter du jour au lendemain.
"Nous avons une clientèle historique et je ne crois pas à un effondrement de la fréquentation, même si le taux de change pourra jouer en notre défaveur".
Les Français plus nombreux à se rendre au Royaume-Uni ?
Du coté des réceptifs en Angleterre, on est plutôt satisfaits par ce Brexit.
Une dévaluation de la Livre rendrait en effet le pays plus compétitif pour les Français. Emmanuelle Spriet, directrice de l'agence réceptive E-Voyages pense même récupérer des parts de marché sur Londres, devenue assez chère. .
S'il reste encore beaucoup de points d'interrogations, elle refuse d'imaginer que le pays puisse à terme imposer des visas aux touristes. "Quand bien même cela arriverait, ce n'est pas très compliqué à faire par internet, comme pour les Etats-Unis".
Quant aux compagnies aériennes, elles avaient été nombreuses à mettre en garde contre les impacts désastreux sur leur activité, notamment Ryanair et easyJet.
Il faut rappeler que l'avènement des vols à bas coûts a été rendu possible par la libéralisation du ciel en Europe.
Ce Brexit leur fait perdre la possibilité de s'implanter et de voler librement dans n'importe quel pays de l'Union, et leur ferme les accords de ciel ouvert avec les Etats-Unis.
Mais Carolyn McCall, le PDG d'easyJet a declaré rester confiante et pense que cette sortie n'affectera pas sa croissance à long terme.
"Nous croyons en la force de notre business model et en notre capacité à mener notre stratégie avec succès et à générer des bénéfices. Nous avons adressé ce jour une lettre au gouvernement du Royaume-Uni ainsi qu’à la Commission Européenne afin de leur demander de faire du maintien du Royaume-Uni dans le marché unique du transport aérien européen une priorité, étant donné l’importance de cette question pour le commerce et les consommateurs", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Les compagnies aériennes ont deux ans pour négocier de nouveaux accords, qui leur permettront de poursuivre leur développement sur le continent.
Une dévaluation de la Livre rendrait en effet le pays plus compétitif pour les Français. Emmanuelle Spriet, directrice de l'agence réceptive E-Voyages pense même récupérer des parts de marché sur Londres, devenue assez chère. .
S'il reste encore beaucoup de points d'interrogations, elle refuse d'imaginer que le pays puisse à terme imposer des visas aux touristes. "Quand bien même cela arriverait, ce n'est pas très compliqué à faire par internet, comme pour les Etats-Unis".
Quant aux compagnies aériennes, elles avaient été nombreuses à mettre en garde contre les impacts désastreux sur leur activité, notamment Ryanair et easyJet.
Il faut rappeler que l'avènement des vols à bas coûts a été rendu possible par la libéralisation du ciel en Europe.
Ce Brexit leur fait perdre la possibilité de s'implanter et de voler librement dans n'importe quel pays de l'Union, et leur ferme les accords de ciel ouvert avec les Etats-Unis.
Mais Carolyn McCall, le PDG d'easyJet a declaré rester confiante et pense que cette sortie n'affectera pas sa croissance à long terme.
"Nous croyons en la force de notre business model et en notre capacité à mener notre stratégie avec succès et à générer des bénéfices. Nous avons adressé ce jour une lettre au gouvernement du Royaume-Uni ainsi qu’à la Commission Européenne afin de leur demander de faire du maintien du Royaume-Uni dans le marché unique du transport aérien européen une priorité, étant donné l’importance de cette question pour le commerce et les consommateurs", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Les compagnies aériennes ont deux ans pour négocier de nouveaux accords, qui leur permettront de poursuivre leur développement sur le continent.