La Normandie regroupe cinq départements : le Calvados (14), l’Eure (27), la Manche (50), l'Orne (61) et la Seine-Maritime (76).
Elle est une entité culturelle et historique, l’une des seules régions françaises à détenir les mêmes frontières depuis deux millénaires.
Depuis le D-Day en 1944, sa notoriété est mondiale.
Normandie est un nom qui vient des « Hommes du Nord », ces farouches Vikings qui, au 9e siècle, remontent la Seine sur leurs drakkars et font de Rouen leur capitale.
Grâce au traité conclu en 911 par le roi des Francs Charles le Simple et le chef Viking Rollon, le Royaume se protège de toute nouvelle invasion de ces « hommes du Nord » qui pillent le Royaume.
On lui abandonne le comté de Rouen et quelques territoires voisins. En contrepartie, Rollon et ses compagnons jurent de ne plus envahir et de se convertir au christianisme.
Rouen, Caen, Le Havre, Cherbourg et leurs alentours sont de ces villes « incontournables » qui réservent bien des surprises. Hors catégorie : le Mont-Saint-Michel.
Elle est une entité culturelle et historique, l’une des seules régions françaises à détenir les mêmes frontières depuis deux millénaires.
Depuis le D-Day en 1944, sa notoriété est mondiale.
Normandie est un nom qui vient des « Hommes du Nord », ces farouches Vikings qui, au 9e siècle, remontent la Seine sur leurs drakkars et font de Rouen leur capitale.
Grâce au traité conclu en 911 par le roi des Francs Charles le Simple et le chef Viking Rollon, le Royaume se protège de toute nouvelle invasion de ces « hommes du Nord » qui pillent le Royaume.
On lui abandonne le comté de Rouen et quelques territoires voisins. En contrepartie, Rollon et ses compagnons jurent de ne plus envahir et de se convertir au christianisme.
Rouen, Caen, Le Havre, Cherbourg et leurs alentours sont de ces villes « incontournables » qui réservent bien des surprises. Hors catégorie : le Mont-Saint-Michel.
Rouen, médiévale et dans l’air du temps
Cathédrale de lumière à Rouen à l'occasion d'une fête médiévale - DR : Séverine Frères / Normandie Tourisme
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Normandie : bientôt un hôtel Radisson Individuals à Honfleur
La ville de Rouen est une invitation à voyager dans le temps.
Ses ruelles pavées, ses maisons à pans de bois du Moyen-Âge et ses églises gothiques lui donnent une ambiance médiévale particulière.
Au cœur de la ville historique, la cathédrale - l'une des sources d’inspiration pour Claude Monet - résume l'évolution de l'art gothique.
Sa flèche de fonte qui s'élève à 151 mètres est la plus haute de France. Le chœur abrite les tombeaux des ducs de Normandie, parmi lesquels Rollon, fondateur du duché en 911, ainsi que le cœur de Richard Cœur de Lion.
L’histoire de Rouen est aussi intimement liée à Jeanne d’Arc qui, jugée pour hérésie et condamnée, périra sur le bûcher, place du Vieux Marché en 1431. Elle est omniprésente à travers les rues, les places et les monuments de la capitale normande…
Ouvert en 2015, l’Historial qui lui est dédié présente une itinérance à travers les visages et les histoires de « Jeanne ».
Ses ruelles pavées, ses maisons à pans de bois du Moyen-Âge et ses églises gothiques lui donnent une ambiance médiévale particulière.
Au cœur de la ville historique, la cathédrale - l'une des sources d’inspiration pour Claude Monet - résume l'évolution de l'art gothique.
Sa flèche de fonte qui s'élève à 151 mètres est la plus haute de France. Le chœur abrite les tombeaux des ducs de Normandie, parmi lesquels Rollon, fondateur du duché en 911, ainsi que le cœur de Richard Cœur de Lion.
L’histoire de Rouen est aussi intimement liée à Jeanne d’Arc qui, jugée pour hérésie et condamnée, périra sur le bûcher, place du Vieux Marché en 1431. Elle est omniprésente à travers les rues, les places et les monuments de la capitale normande…
Ouvert en 2015, l’Historial qui lui est dédié présente une itinérance à travers les visages et les histoires de « Jeanne ».
