En France, les ados se détournent de Facebook et quelle sera la version payante du réseau social ? - Crédit photo : Depositphotos @TarasMalyarevich
En fin d'année dernière le créateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg annonçait devant le Sénat américain "Sénateur, oui. Il y aura toujours une version gratuite de Facebook."
Notre mission est d’essayer de connecter les individus à travers le monde et de rapprocher le monde."
Cette affirmation laissait planer le doute sur l'apparition d'une version payante du réseau social, alors plongé en plein scandale "Cambridge Analytica".
Facebook pourrait bien avoir commencé les grandes manœuvres pour changer son business-modèle. En effet, la page d'accueil du réseau social vient d'opérer une modification importante préfigurant de son nouveau visage.
A lire : Facebook : ce qui va changer en 2019
La mention "c’est gratuit et ça le restera toujours" de son formulaire d’inscription a été remplacée par "c’est facile et rapide".
Notre mission est d’essayer de connecter les individus à travers le monde et de rapprocher le monde."
Cette affirmation laissait planer le doute sur l'apparition d'une version payante du réseau social, alors plongé en plein scandale "Cambridge Analytica".
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Vers une version payante ?
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Comme l'expliquait amèrement Tim Cook sur "Facebook, vous êtes le produit" critiquant par la même occasion, une entreprise dont le modèle économique repose exclusivement sur l'exploitation des données personnelles.
Pour tirer profit de Facebook, Mark Zuckerberg a fait des utilisateurs et surtout de leur data, sa poule aux œufs d'or.
De scandale en scandale, le discours a changé outre-Atlantique. La firme de Menlo Park essaye de convaincre le grand public de sa bonne foi sur une "inédite" conduite vertueuse.
Et celle-ci pourrait alors s'opérer en proposant une version payante, donc se détournant petit à petit de son business plan.
La suppression de la mention augure de l'instauration prochaine d'une version payante, qui ressemblera sûrement à ce qu'il se fait sur les plateformes de streaming.
Pour bénéficier d'une écoute ou utilisation sans aucune publicité, que ce soit sur Youtube (propriété de Google) ou Spotify, les utilisateurs doivent payer. Dans le même temps, les personnes ayant leur profil sur le réseau social pourront devenir propriétaires de leurs données.
En proposant cela, Facebook se détournera alors de l'exploitation des données, comme source de revenu et donc limiter son exposition aux scandales.
Pour tirer profit de Facebook, Mark Zuckerberg a fait des utilisateurs et surtout de leur data, sa poule aux œufs d'or.
De scandale en scandale, le discours a changé outre-Atlantique. La firme de Menlo Park essaye de convaincre le grand public de sa bonne foi sur une "inédite" conduite vertueuse.
Et celle-ci pourrait alors s'opérer en proposant une version payante, donc se détournant petit à petit de son business plan.
La suppression de la mention augure de l'instauration prochaine d'une version payante, qui ressemblera sûrement à ce qu'il se fait sur les plateformes de streaming.
Pour bénéficier d'une écoute ou utilisation sans aucune publicité, que ce soit sur Youtube (propriété de Google) ou Spotify, les utilisateurs doivent payer. Dans le même temps, les personnes ayant leur profil sur le réseau social pourront devenir propriétaires de leurs données.
En proposant cela, Facebook se détournera alors de l'exploitation des données, comme source de revenu et donc limiter son exposition aux scandales.
En France, les ados se détournent de Facebook
D'autant que Facebook ne doit pas seulement faire face aux mauvaises publicités des dernières semaines, mais aussi à une concurrence accrue.
Les nouvelles générations se détournent toujours plus du réseau social. Selon la société d'études spécialisée dans le marketing numérique, les estimations concernant la croissance du nombre d'utilisateurs de Facebook en France et en Allemagne devraient être revues à la baisse.
En 2019, la progression des profils inscrits en Allemagne serait alors de 0,1% soit 20 000 nouveaux utilisateurs, contre une baisse de 0,2% en France. La raison de ce repli s'explique par la désertion des 12-17 ans, puisque la tranche d'âge affichera une baisse du nombre d'utilisateurs de 9,3%.
D'après e-Marketer, la dégringolade devrait se poursuivre jusqu'en 2023.
Facebook va-t-il réussir à convaincre les utilisateurs de payer pour accéder à une version sans publicité ? Et comment les marques vont réagir ? Les réponses tomberont dans les prochains mois.
Les nouvelles générations se détournent toujours plus du réseau social. Selon la société d'études spécialisée dans le marketing numérique, les estimations concernant la croissance du nombre d'utilisateurs de Facebook en France et en Allemagne devraient être revues à la baisse.
En 2019, la progression des profils inscrits en Allemagne serait alors de 0,1% soit 20 000 nouveaux utilisateurs, contre une baisse de 0,2% en France. La raison de ce repli s'explique par la désertion des 12-17 ans, puisque la tranche d'âge affichera une baisse du nombre d'utilisateurs de 9,3%.
D'après e-Marketer, la dégringolade devrait se poursuivre jusqu'en 2023.
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