Les difficultés aux passages de sécurité dans les aéroports obligent les opérateurs de voyages à faire venir leurs clients 3 heures avant le départ - DR : Depositphotos.com
Alors que l'ensemble de la profession s’est mobilisé depuis des mois pour répondre aux aspirations de voyages, "il faut maintenant que les infrastructures soient à la hauteur et que les vacances et les voyages des Français et des étrangers qui ont choisi la France comme destination se passent du mieux possible".
Voilà en substance la requête des opérateurs de voyages (SETO, EDV, APST) dans un courrier qu'ils ont adressé le 30 juin 2022 à Elisabeth Borne, la Première ministre, afin de l'alerter sur l‘impact de la désorganisation dans les aéroports.
"Alors que le pic de la saison estivale n’a pas encore commencé, ces perturbations font craindre le pire pour les vacances et les voyages des Français et des Françaises", indique un communiqué.
Le premier problème souligné est l’annulation massive de vols de la part de certaines compagnies aériennes.
"Ces annulations entrainent des reports lorsque cela est possible mais induisent une réduction du temps sur place pour les clients français mais également pour les touristes étrangers qui viennent en France. Cela constitue une perte sèche et un surcroit de travail pour les opérateurs de voyages".
Quand le report n’est pas possible et que les compagnies aériennes ne respectent pas le délai des 7 jours exigé pour les remboursements, les Français se trouvent dans l’incapacité économique à organiser un nouveau projet de vacances.
Voilà en substance la requête des opérateurs de voyages (SETO, EDV, APST) dans un courrier qu'ils ont adressé le 30 juin 2022 à Elisabeth Borne, la Première ministre, afin de l'alerter sur l‘impact de la désorganisation dans les aéroports.
"Alors que le pic de la saison estivale n’a pas encore commencé, ces perturbations font craindre le pire pour les vacances et les voyages des Français et des Françaises", indique un communiqué.
Le premier problème souligné est l’annulation massive de vols de la part de certaines compagnies aériennes.
"Ces annulations entrainent des reports lorsque cela est possible mais induisent une réduction du temps sur place pour les clients français mais également pour les touristes étrangers qui viennent en France. Cela constitue une perte sèche et un surcroit de travail pour les opérateurs de voyages".
Quand le report n’est pas possible et que les compagnies aériennes ne respectent pas le délai des 7 jours exigé pour les remboursements, les Français se trouvent dans l’incapacité économique à organiser un nouveau projet de vacances.
Des problèmes propres à la France
Deuxième source de perturbation : les difficultés rencontrées aux passages de sécurité dans les aéroports, obligeant les opérateurs de voyages à faire venir leurs clients 3 heures avant le départ.
Il semblerait que cette situation résulte des sous-effectifs des services de contrôle.
Enfin, le contrôle aux frontières est pointé du doigt. "Le manque de moyen humains et de fonctionnaires de la Police aux Frontières et les dysfonctionnements chroniques des portiques automatiques Paraphe sont autant de déconvenues pour les voyageurs (loisirs comme affaires) qui arrivent en France ou en partent.
Ces deux derniers problèmes sont propres à la France cet été alors que le trafic aérien n’est pas supérieur à celui de l’été 2019".
Il semblerait que cette situation résulte des sous-effectifs des services de contrôle.
Enfin, le contrôle aux frontières est pointé du doigt. "Le manque de moyen humains et de fonctionnaires de la Police aux Frontières et les dysfonctionnements chroniques des portiques automatiques Paraphe sont autant de déconvenues pour les voyageurs (loisirs comme affaires) qui arrivent en France ou en partent.
Ces deux derniers problèmes sont propres à la France cet été alors que le trafic aérien n’est pas supérieur à celui de l’été 2019".
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