A voir, à a faire à Rouen
Dans les rues piétonnes : le Gros Horloge et son beffroi, monument emblématique de la ville. L’arcade Renaissance enjambe la rue et abrite l’un des plus anciens mécanismes d’horloge d’Europe (en fonctionnement du 14e siècle à 1928).
À l'intérieur, la scénographie du parcours dévoile l'envers du décor : la salle des cadrans, les anciens appartements du gouverneur de l'horloge, le beffroi et le mécanisme.
En prime au sommet : un magnifique panorama sur la ville. Plus d'infos : www.rouentourisme.com/
A visiter : le Musée des Beaux Arts, l’un des premiers de France par la richesse de ses collections (du 16e au 20e siècle) en peintures, dessins, sculptures et objets décoratifs. Caravage, Vélasquez, Poussin, Rubens, Puget, Delacroix, Géricault, Modigliani, Duchamp y sont, entre beaucoup d'autres, exposés.
On y admire également la plus importante collection impressionniste hors de Paris : Monet, Pissarro, Renoir, Sisley. Il fut rénové en 1994 par l'architecte d'intérieur Andrée Putman qui crée de vastes et lumineux espaces, notamment un jardin des sculptures, dédié à la contemplation et la détente. Plus d'infos : mbarouen.fr/fr
A voir :
- le Quartier des antiquaires qui regorge de trésors. La rue Damiette, incontournable pour les passionnés d’objets anciens et de design. Rouen est la 3e ville française en la matière par le nombre de ses antiquaires.
- L’Aître Saint-Maclou, un lieu singulier, édifice emblématique de la ville. Il est l’un des derniers cimetières à galeries subsistant en France. Classé Monument Historique en 1862. Par de nombreux détails, il intrigue. Petite plongée dans le Moyen-Âge pour en découvrir ses secrets.
- Le street-art : Rouen accueille de nombreux artistes qui habillent les rues et ruelles.
Une expérience : la 2CV, une offre proposée depuis peu par l’Office de Tourisme de Rouen, en partenariat avec Rouen 2 CV Tour. Pour découvrir ou redécouvrir Rouen, la « ville aux cent clochers ». Aux beaux jours, d'autres escapades en 2CV sont proposées : route des Abbayes, Giverny, Fécamp & Etretat... ainsi que des formules exceptionnelles (pique-nique, Champagne à bord). Plus d'infos : www.rouentourisme.com
À l'intérieur, la scénographie du parcours dévoile l'envers du décor : la salle des cadrans, les anciens appartements du gouverneur de l'horloge, le beffroi et le mécanisme.
En prime au sommet : un magnifique panorama sur la ville. Plus d'infos : www.rouentourisme.com/
A visiter : le Musée des Beaux Arts, l’un des premiers de France par la richesse de ses collections (du 16e au 20e siècle) en peintures, dessins, sculptures et objets décoratifs. Caravage, Vélasquez, Poussin, Rubens, Puget, Delacroix, Géricault, Modigliani, Duchamp y sont, entre beaucoup d'autres, exposés.
On y admire également la plus importante collection impressionniste hors de Paris : Monet, Pissarro, Renoir, Sisley. Il fut rénové en 1994 par l'architecte d'intérieur Andrée Putman qui crée de vastes et lumineux espaces, notamment un jardin des sculptures, dédié à la contemplation et la détente. Plus d'infos : mbarouen.fr/fr
A voir :
- le Quartier des antiquaires qui regorge de trésors. La rue Damiette, incontournable pour les passionnés d’objets anciens et de design. Rouen est la 3e ville française en la matière par le nombre de ses antiquaires.
- L’Aître Saint-Maclou, un lieu singulier, édifice emblématique de la ville. Il est l’un des derniers cimetières à galeries subsistant en France. Classé Monument Historique en 1862. Par de nombreux détails, il intrigue. Petite plongée dans le Moyen-Âge pour en découvrir ses secrets.
- Le street-art : Rouen accueille de nombreux artistes qui habillent les rues et ruelles.
Une expérience : la 2CV, une offre proposée depuis peu par l’Office de Tourisme de Rouen, en partenariat avec Rouen 2 CV Tour. Pour découvrir ou redécouvrir Rouen, la « ville aux cent clochers ». Aux beaux jours, d'autres escapades en 2CV sont proposées : route des Abbayes, Giverny, Fécamp & Etretat... ainsi que des formules exceptionnelles (pique-nique, Champagne à bord). Plus d'infos : www.rouentourisme.com
Le bicentenaire de Gustave Flaubert
2021 et 2022 seront marquées par le bicentenaire de la naissance de l’écrivain Gustave Flaubert, né le 12 décembre 1821 dans le logement de fonction de son père chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Rouen.
