Le projet porté financièrement par AquaInvest, filiale du groupe Kapital, se bat contre l’incrédulité et les difficultés diverses depuis 10 ans. Ses instigateurs n’en ont que plus d’énergie pour le défendre et assurer sa concrétisation, même s’il faut revoir les plans, le budget et les délais.
Situé près de la gare de Dieppe, le bâtiment couvrira une surface totale de 17 000 m2 en respectant des critères stricts de construction bas carbone et HQE. Le Centre océanographique comprendra 103 bassins pour accueillir 1 400 espèces marines différentes.
Les bassins totalisant 10 millions de litres d'eau seront alimentés par l’eau de mer filtrée. Il est également prévu une fosse de plongée spectaculaire de plus de 60 mètres.
Situé près de la gare de Dieppe, le bâtiment couvrira une surface totale de 17 000 m2 en respectant des critères stricts de construction bas carbone et HQE. Le Centre océanographique comprendra 103 bassins pour accueillir 1 400 espèces marines différentes.
Les bassins totalisant 10 millions de litres d'eau seront alimentés par l’eau de mer filtrée. Il est également prévu une fosse de plongée spectaculaire de plus de 60 mètres.
Des univers reconstitués et une mission affichée de protection des espèces
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Le parcours de visite est prévu sur plus de 3 heures pour faire un véritable tour du monde de la faune sous-marine des eaux salées et douces.
Plusieurs écosystèmes seront reconstitués comme un canyon aux Philippines ou un bassin des profondeurs du lac Tanganyika avec des plongeurs qui accompagneront des baptêmes de plongée.
A côté de l’objectif pédagogique et touristique, les porteurs du projet insistent sur la mission de conservation et de protection des populations aquatiques menacées.
La dimension conservation est assurée par la ferme aquacole, financée aux Philippines, et une nurserie de 300 m2 à Dieppe même.
Plusieurs écosystèmes seront reconstitués comme un canyon aux Philippines ou un bassin des profondeurs du lac Tanganyika avec des plongeurs qui accompagneront des baptêmes de plongée.
A côté de l’objectif pédagogique et touristique, les porteurs du projet insistent sur la mission de conservation et de protection des populations aquatiques menacées.
La dimension conservation est assurée par la ferme aquacole, financée aux Philippines, et une nurserie de 300 m2 à Dieppe même.
Centre océanographique de Dieppe : le budget initial de 70 millions est passé à 80
La hausse des coûts de construction et des matériaux utilisés a fait bondir le budget initial de 70 à 80 millions d’euros.
Le principal financeur, le groupe Kapital via sa filiale dédiée Aqua Invest, cherche de nouveaux partenaires pour l’accompagner en plus de la Banque des Territoires, la première à co-investir.
Naturellement intéressées à la réussite du chantier, la ville de Dieppe et la région Normandie sont prêtes à garantir des emprunts jusqu’à 50% de leur montant, de quoi rassurer les banques sollicitées.
Le calendrier a été chahuté par la crise sanitaire et les crises géopolitiques qui ont suivi. Les travaux sont programmés pour la fin de l’année 2003 avec le groupe Vinci comme principal intervenant.
Il a déjà effectué les premiers sondages pour le creusement de la fosse à plus de 60 m. Ouverture prévue désormais courant 2025.
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Naturellement intéressées à la réussite du chantier, la ville de Dieppe et la région Normandie sont prêtes à garantir des emprunts jusqu’à 50% de leur montant, de quoi rassurer les banques sollicitées.
Le calendrier a été chahuté par la crise sanitaire et les crises géopolitiques qui ont suivi. Les travaux sont programmés pour la fin de l’année 2003 avec le groupe Vinci comme principal intervenant.
Il a déjà effectué les premiers sondages pour le creusement de la fosse à plus de 60 m. Ouverture prévue désormais courant 2025.
Un Centre dimensionné pour accueillir jusqu'à 1 million de visiteurs annuels
« Nous étions déjà avant-gardistes dans les techniques choisies voici deux ans », déclare Olivier Wilhelm, patron d’Aqua Invest et p-dg du Centre.
« C’est encore plus vrai dans l’air du temps, notamment pour les futures consommations d’énergies, grâce à l’aquathermie et la géothermie dont les calories permettront de chauffer les bassins. C’est une consommation en moins de 50 à 80 % qu’un bâtiment classique.
En plus, à cette profondeur, il y a de l’eau douce et de l’eau salée. Nous n’aurons pas de camion de sel à faire venir. Aujourd’hui, si nous devions refaire ce projet, ce serait le même ».
Les promoteurs tablent sur 500 000 et 650 000 visiteurs par an pour un ticket d’entrée inférieur à 30 euros. Le maire de Dieppe, Nicolas Langlois, se félicite des retombées supplémentaires pour la ville estimées à 40 euros par visiteur extérieure. Il se montre confiant sur la montée en puissance d’un Centre prévu pour accueillir jusqu’à un million de visiteurs annuels.
Lire aussi :
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