George Nikitiades Ministre de la Culture et du Tourisme de Grèce de passage à Paris - DR
TourMaG.com. Quelles furent les conséquences de la crise subie par la Grèce sur son tourisme ?
George Nikitiades. Je ne surprendrai personne en disant que 2010 fut encore une année très difficile.
En raison des événements nationaux mais aussi internationaux, je le souligne, subis par notre pays, le tourisme a chuté de 3 % en terme de visiteurs et de 4 % en ressources.
Nous estimons à 500 M€ le manque à gagner ce qui est un moindre mal. Les Cassandre de l'économie prédisaient une perte de 2 milliards d'euros !
Notre objectif est de rattraper ce retard et même d'aller au-delà en 2011.
George Nikitiades. Je ne surprendrai personne en disant que 2010 fut encore une année très difficile.
En raison des événements nationaux mais aussi internationaux, je le souligne, subis par notre pays, le tourisme a chuté de 3 % en terme de visiteurs et de 4 % en ressources.
Nous estimons à 500 M€ le manque à gagner ce qui est un moindre mal. Les Cassandre de l'économie prédisaient une perte de 2 milliards d'euros !
Notre objectif est de rattraper ce retard et même d'aller au-delà en 2011.
Autres articles
-
Véloscénie : "Nous avons l’ambition de rendre désirable le voyage à vélo"
-
Les Jeux Olympiques, le déclencheur de la saison touristique estivale
-
Paris Île-de-France : quelle fréquentation touristique avec les JO ?
-
JO 2024 : 100 000 passagers internationaux attendus sur 4 jours
-
JO : Civitatis propose une visite panoramique de Paris
TourMaG.com. Observez-vous un phénomène de report des touristes qui auraient pu aller en Egypte ou en Tunisie.
G.N. Nous allons certainement avoir ce type de clientèle mais nous ne nous en réjouissons pas. Nous souhaitons de tout cœur que ces pays voisins rétablissent vite leur situation et retrouvent leurs flux touristiques.
La Grèce n'est pas le seul pays susceptible de récupérer les touristes qui auraient souhaité se rendre dans ces pays. L'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Turquie, toute l'Europe du Sud pourrait en bénéficier.
Nous ne tablons pas sur cette clientèle. La Grèce a ses propres atouts culturels et historiques qui sont uniques au monde.
Notre objectif est de mieux les faire valoir et développer notre trafic sur le marché émetteur que représente l'ensemble de l'Europe.
Nous développons aussi notre promotion sur les marchés émergents comme l'Inde, la Chine ou la Russie qui est déjà un grand marché pour nous.
TourMaG.com. Que représente le marché français ?
G.N. Sur les 14,5 millions de visiteurs étrangers accueillis en 2010, 820 000 étaient français ce qui représente à peine plus de 6 %.
19 millions de français voyagent à l'étranger. Cela représente un potentiel important de possibilités de développement d'autant que les Français adorent l'histoire et la culture grecque. A nous de les convaincre.
TourMaG.com. Englobez-vous les croisières dans ces 14,5 millions de touristes ?
G.N. Les croisières qui sont en effet comprises dans ce chiffre devraient se développer sensiblement.
Une loi de cabotage interdisait les bateaux battant pavillon non européen de faire partir leurs croisières d'un port grec. Cette interdiction vient d'être levée.
C'est une information importante que j'annoncerai le 16 mars prochain à Miami au Congrès Mondial de la Croisière.
TourMaG.com. Pourquoi un festival de la gastronomie grecque en France ?
G.N. Les Français sont des épicuriens qui s'intéressent à la gastronomie et la cuisine grecque ne se cantonne pas au triptyque moussaka-tarama-feta.
Chaque région possède ses spécialités et, sans oublier le célèbre régime crétois, la gastronomie de notre pays est d'une richesse infinie.
G.N. Nous allons certainement avoir ce type de clientèle mais nous ne nous en réjouissons pas. Nous souhaitons de tout cœur que ces pays voisins rétablissent vite leur situation et retrouvent leurs flux touristiques.
La Grèce n'est pas le seul pays susceptible de récupérer les touristes qui auraient souhaité se rendre dans ces pays. L'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Turquie, toute l'Europe du Sud pourrait en bénéficier.
Nous ne tablons pas sur cette clientèle. La Grèce a ses propres atouts culturels et historiques qui sont uniques au monde.
Notre objectif est de mieux les faire valoir et développer notre trafic sur le marché émetteur que représente l'ensemble de l'Europe.
Nous développons aussi notre promotion sur les marchés émergents comme l'Inde, la Chine ou la Russie qui est déjà un grand marché pour nous.
TourMaG.com. Que représente le marché français ?
G.N. Sur les 14,5 millions de visiteurs étrangers accueillis en 2010, 820 000 étaient français ce qui représente à peine plus de 6 %.
19 millions de français voyagent à l'étranger. Cela représente un potentiel important de possibilités de développement d'autant que les Français adorent l'histoire et la culture grecque. A nous de les convaincre.
TourMaG.com. Englobez-vous les croisières dans ces 14,5 millions de touristes ?
G.N. Les croisières qui sont en effet comprises dans ce chiffre devraient se développer sensiblement.
Une loi de cabotage interdisait les bateaux battant pavillon non européen de faire partir leurs croisières d'un port grec. Cette interdiction vient d'être levée.
C'est une information importante que j'annoncerai le 16 mars prochain à Miami au Congrès Mondial de la Croisière.
TourMaG.com. Pourquoi un festival de la gastronomie grecque en France ?
G.N. Les Français sont des épicuriens qui s'intéressent à la gastronomie et la cuisine grecque ne se cantonne pas au triptyque moussaka-tarama-feta.
Chaque région possède ses spécialités et, sans oublier le célèbre régime crétois, la gastronomie de notre pays est d'une richesse infinie.