Le sourire aux lèvres, Hedda Felin, CEO de Hurtigruten a présenté, ce 17 novembre 2022 à Paris, en compagnie de Christine Bois, directrice France, les nouveaux projets de son groupe.
Depuis l’été dernier, en effet, ses 14 bateaux peuvent de nouveau accueillir des touristes et ceux-ci sont au rendez-vous.
Pour la période octobre 2022 à mars 2023, les réservations sont même en hausse de 6 % par rapport à la même période d’avant le Covid.
Au cours des quinze derniers jours, elles ont encore bondi de 20 % (par rapport à la quinzaine précédente) alors même que Hedda Felin observe, « comme partout », une tendance aux achats de dernière minute.
A lire aussi : Hurtigruten France candidate aux Césars du Voyage Responsable
Si les Allemands, les Britanniques et les Américains restent les principaux clients étrangers, les Français représentent désormais 10 % de la clientèle. Un chiffre, en hausse, que Hurtigruten espère voir progresser à la faveur de la campagne de communication récemment lancée en France.
D'autant plus que la compagnie assure que tous ses bateaux comptent au minimum plusieurs membres de l'équipage francophones.
Depuis l’été dernier, en effet, ses 14 bateaux peuvent de nouveau accueillir des touristes et ceux-ci sont au rendez-vous.
Pour la période octobre 2022 à mars 2023, les réservations sont même en hausse de 6 % par rapport à la même période d’avant le Covid.
Au cours des quinze derniers jours, elles ont encore bondi de 20 % (par rapport à la quinzaine précédente) alors même que Hedda Felin observe, « comme partout », une tendance aux achats de dernière minute.
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Si les Allemands, les Britanniques et les Américains restent les principaux clients étrangers, les Français représentent désormais 10 % de la clientèle. Un chiffre, en hausse, que Hurtigruten espère voir progresser à la faveur de la campagne de communication récemment lancée en France.
D'autant plus que la compagnie assure que tous ses bateaux comptent au minimum plusieurs membres de l'équipage francophones.
Hurtigruten : 130 ans de fierté
C'est donc aussi avec le calme des vieilles troupes qui ont surmonté bien des tempêtes –en l’occurrence les deux ans de pandémie- que Hurtigruten aborde 2023.
Ce sera une année spéciale puisque l'entreprise fêtera ses 130 ans. C'est en effet en 1893 que le capitaine Richard With a mis en service des bateaux pour ravitailler quotidiennement, de Bergen à Kirkenes, 34 villes et villages de la côte norvégienne, été comme hiver, quelle que soit la météo.
Hurtigruten (littéralement « routes rapides » en norvégien) était né.
Depuis, la compagnie n’a jamais failli : chaque jour, un Express côtier (7 bateaux sont dévolus à cette mission) quitte Bergen en direction de Kirkenes ( l’aller-retour dure douze jours).
« Nous en sommes très fiers. Nous continuerons à être le trait d’union entre les populations côtières et à soutenir l’économie locale comme nous le faisons déjà en portant des marchandises de port en port et en y faisant nos achats», assure Hedda Felin.
Ce sera une année spéciale puisque l'entreprise fêtera ses 130 ans. C'est en effet en 1893 que le capitaine Richard With a mis en service des bateaux pour ravitailler quotidiennement, de Bergen à Kirkenes, 34 villes et villages de la côte norvégienne, été comme hiver, quelle que soit la météo.
Hurtigruten (littéralement « routes rapides » en norvégien) était né.
Depuis, la compagnie n’a jamais failli : chaque jour, un Express côtier (7 bateaux sont dévolus à cette mission) quitte Bergen en direction de Kirkenes ( l’aller-retour dure douze jours).
« Nous en sommes très fiers. Nous continuerons à être le trait d’union entre les populations côtières et à soutenir l’économie locale comme nous le faisons déjà en portant des marchandises de port en port et en y faisant nos achats», assure Hedda Felin.
