Pour la CLIA, l'introduction d'une tarification du carbone ne résoudra pas à elle seule le problème du manque de carburants marins de substitution - DR : DepositPhotos.com, repinanatoly
L’Association Internationale des Compagnies de Croisière (CLIA ou Cruise Lines International Association) Europe soutient les objectifs à long terme du "Green Deal" de l'Union Européenne.
Le 15 juillet dernier, la Commission européenne a formulé une série de propositions d’actions concrètes pour accélérer la lutte contre le changement climatique, atteindre la neutralité climatique en 2050 et tenir l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% au moins en 2030 par rapport à 1990.
Appelé "Fit for 55", ce paquet de 12 propositions législatives confirme l’intention de la Commission européenne de placer l’Europe à l’avant-garde du combat climatique.
Une "avancée significative vers l’accélération des efforts de décarbonation de l’UE, commente la CLIA Europe dans un communiqué.
Les industries de croisière soutiennent activement les objectifs à long terme du Green Deal de l'UE, et nous nous sommes engagés à poursuivre la neutralité carbone des croisières en Europe d'ici 2050.
En outre, en favorisant l'innovation par la construction navale en Europe, nous pensons que le secteur des croisières a un rôle décisif à jouer en tant que moteur de la croissance verte européenne, comme le prévoient le Green Deal et les plans de relance de l'UE."
Le 15 juillet dernier, la Commission européenne a formulé une série de propositions d’actions concrètes pour accélérer la lutte contre le changement climatique, atteindre la neutralité climatique en 2050 et tenir l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% au moins en 2030 par rapport à 1990.
Appelé "Fit for 55", ce paquet de 12 propositions législatives confirme l’intention de la Commission européenne de placer l’Europe à l’avant-garde du combat climatique.
Une "avancée significative vers l’accélération des efforts de décarbonation de l’UE, commente la CLIA Europe dans un communiqué.
Les industries de croisière soutiennent activement les objectifs à long terme du Green Deal de l'UE, et nous nous sommes engagés à poursuivre la neutralité carbone des croisières en Europe d'ici 2050.
En outre, en favorisant l'innovation par la construction navale en Europe, nous pensons que le secteur des croisières a un rôle décisif à jouer en tant que moteur de la croissance verte européenne, comme le prévoient le Green Deal et les plans de relance de l'UE."
Accélérer le développement de carburants alternatifs
Autres articles
-
A Barcelone, le terminal de croisières déménage
-
Monténégro : Kotor veut être une ville portuaire historique... et durable
-
Une semaine dédiée à l'industrie de la croisière à Gênes en 2024
-
CLIA Europe : le retour enthousiaste des aficionados de la croisière
-
"Plan industriel Green Deal" : pour la CLIA, l'UE ne doit pas oublier la technologie maritime
La CLIA Europe s'engage donc à contribuer au débat politique et à mettre à disposition son expertise et son expérience, en partenariat avec tous les acteurs des institutions européennes et des États membres, afin d'accélérer le développement de carburants marins alternatifs qui seront nécessaires pour atteindre les objectifs de décarbonation de l'UE et de la CLIA.
"L'introduction d'une tarification du carbone ne résoudra pas à elle seule le problème fondamental sous-jacent, à savoir le manque de carburants marins de substitution, a déclaré Ukko Metsola, le directeur général de CLIA Europe.
Une attention politique et réglementaire supplémentaire sera nécessaire pour accélérer le développement de carburants alternatifs et leur mise à disposition pour le soutage dans les ports européens.
Les chantiers navals européens maintiennent leur compétitivité mondiale dans la construction de navires de croisière et font des industries des croisières un modèle de réussite en Europe. Cette réalité offre une opportunité significative de générer une croissance verte et de créer des emplois dans le secteur maritime européen.
L’industrie des croisières exploite des actifs mobiles à l'échelle mondiale : ses navires voguent entre les pays et les continents, en empruntant des itinéraires flexibles et en transitant souvent par les eaux européennes pour des laps de temps limités.
Il convient donc d'accorder une attention particulière à l'évaluation des impacts de "Fit For 55" sur les régions côtières et les îles européennes éloignées qui dépendent fortement du transport de passagers.
Un calendrier précis pour le paquet “Fit for 55” sera capital pour que le secteur maritime européen ait une chance de se remettre de l'impact économique de la crise du COVID-19".
"L'introduction d'une tarification du carbone ne résoudra pas à elle seule le problème fondamental sous-jacent, à savoir le manque de carburants marins de substitution, a déclaré Ukko Metsola, le directeur général de CLIA Europe.
Une attention politique et réglementaire supplémentaire sera nécessaire pour accélérer le développement de carburants alternatifs et leur mise à disposition pour le soutage dans les ports européens.
Les chantiers navals européens maintiennent leur compétitivité mondiale dans la construction de navires de croisière et font des industries des croisières un modèle de réussite en Europe. Cette réalité offre une opportunité significative de générer une croissance verte et de créer des emplois dans le secteur maritime européen.
L’industrie des croisières exploite des actifs mobiles à l'échelle mondiale : ses navires voguent entre les pays et les continents, en empruntant des itinéraires flexibles et en transitant souvent par les eaux européennes pour des laps de temps limités.
Il convient donc d'accorder une attention particulière à l'évaluation des impacts de "Fit For 55" sur les régions côtières et les îles européennes éloignées qui dépendent fortement du transport de passagers.
Un calendrier précis pour le paquet “Fit for 55” sera capital pour que le secteur maritime européen ait une chance de se remettre de l'impact économique de la crise du COVID-19".