Il a 24 ans quand il s’installe au Croisset, au bord de la Seine, où il écrira ses œuvres les plus importantes et où il s’éteindra en 1880.
Ecrit en 1857, Madame Bovary le rendra mondialement célèbre. Le livre figure dans la liste des cent meilleurs livres de tous les temps !
Les villages de Tostes ou Ry sont des clins d’œil à Charles et Emma Bovary. En lisant Un cœur si simple, le romancier nous entraîne à Honfleur et Trouville-sur-Mer où il séjourna une quinzaine de fois.
Avec le duo « Bouvard et Pécuchet », la pérégrination se poursuit à Caen et Falaise.
Le projet Flaubert 21 est un hommage à l’auteur et aux liens qui l’unissent à la Normandie. D’avril 2021 à juin 2022, plus de 200 rendez-vous proposés : expositions, spectacles, conférences, animations pédagogiques, visites guidées, promenades théâtralisées…
Plus d’infos : www.normandie-tourisme.fr/
A visiter : la maison natale de Flaubert, une belle demeure du 18e siècle totalement intégrée au CHU de Rouen.
Fondé en 1901, le « Musée Flaubert et d’Histoire de la médecine » présente une double vocation. La première évoque la jeunesse de l'écrivain, reconstitue le cadre de vie de ses 25 premières années et présente des souvenir familiaux. La seconde est dédiée à l’histoire médicale du 15e au 20e siècle.
La maison au Croisset fut détruite après sa mort. Seul un pavillon Louis XIII au bord de l’eau a survécu. Aménagé en un petit musée, il présente entre autres objets personnels le perroquet empaillé de Un cœur simple.
Flaubert fut un grand voyageur durant sa vie. Aujourd'hui ce sont ses œuvres qui voyagent à travers le monde. Plusieurs temps forts donneront à Flaubert 21 un rayonnement national et international, à l’instar de l’exposition « Salammbô : fureur, passion et éléphants » au Musée des Beaux Arts (23 avril au 19 septembre 2021).
Pour aller plus loin : flaubert21.fr/
Il a 24 ans quand il s’installe au Croisset, au bord de la Seine, où il écrira ses œuvres les plus importantes et où il s’éteindra en 1880.
Ecrit en 1857, Madame Bovary le rendra mondialement célèbre. Le livre figure dans la liste des cent meilleurs livres de tous les temps !
Les villages de Tostes ou Ry sont des clins d’œil à Charles et Emma Bovary. En lisant Un cœur si simple, le romancier nous entraîne à Honfleur et Trouville-sur-Mer où il séjourna une quinzaine de fois.
Avec le duo « Bouvard et Pécuchet », la pérégrination se poursuit à Caen et Falaise.
Le projet Flaubert 21 est un hommage à l’auteur et aux liens qui l’unissent à la Normandie. D’avril 2021 à juin 2022, plus de 200 rendez-vous proposés : expositions, spectacles, conférences, animations pédagogiques, visites guidées, promenades théâtralisées…
Plus d’infos : www.normandie-tourisme.fr/
A visiter : la maison natale de Flaubert, une belle demeure du 18e siècle totalement intégrée au CHU de Rouen.
Fondé en 1901, le « Musée Flaubert et d’Histoire de la médecine » présente une double vocation. La première évoque la jeunesse de l'écrivain, reconstitue le cadre de vie de ses 25 premières années et présente des souvenir familiaux. La seconde est dédiée à l’histoire médicale du 15e au 20e siècle.
La maison au Croisset fut détruite après sa mort. Seul un pavillon Louis XIII au bord de l’eau a survécu. Aménagé en un petit musée, il présente entre autres objets personnels le perroquet empaillé de Un cœur simple.
Flaubert fut un grand voyageur durant sa vie. Aujourd'hui ce sont ses œuvres qui voyagent à travers le monde. Plusieurs temps forts donneront à Flaubert 21 un rayonnement national et international, à l’instar de l’exposition « Salammbô : fureur, passion et éléphants » au Musée des Beaux Arts (23 avril au 19 septembre 2021).
Pour aller plus loin : flaubert21.fr/
Caen, gardienne de la mémoire...
