Fram : « Je ne suis pas pressé de vendre » déclare Georges Colson

Les prétendants d'hier, plutôt bon genre comme Thomas Cook, ont déjà fait leurs emplettes. Y aurait-il chez TUI, le grand d'Allemagne, des places encore vacantes ? Un fonds de pension ? Un prince arabe ? Une chaîne hôtelière ? Une compagnie aérienne ? Allez savoir ! Une certitude à ce jour : ce ne sera pas Georges Colson président du conseil de surveillance de Fram qui rachètera les parts de sa demi soeur. Ce fut dit.

De son côté la prétendante a de quoi plaire. Elle a du bien et de l'expérience. Elle est fièrement et complètement française et peut se targuer d'être dans sa catégorie un spécimen quasiment unique.

Elle a ses fans, ses fidèles, ses inconditionnels. En 2007 elle faisait voyager 521 000 clients, réalisait un chiffre d'affaires de 478 M€ (+ 5 % par rapport à 2006). Son résultat d'exploitation était positif : 3 M€ (+ 8 %). Pour tout dire, les générations passent et Fram demeure un pilier français dans le paysage touristique.

Pour Georges Colson, la déclaration de Marie Christine Chaubet est une demi surprise dans la mesure où la procédure continuait. « Elle a fait sa déclaration par voie de presse, à la veille de Top Resa. Elle a cette habitude mais je comprends sa position».

Dans ce nouveau contexte quelle sera la feuille de route du président du Conseil de Surveillance de Fram ? « Tout cela m'amène à réfléchir. Je pense aux salariés, à l'entreprise, à ma famille, à mes enfants, à moi. Vous savez, il n'y a pas le feu au lac.

Je ne suis pas pressé. N'attendez pas de moi une déclaration à l'emporte pièce. C'est un projet sérieux qui engage Madame Chaubet et je prends acte de sa décision. »