Destinations mythiques
Le Cap Nord Express permettra d'admirer, l'hiver, des aurores boréales du côté des îles Lofoten (@Hurtigruten)
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Tout en continuant à remplir cette mission de service public et en réservant des places à sa clientèle locale, Hurtigruten s’est, depuis plusieurs décennies, diversifié dans le tourisme en aménageant des cabines sur ses bateaux –tous sont restés à taille humaine- pour y accueillir des croisiéristes.
Aujourd’hui, l’entreprise, propriété à 80 % du fonds d’investissement TDR basé à Londres (les 20 % restant sont aux mains de capitaux norvégiens, notamment du premier groupe hôtelier du pays), est organisée autour de trois entités : Hurtigruten Norways, autrement dit l’Express côtier ; Hurtigruten Svalbard ; et enfin, Hurtigruten expéditions.
Déjà présente au Groenland, en Alaska, en Islande, au Spitzberg, en Terre de feu et Antarctique, Hurtigruten Expéditions a mis depuis un an à son catalogue des croisières d’expédition aux Galapagos (sur un bateau de 45 cabines seulement) grâce au rachat ( à 50 %) d'un opérateur local, Metropolitan Touring.
A l’occasion de ses 130 ans, la compagnie lance aussi deux « voyages de légende » qui, parce qu'ils auront lieu à des saisons différentes, seront assurés par un même bateau, le MS Trollfjord. Pour la circonstance, ses 250 cabines, récemment rénovées dans le goût scandinave, comprendront aussi quelques cabines de luxe et quelques suites.
Ainsi, du printemps à l’automne, le MS Trollfjord partira de Bergen à destination de l’archipel isolé du Spitzberg où il restera deux jours avant de revenir à Bergen, toujours en passant par Tromsoe et le Cap Nord. En réalité, ce "Spitzberg express" assurera la "renaissance" d'un itinéraire mythique, déjà assuré, dans le passé, par Hurtigruten.
Puis, à partir d’octobre et pendant tout l'hiver, le MS Trollfjord deviendra le Cap Nord Express : il partira, pour la première fois, d’Oslo, longera la côte sud-ouest de La Norvège pour se diriger vers le Cap Nord où les passagers pourront admirer les aurores boréales.
Pour ces deux croisières, les escales seront moins nombreuses que celles de L’Express côtier mais elles seront nettement plus longues.
Aujourd’hui, l’entreprise, propriété à 80 % du fonds d’investissement TDR basé à Londres (les 20 % restant sont aux mains de capitaux norvégiens, notamment du premier groupe hôtelier du pays), est organisée autour de trois entités : Hurtigruten Norways, autrement dit l’Express côtier ; Hurtigruten Svalbard ; et enfin, Hurtigruten expéditions.
Déjà présente au Groenland, en Alaska, en Islande, au Spitzberg, en Terre de feu et Antarctique, Hurtigruten Expéditions a mis depuis un an à son catalogue des croisières d’expédition aux Galapagos (sur un bateau de 45 cabines seulement) grâce au rachat ( à 50 %) d'un opérateur local, Metropolitan Touring.
A l’occasion de ses 130 ans, la compagnie lance aussi deux « voyages de légende » qui, parce qu'ils auront lieu à des saisons différentes, seront assurés par un même bateau, le MS Trollfjord. Pour la circonstance, ses 250 cabines, récemment rénovées dans le goût scandinave, comprendront aussi quelques cabines de luxe et quelques suites.
Ainsi, du printemps à l’automne, le MS Trollfjord partira de Bergen à destination de l’archipel isolé du Spitzberg où il restera deux jours avant de revenir à Bergen, toujours en passant par Tromsoe et le Cap Nord. En réalité, ce "Spitzberg express" assurera la "renaissance" d'un itinéraire mythique, déjà assuré, dans le passé, par Hurtigruten.