Idéalement située à deux heures de Paris et dix minutes des plages, Caen est une métropole vivante et animée.
Elle s’impose pour l’héritage laissé par Guillaume le Conquérant et pour son Mémorial inauguré en 1988.
Conçu en commémoration de la Bataille de Normandie, il est une référence incontournable sur l'histoire du 20e siècle, des origines de la Seconde Guerre mondiale à la fin de la Guerre froide, et l'une des plus importantes cités de l'histoire contemporaine en Europe.
Les salles superbement présentées grâce à des mises en scène modernes font la part belle aux films.
Nouveau : la salle immersive. Pour revivre la construction de l’Europe, sa naissance et son histoire. Intitulé « L’Europe, notre histoire », un film exceptionnel de 19 minutes diffusé à 360° sur 11 écrans, est composé d’images d’archives venues d’Europe.
A savoir : possibilité de visites guidées dans le parcours consacré à la Seconde Guerre mondiale. Pendant les vacances scolaires, visites guidées en famille, animées par un guide du Mémorial (à partir de 8 ans). Billetterie en ligne. Audioguides disponibles en français, anglais, allemand, espagnol, italien et néerlandais.
Plus d’infos : www.calvados-tourisme.com/
Elle s’impose pour l’héritage laissé par Guillaume le Conquérant et pour son Mémorial inauguré en 1988.
Conçu en commémoration de la Bataille de Normandie, il est une référence incontournable sur l'histoire du 20e siècle, des origines de la Seconde Guerre mondiale à la fin de la Guerre froide, et l'une des plus importantes cités de l'histoire contemporaine en Europe.
Les salles superbement présentées grâce à des mises en scène modernes font la part belle aux films.
Nouveau : la salle immersive. Pour revivre la construction de l’Europe, sa naissance et son histoire. Intitulé « L’Europe, notre histoire », un film exceptionnel de 19 minutes diffusé à 360° sur 11 écrans, est composé d’images d’archives venues d’Europe.
A savoir : possibilité de visites guidées dans le parcours consacré à la Seconde Guerre mondiale. Pendant les vacances scolaires, visites guidées en famille, animées par un guide du Mémorial (à partir de 8 ans). Billetterie en ligne. Audioguides disponibles en français, anglais, allemand, espagnol, italien et néerlandais.
Plus d’infos : www.calvados-tourisme.com/
… et héritée de Guillaume le Conquérant
Les Abbayes sont un magnifique héritage laissé par Guillaume le Conquérant et son épouse Mathilde, princesse de Flandres, qui deviendra Duchesse de Normandie et Reine d’Angleterre.
Descendante de Charlemagne et des Capétiens, elle aura un rôle politique capital aux côtés de son mari. Rare à l'époque : ce fut un couple très soudé et l’on ne connut aucune concubine à Guillaume.
Pour se réconcilier avec le Vatican qui lui reprochait d’avoir épousé la princesse de Flandres, sa lointaine cousine, Guillaume le Conquérant entreprend en 1066 la construction de l’Abbaye aux Hommes.
Commencée dans le style roman, ce chef-d’œuvre d’architecture est achevé au 13e siècle dans le style gothique. Elle abrite le tombeau du Duc-Roi. Edifiée entre 1060 et 1080 par la Reine Mathilde, l’Abbaye aux Dames constitue le pendant de l’Abbaye aux Hommes.
L’Église de la Trinité représente un bel exemple d’art roman. La Reine Mathilde repose dans le cœur de cette église.
Descendante de Charlemagne et des Capétiens, elle aura un rôle politique capital aux côtés de son mari. Rare à l'époque : ce fut un couple très soudé et l’on ne connut aucune concubine à Guillaume.
Pour se réconcilier avec le Vatican qui lui reprochait d’avoir épousé la princesse de Flandres, sa lointaine cousine, Guillaume le Conquérant entreprend en 1066 la construction de l’Abbaye aux Hommes.
Commencée dans le style roman, ce chef-d’œuvre d’architecture est achevé au 13e siècle dans le style gothique. Elle abrite le tombeau du Duc-Roi. Edifiée entre 1060 et 1080 par la Reine Mathilde, l’Abbaye aux Dames constitue le pendant de l’Abbaye aux Hommes.
L’Église de la Trinité représente un bel exemple d’art roman. La Reine Mathilde repose dans le cœur de cette église.
