Le Panama fait partie des pays qui délivrent aux compagnies de croisières des pavillons de complaisance @DepositPhotos.com, Wimbledon
Un rare point commun entre les associations écologistes et Donald Trump : la volonté d’appliquer des taxes supplémentaires aux bateaux de croisières, même si les raisons sont opposées.
La Maison Blanche n’agit pas pour le climat, mais dans l'unique but de récolter de nouveaux impôts.
« Vous avez déjà vu un navire de croisière avec un drapeau américain à l'arrière ? » a lancé le nouveau secrétaire au Commerce, Howard Lutnick sur Fox News. « Aucun d'entre eux ne paie d'impôts... Tout cela va changer sous Donald Trump. »
Dans le collimateur, le pavillon de complaisance qui se caractérise par une absence de lien de l’État où est immatriculé un navire avec son propriétaire, son armateur, ou encore sa zone d’exploitation.
Le Panama, les Bahamas, le Libéria ou encore Malte « offrent » ainsi aux armateurs des régulations plus souples en matière de fiscalité, de droit du travail et de sécurité maritime.
La Maison Blanche n’agit pas pour le climat, mais dans l'unique but de récolter de nouveaux impôts.
« Vous avez déjà vu un navire de croisière avec un drapeau américain à l'arrière ? » a lancé le nouveau secrétaire au Commerce, Howard Lutnick sur Fox News. « Aucun d'entre eux ne paie d'impôts... Tout cela va changer sous Donald Trump. »
Dans le collimateur, le pavillon de complaisance qui se caractérise par une absence de lien de l’État où est immatriculé un navire avec son propriétaire, son armateur, ou encore sa zone d’exploitation.
Le Panama, les Bahamas, le Libéria ou encore Malte « offrent » ainsi aux armateurs des régulations plus souples en matière de fiscalité, de droit du travail et de sécurité maritime.
Pavillons de complaisance : la CLIA se défend bec et ongles
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L'annonce du ministre de Donald Trump a provoqué une panique boursière : Carnival a, dans la foulée, perdu 5,9%, Royal Caribbean 7,6%, Norwegian Cruise Line 4,9% et Viking Holdings 3%.
Pourtant, les analystes ne jugent pas cette réaction excessive et conseillent aux investisseurs de profiter de la baisse pour acheter des actions.
Par ailleurs, d'après l'Association internationale des compagnies de croisière (CLIA), les armateurs versent chaque année 2,5 milliards de dollars en taxes et frais aux États-Unis, soit 65% des impôts qu'elles paient à l'échelle mondiale.
Selon la même source, le secteur a généré 65 milliards de dollars d'impact économique en 2023 et soutenu près de 290 000 emplois.
Et d’ajouter : « Les navires battant pavillon étranger qui visitent les États-Unis sont traités de la même manière à des fins fiscales que les navires battant pavillon américain visitant des ports étrangers, ce qui assure un traitement réciproque cohérent dans le transport maritime international. »
Pourtant, les analystes ne jugent pas cette réaction excessive et conseillent aux investisseurs de profiter de la baisse pour acheter des actions.
Par ailleurs, d'après l'Association internationale des compagnies de croisière (CLIA), les armateurs versent chaque année 2,5 milliards de dollars en taxes et frais aux États-Unis, soit 65% des impôts qu'elles paient à l'échelle mondiale.
Selon la même source, le secteur a généré 65 milliards de dollars d'impact économique en 2023 et soutenu près de 290 000 emplois.
Et d’ajouter : « Les navires battant pavillon étranger qui visitent les États-Unis sont traités de la même manière à des fins fiscales que les navires battant pavillon américain visitant des ports étrangers, ce qui assure un traitement réciproque cohérent dans le transport maritime international. »
Un coup d'épée dans l'eau ?
Selon un expert cité par des médias américains, « le jeu n'en vaut pas la chandelle, une taxation totale des compagnies de croisière ne rapporterait qu'environ 2 milliards de dollars par an, une somme dérisoire face aux 7 000 milliards de dépenses annuelles du gouvernement fédéral. »
De plus, les entreprises du secteur disposent déjà de stratégies pour contourner une éventuelle nouvelle fiscalité.
Si les impôts devaient augmenter, elles pourraient délocaliser leurs sièges sociaux. « C'est probablement la dixième fois en quinze ans qu'un responsable politique évoque une refonte de la fiscalité du secteur, et à chaque fois, cela n'a pas abouti ».
En effet, la taxation des compagnies de croisière revient régulièrement dans le débat public américain, surtout sous les administrations démocrates.
Le secteur bénéficie d'une exonération fiscale via l'article 883 du Code des impôts américain, qui exempte les opérations maritimes étrangères de taxation, tant que les navires américains jouissent du même traitement à l'étranger.
Remettre en cause cette règle aurait donc des conséquences bien au-delà des croisières, affectant l'ensemble du commerce maritime international.
Lire aussi : Les « croisières à la cabine » : quel régime TVA ?
De plus, les entreprises du secteur disposent déjà de stratégies pour contourner une éventuelle nouvelle fiscalité.
Si les impôts devaient augmenter, elles pourraient délocaliser leurs sièges sociaux. « C'est probablement la dixième fois en quinze ans qu'un responsable politique évoque une refonte de la fiscalité du secteur, et à chaque fois, cela n'a pas abouti ».
En effet, la taxation des compagnies de croisière revient régulièrement dans le débat public américain, surtout sous les administrations démocrates.
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![Le tourisme appelé au chevet de la planète [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/86658063-61613139.jpg?v=1740139172 "Le tourisme appelé au chevet de la planète [ABO]")
