Selon Greenpeace quand un trajet train de moins de 6h existe, le vol doit être interdit - Crédit photo : Depositphotos @Steklo_KRD
Une semaine après l'UAF, c'est à Greenpeace de mettre son grain à moudre dans les possibles interdictions de ligne aérienne.
Alors que l'Union des Aéroports Français (UAF) souhaite supprimer l'article 145 de la loi Climat en France, l'ONG propose elle d'allonger l'arbitrage.
Le texte de la loi Climat française prévoit la suppression des lignes aériennes domestiques s'il existe une alternative ferroviaire en moins de 2h30.
Et alors que dorénavant dans le business travel, le choix en faveur de l'avion se fait dès lors que le trajet en train excède les 5 heures, Greenpeace souhaite aller encore plus loin.
En effet, elle propose d'interdire en Europe toutes les lignes ayant une alternative de moins de 6 heures existe.
L'ONG s'attaque principalement "aux vols courts de moins de 1 500 km, dont la liaison entre Paris et Toulouse, l'une des 3 plus fréquentées" d'Europe selon nos confrères de France 3 Occitanie.
Et le nombre de vols concernés serait très important.
Alors que l'Union des Aéroports Français (UAF) souhaite supprimer l'article 145 de la loi Climat en France, l'ONG propose elle d'allonger l'arbitrage.
Le texte de la loi Climat française prévoit la suppression des lignes aériennes domestiques s'il existe une alternative ferroviaire en moins de 2h30.
Et alors que dorénavant dans le business travel, le choix en faveur de l'avion se fait dès lors que le trajet en train excède les 5 heures, Greenpeace souhaite aller encore plus loin.
En effet, elle propose d'interdire en Europe toutes les lignes ayant une alternative de moins de 6 heures existe.
L'ONG s'attaque principalement "aux vols courts de moins de 1 500 km, dont la liaison entre Paris et Toulouse, l'une des 3 plus fréquentées" d'Europe selon nos confrères de France 3 Occitanie.
Et le nombre de vols concernés serait très important.
Greenpeace veut faire économiser 3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an
Autres articles
Selon l'étude d'OBC Transeuropa (OBCT), commandée par Greenpeace, plus de 51 vols (34%) des 150 intra-communautaires les plus empruntés disposent à ce jour d’alternatives ferroviaires de moins de six heures.
Pire même, pour 81 millions de passagers aériens européens, il existe une alternative en train de moins de six heures.
Si 30 des 150 lignes les plus fréquentées de l'Union européenne transitent par la France, sur 40 vols intra-communautaires les plus
fréquentés qui ont pour destination et/ou pour origine la France, une alternative ferroviaire existe.
Les lignes visées par l'organisation sont Paris-Amsterdam (1,39 million de passagers, aériens / an, 3h23 en train), Paris-Francfort (1,04 million de passagers aériens / an, 3h50 en train), Paris-Munich (1,01 million de passagers aériens / an, 5h47 en train).
Il faut ajouter aussi Paris-Toulouse et Paris-Nice, qui accueillent chacun 3,2 millions de passagers par an.
Comme le conseille Greenpeace, si l'Europe interdit les 150 des lignes les plus fréquentées ayant une alternative en train, alors nous réaliserions une importante économie d'émissions de CO2 .
"En effectuant en train les trajets des 150 vols courts intra-communautaires les plus fréquentés bénéficiant d’une alternative ferroviaire de moins de six heures, on réaliserait une économie d’émissions d’environ 3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an," précise l'étude.
Pire même, pour 81 millions de passagers aériens européens, il existe une alternative en train de moins de six heures.
Si 30 des 150 lignes les plus fréquentées de l'Union européenne transitent par la France, sur 40 vols intra-communautaires les plus
fréquentés qui ont pour destination et/ou pour origine la France, une alternative ferroviaire existe.
Les lignes visées par l'organisation sont Paris-Amsterdam (1,39 million de passagers, aériens / an, 3h23 en train), Paris-Francfort (1,04 million de passagers aériens / an, 3h50 en train), Paris-Munich (1,01 million de passagers aériens / an, 5h47 en train).
Il faut ajouter aussi Paris-Toulouse et Paris-Nice, qui accueillent chacun 3,2 millions de passagers par an.
Comme le conseille Greenpeace, si l'Europe interdit les 150 des lignes les plus fréquentées ayant une alternative en train, alors nous réaliserions une importante économie d'émissions de CO2 .
"En effectuant en train les trajets des 150 vols courts intra-communautaires les plus fréquentés bénéficiant d’une alternative ferroviaire de moins de six heures, on réaliserait une économie d’émissions d’environ 3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an," précise l'étude.
Pour Greenpace l'UE doit promouvoir et investir dans le train
Une telle restriction entraînerait alors des pertes d'emploi par milliers dans le secteur aérien.
"Leurs revenus, leur santé et leur niveau de vie doivent être préservés et des opportunités de formation leur être proposées afin de garantir une transition juste pour tous et toutes.
L’ensemble des salariés du secteur doivent pouvoir prétendre à des normes sociales élevées et ne plus pâtir de conditions de travail précaires et de baisses de salaires", demande Greenpeace.
Si la protection des des travailleurs de l'aérien doitêtre une priorité, pour l'ONG il est indispensable d'augmenter les investissements en faveur de l'amélioration du service ferroviaire.
il serait nécessaire d'opérer un travail intra-européen, un peu à l'image des trains de nuit, pour arriver à la création d’au moins 30 nouvelles lignes en 2021.
"Rendre les voyages en train moins chers et plus pratiques que les voyages en avion, notamment en mettant fin aux subventions du secteur aérien et aux exemptions de taxe sur le kérosène et de TVA.
Et il faut aussi diminuer les redevances d’accès aux voies, en créant des tarifs sociaux pour les billets de train et en exonérant les liaisons ferroviaires internationales de TVA," conclut le communiqué.
Une étude qui risque de crisper un peu plus le secteur aérien au moment même, où il retrouve quelques couleurs.
"Leurs revenus, leur santé et leur niveau de vie doivent être préservés et des opportunités de formation leur être proposées afin de garantir une transition juste pour tous et toutes.
L’ensemble des salariés du secteur doivent pouvoir prétendre à des normes sociales élevées et ne plus pâtir de conditions de travail précaires et de baisses de salaires", demande Greenpeace.
Si la protection des des travailleurs de l'aérien doitêtre une priorité, pour l'ONG il est indispensable d'augmenter les investissements en faveur de l'amélioration du service ferroviaire.
il serait nécessaire d'opérer un travail intra-européen, un peu à l'image des trains de nuit, pour arriver à la création d’au moins 30 nouvelles lignes en 2021.
"Rendre les voyages en train moins chers et plus pratiques que les voyages en avion, notamment en mettant fin aux subventions du secteur aérien et aux exemptions de taxe sur le kérosène et de TVA.
Et il faut aussi diminuer les redevances d’accès aux voies, en créant des tarifs sociaux pour les billets de train et en exonérant les liaisons ferroviaires internationales de TVA," conclut le communiqué.
Une étude qui risque de crisper un peu plus le secteur aérien au moment même, où il retrouve quelques couleurs.