Jean-Paul Dubreuil et Marc Rochet lors de l'inauguration de la ligne Paris-Papeete, en mai 2018 © PG TM
French Bee se sent encore pousser des ailes.
La présentation des résultats financiers de sa maison mère, le groupe Dubreuil Aero, jeudi 11 avril 2019 à Paris, à été l’occasion pour ses dirigeants de présenter une ambitieuse stratégie de développement.
Cette dernière doit permettre à la jeune compagnie française à bas coûts de recevoir un nouvel Airbus A350 et d’ouvrir une nouvelle ligne chaque prochaine année. Mais où iront donc se poser les nouveaux appareils ?
« L’idéal, ce sont évidemment des lignes où l’on peut s’imposer tout de suite, prendre des parts de marché immédiatement, des lignes où il y a un besoin de voyageurs », explique Marc Rochet, à la tête de la compagnie low cost long-courrier française.
« Nous ne regardons ni l’Asie, ni le Golfe, mais il reste beaucoup d’espace et de possibilités », assure-t-il, précisant que 5 destinations étaient actuellement sur sa short-list.
Le lancement des ventes de cette prochaine destination est prévu avant l’été 2019, pour un plein effet en 2020.
La présentation des résultats financiers de sa maison mère, le groupe Dubreuil Aero, jeudi 11 avril 2019 à Paris, à été l’occasion pour ses dirigeants de présenter une ambitieuse stratégie de développement.
Cette dernière doit permettre à la jeune compagnie française à bas coûts de recevoir un nouvel Airbus A350 et d’ouvrir une nouvelle ligne chaque prochaine année. Mais où iront donc se poser les nouveaux appareils ?
« L’idéal, ce sont évidemment des lignes où l’on peut s’imposer tout de suite, prendre des parts de marché immédiatement, des lignes où il y a un besoin de voyageurs », explique Marc Rochet, à la tête de la compagnie low cost long-courrier française.
« Nous ne regardons ni l’Asie, ni le Golfe, mais il reste beaucoup d’espace et de possibilités », assure-t-il, précisant que 5 destinations étaient actuellement sur sa short-list.
Le lancement des ventes de cette prochaine destination est prévu avant l’été 2019, pour un plein effet en 2020.
Un modèle déjà à l’équilibre
A la Réunion en 2017, puis à Tahiti l’an passé, French Bee a, ces dernières années, trouvé son équilibre et « validé son modèle », d’après sa direction.
« Je suis fière de dire qu’en moins de 3 ans, nous opérons déjà sur 4 continents et 3 océans.
Maintenant, nous tablons sur une croissance raisonnée, en consolidant nos positions en Polynésie et en Californie, puis en nous relançant dans l’élargissement du réseau », explique Muriel Assouline, directrice générale.
Dans les chiffres, French Bee a transporté 396 000 personnes en 2018, soit 2,3 fois plus qu’en 2017, et prévoit 500 000 pax en 2019.
Ses parts de marchés se sont établies l’an passé à 19% sur l’axe Paris-La Réunion (derrière Air France à 28% et Air Austral à 30%) et d’emblée à 35% sur l’axe Paris-Papeete (devant Air France à 29% et presque à égalité avec Air Tahiti Nui à 36%).
« Les résultats sont là, nous sommes très satisfaits de nos réussites et de contribuer au développement des territoires d’outre-mer.
Tout de suite, nos avions se sont remplis », se félicite Marc Rochet, évoquant des résultats opérationnels qui s'équilibrent, à 0,7 million d’euros sur La Réunion et à -0,7 million d’euros sur Tahiti.
« Je suis fière de dire qu’en moins de 3 ans, nous opérons déjà sur 4 continents et 3 océans.
Maintenant, nous tablons sur une croissance raisonnée, en consolidant nos positions en Polynésie et en Californie, puis en nous relançant dans l’élargissement du réseau », explique Muriel Assouline, directrice générale.
Dans les chiffres, French Bee a transporté 396 000 personnes en 2018, soit 2,3 fois plus qu’en 2017, et prévoit 500 000 pax en 2019.
Ses parts de marchés se sont établies l’an passé à 19% sur l’axe Paris-La Réunion (derrière Air France à 28% et Air Austral à 30%) et d’emblée à 35% sur l’axe Paris-Papeete (devant Air France à 29% et presque à égalité avec Air Tahiti Nui à 36%).
« Les résultats sont là, nous sommes très satisfaits de nos réussites et de contribuer au développement des territoires d’outre-mer.
Tout de suite, nos avions se sont remplis », se félicite Marc Rochet, évoquant des résultats opérationnels qui s'équilibrent, à 0,7 million d’euros sur La Réunion et à -0,7 million d’euros sur Tahiti.
Une « mécanique fine »
Avec ses deux A350, French Bee relie actuellement Paris à San Francisco et Papeete à raison de 3 vols par semaine et Paris à La Réunion jusqu’à 10 vols par semaine.
D’ici à 2022, la compagnie prévoit de faire voler quatre A350-900 et deux A350-1000.
Elle compte faire de ce dernier appareil « une machine de guerre » en le positionnant sur La Réunion. « Cet avion va nous permettre d’être agressif sur les prix tout en gardant une rentabilité certaine », selon Jean-Paul Dubreuil, à la tête de Dubreuil Aero.
Alors que bon nombre de compagnies low cost long-courrier ont fait faillite ces derniers mois et que le leader du marché, Norwegian, connaît aussi des perturbations financières, Marc Rochet croit plus que jamais au succès du modèle.
« Le low cost long-courrier demande de la rigueur. Les échecs récents nous montrent que quand tout n’est pas finement détaillé et réglé, ça ne pardonne pas. Nous gardons la conviction qu’il faut investir dans ce secteur, mais avec la plus grande rigueur », explique-t-il.
Il conclut : « Dans le cas de French Bee, nous sommes sur une mécanique fine, presque de l’horlogerie ».
Lire aussi : French Bee à Tahiti : la nouvelle guerre du Pacifique commence
Lire aussi : Paris-Tahiti : j'ai testé pour vous le « low cost très long courrier » de French Bee
D’ici à 2022, la compagnie prévoit de faire voler quatre A350-900 et deux A350-1000.
Elle compte faire de ce dernier appareil « une machine de guerre » en le positionnant sur La Réunion. « Cet avion va nous permettre d’être agressif sur les prix tout en gardant une rentabilité certaine », selon Jean-Paul Dubreuil, à la tête de Dubreuil Aero.
Alors que bon nombre de compagnies low cost long-courrier ont fait faillite ces derniers mois et que le leader du marché, Norwegian, connaît aussi des perturbations financières, Marc Rochet croit plus que jamais au succès du modèle.
« Le low cost long-courrier demande de la rigueur. Les échecs récents nous montrent que quand tout n’est pas finement détaillé et réglé, ça ne pardonne pas. Nous gardons la conviction qu’il faut investir dans ce secteur, mais avec la plus grande rigueur », explique-t-il.
Il conclut : « Dans le cas de French Bee, nous sommes sur une mécanique fine, presque de l’horlogerie ».
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