L'actualité aura été riche, pendant la nuit en métropole, mais la journée en Guadeloupe.
Alors que la situation semble s'apaiser durant la nuit depuis quelques jours, avec moins de faits de violence, c'est maintenant au niveau social que la crainte se fait ressentir.
Sébastien Lecornu s'est rendu sur l'île, lundi 29 novembre 2021, pour dialoguer et détendre une atmosphère plus que crispée. Malheureusement le ministre des Outre-mer a failli à sa mission.
Après seulement 10 minutes d'échanges, "quatre représentants syndicaux sont rapidement ressortis de cette sous-préfecture de Pointe-à-Pitre", explique notre confrère de France Info.
L'explication de ce très court échange se trouve dans le communiqué de presse publié par le ministère.
En ouverture de la réunion, Sébastien Lecornu a réaffirmé comme "préalable démocratique le fait qu'ils (les syndicalistes, ndlr) condamnent sans ambiguïté les violences commises ces derniers jours dans les Antilles."
Les responsables syndicaux ont refusé ce préalable. Fin de la discussion.
Alors que la situation semble s'apaiser durant la nuit depuis quelques jours, avec moins de faits de violence, c'est maintenant au niveau social que la crainte se fait ressentir.
Sébastien Lecornu s'est rendu sur l'île, lundi 29 novembre 2021, pour dialoguer et détendre une atmosphère plus que crispée. Malheureusement le ministre des Outre-mer a failli à sa mission.
Après seulement 10 minutes d'échanges, "quatre représentants syndicaux sont rapidement ressortis de cette sous-préfecture de Pointe-à-Pitre", explique notre confrère de France Info.
L'explication de ce très court échange se trouve dans le communiqué de presse publié par le ministère.
En ouverture de la réunion, Sébastien Lecornu a réaffirmé comme "préalable démocratique le fait qu'ils (les syndicalistes, ndlr) condamnent sans ambiguïté les violences commises ces derniers jours dans les Antilles."
Les responsables syndicaux ont refusé ce préalable. Fin de la discussion.
Guadeloupe : élus claquent la porte, les socioprofessionnels menacent d'entrer en action...
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Ces derniers ont tout de même eu le temps de remettre un document avec des revendications, pour éteindre les braises, sur lesquelles se trouve la Guadeloupe.
"La demande du ministre était au pire une fermeture immédiate de la fenêtre de négociation, donc un refus de négociation, ou au mieux un déni du rôle politique des syndicalistes.
La cessation, ce n’est pas une condamnation « officielle ». C’est un renoncement temporaire, qui suppose que chacun fasse un pas," pense savoir un fin connaisseur de la politique guadeloupeéenne.
Toujours selon le communiqué du ministère, la plupart des exigences relèvent des compétences des collectivités territoriales.
Alors que Sébastien Lecornu devait recevoir les élus de l'île pour aborder ces points, ces mêmes élus ont pris la décision d'annuler le projet d'entretien avec le ministre, par désapprobation du communiqué de presse diffusé par le ministère.
"Comment un ministre peut-il penser qu'il suffit de botter en touche en disant que les élus : "n'ont qu'à régler les problèmes qui sont de leur ressort" ?
Si le ministre est là, c'est bien parce qu'il a été démontré que les élus sont incapables de régler les problèmes.
Donc, c'est dangereux de botter en touche," analyse un fin observateur de la politique guadeloupéenne.
Malheureusement, les élus et les syndicats ne sont pas les seuls à attiser les braises.
Les organisations professionnelles, sous la bannière du Collectif des socioprofessionnels, ont menacé d'entrer en action, alors que leurs demandes de dialogue sont restées lettre morte.
Depuis plusieurs jours, "ces responsables d'entreprises essaient d'entrer en contact avec les élus et avec le Collectif d'organisations en lutte contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire, en vain" confient nos confrères du site la 1ère France TV.
Ils ont aussi sollicité une entrevue avec Sébastien Lecornu, une demande restée sans réponse.
"La demande du ministre était au pire une fermeture immédiate de la fenêtre de négociation, donc un refus de négociation, ou au mieux un déni du rôle politique des syndicalistes.
La cessation, ce n’est pas une condamnation « officielle ». C’est un renoncement temporaire, qui suppose que chacun fasse un pas," pense savoir un fin connaisseur de la politique guadeloupeéenne.
Toujours selon le communiqué du ministère, la plupart des exigences relèvent des compétences des collectivités territoriales.
Alors que Sébastien Lecornu devait recevoir les élus de l'île pour aborder ces points, ces mêmes élus ont pris la décision d'annuler le projet d'entretien avec le ministre, par désapprobation du communiqué de presse diffusé par le ministère.
"Comment un ministre peut-il penser qu'il suffit de botter en touche en disant que les élus : "n'ont qu'à régler les problèmes qui sont de leur ressort" ?
