Selon nos informations confirmées par Jean-Marc Ettori, l'offre managériale ne serait pas seulement retirée pour les agences de voyages mais aussi pour Jet tours - DR
A l'instar des malheureuses péripéties ayant provoqué la chute de la maison mère de Thomas Cook au Royaume-Uni, la filiale française pourrait connaître un rebondissement du même type.
Joint par téléphone Jean-Marc Ettori Président du Groupe Ettori et de Corsicatours et principal investisseur de l'offre portée par l'équipe managériale, ne semble pas très optimiste sur l'aboutissement de l'offre.
Dès la semaine dernière, plusieurs rumeurs faisaient déjà état du maintien de la proposition sur le TO en excluant les agences.
Mais les incertitudes liées notamment à la menace du non-référencement de Jet tours brandie e plusieurs réseaux dont Selectour, semblent avoir mis fin aux ambitions de relance du projet porté par Nicolas Delord.
"Au départ, nous voulions laisser les agences pour permettre aux autres de gonfler leurs offres, et pouvoir négocier un référencement auprès de Selectour/Havas," nous confiait Jean-Marc Ettori. Mais sans ce référencement le projet n'est pas viable et "les discussions en cours sont loin d'aboutir" nous précise le Président du Groupe Ettori.
A l'heure où nous écrivons ces lignes (18h15 le 14 novembre 2019 ndlr) Jean-Marc Ettori ne se faisait pas beaucoup d'illusion sur l'issue favorable des discussions en cours : "il y a 80 chances sur 100 que l'offre soit retirée" nous a t-il précisé.
Joint par téléphone Jean-Marc Ettori Président du Groupe Ettori et de Corsicatours et principal investisseur de l'offre portée par l'équipe managériale, ne semble pas très optimiste sur l'aboutissement de l'offre.
Dès la semaine dernière, plusieurs rumeurs faisaient déjà état du maintien de la proposition sur le TO en excluant les agences.
Mais les incertitudes liées notamment à la menace du non-référencement de Jet tours brandie e plusieurs réseaux dont Selectour, semblent avoir mis fin aux ambitions de relance du projet porté par Nicolas Delord.
"Au départ, nous voulions laisser les agences pour permettre aux autres de gonfler leurs offres, et pouvoir négocier un référencement auprès de Selectour/Havas," nous confiait Jean-Marc Ettori. Mais sans ce référencement le projet n'est pas viable et "les discussions en cours sont loin d'aboutir" nous précise le Président du Groupe Ettori.
A l'heure où nous écrivons ces lignes (18h15 le 14 novembre 2019 ndlr) Jean-Marc Ettori ne se faisait pas beaucoup d'illusion sur l'issue favorable des discussions en cours : "il y a 80 chances sur 100 que l'offre soit retirée" nous a t-il précisé.
Nous avons essayé de joindre en vain Nicolas Delord pour avoir confirmation de ce retrait.
Le service communication de Thomas Cook nous a indiqué ne vouloir faire aucun commentaire sur le dossier.
Avant de raccrocher, la déception était perceptible dans la voix du patron de Corsicatours, d'autant que selon lui Thomas Cook France pouvait être rentable, sans l'ingérence du Royaume-Uni.
"Tous les 2 janvier de chaque année, la maison mère ponctionnait 15 à 18 millions d'euros au titre des royalties. Sans cela et la mainmise de la direction allemande sur la branche française, les résultats auraient pu être tout autre."
Il reste encore un mince espoir pour Nicolas Delord, qui a toujours annoncé avoir d'autres investisseurs dans sa manche, pour déposer ce qui pourrait être le recours de la dernière chance. Les dossiers devaient être envoyés avant ce soir minuit.
Verdict le mardi 19 novembre 2019...
Le service communication de Thomas Cook nous a indiqué ne vouloir faire aucun commentaire sur le dossier.
Avant de raccrocher, la déception était perceptible dans la voix du patron de Corsicatours, d'autant que selon lui Thomas Cook France pouvait être rentable, sans l'ingérence du Royaume-Uni.
"Tous les 2 janvier de chaque année, la maison mère ponctionnait 15 à 18 millions d'euros au titre des royalties. Sans cela et la mainmise de la direction allemande sur la branche française, les résultats auraient pu être tout autre."
Il reste encore un mince espoir pour Nicolas Delord, qui a toujours annoncé avoir d'autres investisseurs dans sa manche, pour déposer ce qui pourrait être le recours de la dernière chance. Les dossiers devaient être envoyés avant ce soir minuit.
Verdict le mardi 19 novembre 2019...