Incontournable, la Tapisserie de Bayeux
Incontournable : à 30 minutes de Caen, la Tapisserie de Bayeux.
Classée Monument Historique depuis 1840, inscrite depuis 2007 au registre « Mémoire du Monde » de l'UNESCO, propriété de l’État confiée en dépôt à la ville de Bayeux par Bonaparte en 1804.
Elle est considérée aujourd'hui comme le plus important monument des arts textiles de la période romane, mais aussi comme un témoignage capital sur la vie et la conquête de l'Angleterre par le duc Guillaume de Normandie.
Cette tapisserie fut réalisée au 11e siècle à l’instigation de son demi-frère, Odon de Conteville, Évêque de Bayeux.
Brodée avec des laines de couleurs, elle se déroule sur une toile de lin de 70 mètres sur 50 centimètres de hauteur, première BD de l'histoire.
La visite du musée permet de découvrir la Tapisserie dans son intégralité, de l’approcher sans l’endommager et de comprendre son histoire et sa réalisation grâce à un commentaire audioguidé, décliné en 16 langues. Un commentaire junior est proposé en français et en anglais. Une exposition permanente et un film enrichissent la visite.
A savoir : afin de conserver un lien avec sa clientèle nationale et internationale, le musée d'art et d'histoire de Bayeux est désormais entièrement accessible depuis un smartphone. Il a ouvert ses collections à Explor Visit, une application de visites virtuelle née de la crise sanitaire.
Classée Monument Historique depuis 1840, inscrite depuis 2007 au registre « Mémoire du Monde » de l'UNESCO, propriété de l’État confiée en dépôt à la ville de Bayeux par Bonaparte en 1804.
Elle est considérée aujourd'hui comme le plus important monument des arts textiles de la période romane, mais aussi comme un témoignage capital sur la vie et la conquête de l'Angleterre par le duc Guillaume de Normandie.
Cette tapisserie fut réalisée au 11e siècle à l’instigation de son demi-frère, Odon de Conteville, Évêque de Bayeux.
Brodée avec des laines de couleurs, elle se déroule sur une toile de lin de 70 mètres sur 50 centimètres de hauteur, première BD de l'histoire.
La visite du musée permet de découvrir la Tapisserie dans son intégralité, de l’approcher sans l’endommager et de comprendre son histoire et sa réalisation grâce à un commentaire audioguidé, décliné en 16 langues. Un commentaire junior est proposé en français et en anglais. Une exposition permanente et un film enrichissent la visite.
A savoir : afin de conserver un lien avec sa clientèle nationale et internationale, le musée d'art et d'histoire de Bayeux est désormais entièrement accessible depuis un smartphone. Il a ouvert ses collections à Explor Visit, une application de visites virtuelle née de la crise sanitaire.
Cherbourg, Port des Amériques et Cité de la Mer
Le Redoutable. Visiteurs dans la darse, passage sous l'hélice du monstre de 8 000 tonnes - DR : La Cité de la Mer, B.Almodovar
Au sommet de sa presqu’île, Cherbourg-en-Cotentin est une ville d’histoire et de culture. Son patrimoine architectural est marqué par la reine Mathilde, Vauban, Napoléon et les années 30.
A l’issue de colossaux travaux d’aménagements maritimes, la ville est aujourd’hui dotée de cinq ports (plaisance, pêche, commerce, croisière et militaire) protégés par la plus grande rade artificielle du monde. D’une superficie d’environ 1 500 hectares, elle a été initiée en 1783 par Louis XVI pour s’achever en 1853.
Cherbourg a également été la seule escale continentale du Titanic en 1912. Dans les années qui suivront, le flux de l’émigration prendra de l’ampleur et le port deviendra la plaque tournante de l’émigration vers les Amériques.
En 1929, Cherbourg est le deuxième port français d’embarquement pour le Nouveau Monde.
Une excursion : de l’autre côte de la presqu’île, à une trentaine de kilomètres de Cherbourg, Saint-Vaast-la-Hougue et sa célèbre enceinte fortifiée qui abrite la tour édifiée à la fin du XVIIème siècle par Vauban pour « protéger la plus belle rade de France ». Elle est inscrite - avec sa sœur jumelle de Tatihou sur la petite île d’en face - au patrimoine mondial de l’UNESCO.