Puis, à partir d’octobre et pendant tout l'hiver, le MS Trollfjord deviendra le Cap Nord Express : il partira, pour la première fois, d’Oslo, longera la côte sud-ouest de La Norvège pour se diriger vers le Cap Nord où les passagers pourront admirer les aurores boréales.
Pour ces deux croisières, les escales seront moins nombreuses que celles de L’Express côtier mais elles seront nettement plus longues.
Le développement durable comme ADN
"Les avancées en matière de développement durable dans le secteur des croisières sont tout simplement trop lentes.b[ Les clients n'accepteront plus des objectifs climatiques en deça de l'Accord de Paris", a ensuite fait valoir Hedda Felin. ]b
En ce domaine, Hurtigruten a déjà à son actif de nombreuses avancées. « Le développement durable, c’est notre ADN », assure Hedda Felin. Non seulement, explique-t-elle, les cuisines de nos bateaux sont approvisionnées avec des produits locaux (poisson, viande, etc.) achetés lors des escales, mais nous proposons de plus en plus des excursions en bus électriques à nos passagers ».
Lire aussi : Hurtigruten l’Express Côtier de Norvège lance son premier navire hybride
Par ailleurs, Hurtigruten a proscrit l’utilisation de fioul lourd (depuis 2010) et des articles en plastique à usage unique (depuis 2018). ]i
La compagnie a également entrepris une « modernisation environnementale » des sept navires de Hurtigruten Norway qui seront équipés, d’ici le milieu de 2023, de systèmes de réduction des émissions de NOx et de nouvelles installations de traitement des eaux usées.
Trois navires seront intégralement convertis à la propulsion hybride. Tous sont déjà équipés de système d’alimentation électrique lorsqu’il sont à quai et la compagnie compte aussi introduire progressivement l’utilisation de biocarburants durables. « Ces initiatives, assure Hedda Felin, permettront de réduire les émissions de CO2 de 25 % et celles de NOx de 80 % ».
Elle compte aussi mener à bonne fin, d'ici 2030, son projet baptisé « Sea zéro ».
L’objectif ? Faire naviguer à cet horizon des navires « zéro émission » le long des côtes norvégiennes. Pour y parvenir -ce qui "a un coût", a suggéré Hedda Felin- , Hurtigruten s’est déjà associé avec l’institut de recherche Sintef et a trouvé des partenaires de renom dans les domaines de la navigation, de la technologie, de la construction navale.
Ainsi, Hurtigruten espère-t-elle bien s’imposer « comme le croisiériste le plus respectueux de l’environnement ».
En ce domaine, Hurtigruten a déjà à son actif de nombreuses avancées. « Le développement durable, c’est notre ADN », assure Hedda Felin. Non seulement, explique-t-elle, les cuisines de nos bateaux sont approvisionnées avec des produits locaux (poisson, viande, etc.) achetés lors des escales, mais nous proposons de plus en plus des excursions en bus électriques à nos passagers ».
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Trois navires seront intégralement convertis à la propulsion hybride. Tous sont déjà équipés de système d’alimentation électrique lorsqu’il sont à quai et la compagnie compte aussi introduire progressivement l’utilisation de biocarburants durables. « Ces initiatives, assure Hedda Felin, permettront de réduire les émissions de CO2 de 25 % et celles de NOx de 80 % ».
Elle compte aussi mener à bonne fin, d'ici 2030, son projet baptisé « Sea zéro ».
L’objectif ? Faire naviguer à cet horizon des navires « zéro émission » le long des côtes norvégiennes. Pour y parvenir -ce qui "a un coût", a suggéré Hedda Felin- , Hurtigruten s’est déjà associé avec l’institut de recherche Sintef et a trouvé des partenaires de renom dans les domaines de la navigation, de la technologie, de la construction navale.
Ainsi, Hurtigruten espère-t-elle bien s’imposer « comme le croisiériste le plus respectueux de l’environnement ».