Si le ministre est là, c'est bien parce qu'il a été démontré que les élus sont incapables de régler les problèmes.
Donc, c'est dangereux de botter en touche," analyse un fin observateur de la politique guadeloupéenne.
Malheureusement, les élus et les syndicats ne sont pas les seuls à attiser les braises.
Les organisations professionnelles, sous la bannière du Collectif des socioprofessionnels, ont menacé d'entrer en action, alors que leurs demandes de dialogue sont restées lettre morte.
Depuis plusieurs jours, "ces responsables d'entreprises essaient d'entrer en contact avec les élus et avec le Collectif d'organisations en lutte contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire, en vain" confient nos confrères du site la 1ère France TV.
Ils ont aussi sollicité une entrevue avec Sébastien Lecornu, une demande restée sans réponse.
Guadeloupe : le préfet renouvèle le couvre-feu
"Ce que nous voulons, c'est montrer que l'économie de la Guadeloupe peut embaucher, dès lors que les moyens sont mis en place.
Nous allons prendre la décision, demain (mardi 30 novembre 2021, ndlr) de nous mettre aussi en action, avec nos plateformes de revendications," annonce Jean-Yves Ramassamy, le porte-parole du Collectif des socioprofessionnels.
Dans le même temps, le LKP (un collectif guadeloupéen qui regroupe une cinquantaine d'organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles de la Guadeloupe) a refusé le projet du gouvernement de créer 1 000 emplois aidés.
Si la situation reste plutôt calme le soir, avec des violences plus sporadiques, la Préfecture a décidé de renouveler le couvre-feu en vigueur.
Le préfet de la région Guadeloupe, Alexandre Rochatte, a décidé la prorogation du couvre-feu de 18 heures à 5 heures jusqu’au jeudi 2 décembre 2021 à 5 heures.
L'objectif étant d'assurer la protection des biens et des personnes.
La décision s'explique "par l'installation de nouveaux barrages en divers points du territoire, des faits d'agression et de racket...
Ce couvre-feu ne s'applique pas aux personnes intervenant pour des missions de service public, d'assistance à des personnes nécessitant des soins, d'approvisionnement des commerces, des déplacements liés à l'activité professionnelle et aux personnes justifiant que leur déplacement est lié à la nécessité médicale ou familiale."
Les îles de la Désirade, de Marie-Galante et des Saintes ne sont pas concernées par la mesure.
Face à cette tension sociale, l'industrie touristique commence à souffrir et voit tomber des annulations. Pour Patrick Vial Collet, le gouvernement doit intervenir aussi bien pour régler ce problème que pour sauver les acteurs du tourisme.
"Nous devons éviter l'effondrement de la première économie guadeloupéenne, à savoir le tourisme, et sauver quoi qu'il en coute l'économie des outre-mer.
S'il y a un effondrement, cela coutera beaucoup plus cher socialement à l'Etat", nous expliquait-il dans TourMaG.com, la semaine dernière.
Nous allons prendre la décision, demain (mardi 30 novembre 2021, ndlr) de nous mettre aussi en action, avec nos plateformes de revendications," annonce Jean-Yves Ramassamy, le porte-parole du Collectif des socioprofessionnels.
Dans le même temps, le LKP (un collectif guadeloupéen qui regroupe une cinquantaine d'organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles de la Guadeloupe) a refusé le projet du gouvernement de créer 1 000 emplois aidés.
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Le préfet de la région Guadeloupe, Alexandre Rochatte, a décidé la prorogation du couvre-feu de 18 heures à 5 heures jusqu’au jeudi 2 décembre 2021 à 5 heures.
L'objectif étant d'assurer la protection des biens et des personnes.
La décision s'explique "par l'installation de nouveaux barrages en divers points du territoire, des faits d'agression et de racket...
Ce couvre-feu ne s'applique pas aux personnes intervenant pour des missions de service public, d'assistance à des personnes nécessitant des soins, d'approvisionnement des commerces, des déplacements liés à l'activité professionnelle et aux personnes justifiant que leur déplacement est lié à la nécessité médicale ou familiale."
Les îles de la Désirade, de Marie-Galante et des Saintes ne sont pas concernées par la mesure.
Face à cette tension sociale, l'industrie touristique commence à souffrir et voit tomber des annulations. Pour Patrick Vial Collet, le gouvernement doit intervenir aussi bien pour régler ce problème que pour sauver les acteurs du tourisme.
"Nous devons éviter l'effondrement de la première économie guadeloupéenne, à savoir le tourisme, et sauver quoi qu'il en coute l'économie des outre-mer.
S'il y a un effondrement, cela coutera beaucoup plus cher socialement à l'Etat", nous expliquait-il dans TourMaG.com, la semaine dernière.