A l’issue de colossaux travaux d’aménagements maritimes, la ville est aujourd’hui dotée de cinq ports (plaisance, pêche, commerce, croisière et militaire) protégés par la plus grande rade artificielle du monde. D’une superficie d’environ 1 500 hectares, elle a été initiée en 1783 par Louis XVI pour s’achever en 1853.
Cherbourg a également été la seule escale continentale du Titanic en 1912. Dans les années qui suivront, le flux de l’émigration prendra de l’ampleur et le port deviendra la plaque tournante de l’émigration vers les Amériques.
En 1929, Cherbourg est le deuxième port français d’embarquement pour le Nouveau Monde.
Une excursion : de l’autre côte de la presqu’île, à une trentaine de kilomètres de Cherbourg, Saint-Vaast-la-Hougue et sa célèbre enceinte fortifiée qui abrite la tour édifiée à la fin du XVIIème siècle par Vauban pour « protéger la plus belle rade de France ». Elle est inscrite - avec sa sœur jumelle de Tatihou sur la petite île d’en face - au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Un espace réservé au Titanic
L’ancienne gare transatlantique, chef-d’œuvre Art-Déco, abrite aujourd’hui la Cité de la Mer qui retrace l’aventure de l’homme et de la mer.
A la fois musée océanographique et parc pour enfants, elle fait découvrir la fantastique aventure de l’homme à travers la conquête des grands fonds dans un vaste programme accessible à tous.
Aux côtés de l’emblématique sous-marin nucléaire le Redoutable, elle expose une collection unique d’engins (réels ou reconstitués à taille réelle), à bord desquels les plus grands océanautes internationaux ont exploré des fonds inconnus et réalisé des découvertes exceptionnelles. Citons notamment le Mir russe, l’Alvin américain et le Nautile français qui ont effectué depuis 1987 toutes les plongées auprès de l’épave du Titanic.
Le Redoutable (le plus grand sous-marin visitable) propose une visite audioguidée à bord, 35 minutes au fil des différents lieux de vie : salle des machines, poste de commandement, cafétéria, cabines de l’équipage et des officiers, salle des torpilles. Accès pour les personnes à mobilité réduite aménagé à l’intérieur.
A ne pas manquer : l’espace réservé au Titanic, un émouvant voyage dans le passé.
Le 10 avril 1912, 18h35, le paquebot s’immobilise dans la grande rade artificielle de Cherbourg. En provenance de Southampton et à destination de Queenstown en Irlande, il embarque 281 passagers lors de son unique escale continentale. A 23h40, le 14 avril 1912, dans ce voyage inaugural il entraînera dans les abysses quelque 1 500 de ses 2 200 passagers.
En descendant un escalier qui semble longer la coque du paquebot, le visiteur pénètre dans un univers légendaire. Des instants de vie, des scènes ouvertes sur la traversée et le naufrage se dévoilent au fur et à mesure du parcours.
En sortant de cet univers immersif, une salle est dédiée à l’enquête qui a suivi le naufrage et finalement conduit à la découverte de l’épave et du champ de débris du célèbre paquebot de la White Star Line.
Nouveau : une exposition à découvrir au sein du parcours Titanic. 53 objets remontés du champ de débris qui entoure l’épave du Titanic sont arrivés à La Cité de la Mer. Stockés à Atlanta dans les réserves de RMS Titanic, Inc. tous les objets ont pu être installés dans le parcours permanent « Titanic, retour à Cherbourg ».
A la fois musée océanographique et parc pour enfants, elle fait découvrir la fantastique aventure de l’homme à travers la conquête des grands fonds dans un vaste programme accessible à tous.
Aux côtés de l’emblématique sous-marin nucléaire le Redoutable, elle expose une collection unique d’engins (réels ou reconstitués à taille réelle), à bord desquels les plus grands océanautes internationaux ont exploré des fonds inconnus et réalisé des découvertes exceptionnelles. Citons notamment le Mir russe, l’Alvin américain et le Nautile français qui ont effectué depuis 1987 toutes les plongées auprès de l’épave du Titanic.
Le Redoutable (le plus grand sous-marin visitable) propose une visite audioguidée à bord, 35 minutes au fil des différents lieux de vie : salle des machines, poste de commandement, cafétéria, cabines de l’équipage et des officiers, salle des torpilles. Accès pour les personnes à mobilité réduite aménagé à l’intérieur.
A ne pas manquer : l’espace réservé au Titanic, un émouvant voyage dans le passé.
Le 10 avril 1912, 18h35, le paquebot s’immobilise dans la grande rade artificielle de Cherbourg. En provenance de Southampton et à destination de Queenstown en Irlande, il embarque 281 passagers lors de son unique escale continentale. A 23h40, le 14 avril 1912, dans ce voyage inaugural il entraînera dans les abysses quelque 1 500 de ses 2 200 passagers.
En descendant un escalier qui semble longer la coque du paquebot, le visiteur pénètre dans un univers légendaire. Des instants de vie, des scènes ouvertes sur la traversée et le naufrage se dévoilent au fur et à mesure du parcours.
En sortant de cet univers immersif, une salle est dédiée à l’enquête qui a suivi le naufrage et finalement conduit à la découverte de l’épave et du champ de débris du célèbre paquebot de la White Star Line.
Nouveau : une exposition à découvrir au sein du parcours Titanic. 53 objets remontés du champ de débris qui entoure l’épave du Titanic sont arrivés à La Cité de la Mer. Stockés à Atlanta dans les réserves de RMS Titanic, Inc. tous les objets ont pu être installés dans le parcours permanent « Titanic, retour à Cherbourg ».
Le Havre, un grand port, une ville de bâtisseurs
Depuis 2005, année de son inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité pour la modernité de sa reconstruction due à l’architecte Auguste Perret, le Havre est un phénomène, une curiosité, sous les feux de la rampe.
Les cinéastes sont séduits par son graphisme, les touristes découvrent sa modernité et son potentiel culturel. On reconnait qu’il y fait bon vivre.
De grands noms comme Oscar Niemeyer, Jean Nouvel y ont livré des bâtiments devenus emblématiques. Et ce n’est pas fini. La reconquête des terrains anciennement liés à l’activité portuaire offre de belles perspectives.
A découvrir : l’appartement témoin Perret, vitrine des créateurs des années 50 dont les formes inspirent encore les designers actuels.
A voir : le panorama et la géographie de la ville du 17e étage de la tour de l’Hôtel de Ville. Les courbes blanches « Volcan de Niemeyer » (Théâtre et bibliothèque), les deux tours de la Porte Océane, la tour lanterne de l’église Saint Joseph, l’un des chefs d’œuvre de l’architecture du 20e siècle.
A visiter : Le MuMa (Musée d’Art Moderne André Malraux). Face aux jetées du port, il a été le premier musée reconstruit après-guerre, conçu au départ comme une Maison de la Culture, inauguré en 1961 par André Malraux. Ses collections impressionnistes sont les plus importantes de France après celles du Musée d’Orsay à Paris. Le mouvement fauve y est aussi dignement représenté.
Les cinéastes sont séduits par son graphisme, les touristes découvrent sa modernité et son potentiel culturel. On reconnait qu’il y fait bon vivre.
De grands noms comme Oscar Niemeyer, Jean Nouvel y ont livré des bâtiments devenus emblématiques. Et ce n’est pas fini. La reconquête des terrains anciennement liés à l’activité portuaire offre de belles perspectives.
A découvrir : l’appartement témoin Perret, vitrine des créateurs des années 50 dont les formes inspirent encore les designers actuels.
A voir : le panorama et la géographie de la ville du 17e étage de la tour de l’Hôtel de Ville. Les courbes blanches « Volcan de Niemeyer » (Théâtre et bibliothèque), les deux tours de la Porte Océane, la tour lanterne de l’église Saint Joseph, l’un des chefs d’œuvre de l’architecture du 20e siècle.
A visiter : Le MuMa (Musée d’Art Moderne André Malraux). Face aux jetées du port, il a été le premier musée reconstruit après-guerre, conçu au départ comme une Maison de la Culture, inauguré en 1961 par André Malraux. Ses collections impressionnistes sont les plus importantes de France après celles du Musée d’Orsay à Paris. Le mouvement fauve y est aussi dignement représenté.
Incontournable, inclassable, le Mont-Saint-Michel
Entre Normandie et Bretagne, à 3h30 de Paris, le Mont-Saint-Michel est l’un des sites les plus visités de France, le deuxième en Normandie après les Plages du Débarquement.
Avec sa baie, il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Erigé sur un îlot rocheux, entouré d’une magnifique baie, il offre le spectacle des plus grandes marées d’Europe continentale.
Le culte de Saint Michel a été introduit en 708 sur le Mont qui deviendra l'un des plus grands centres de pèlerinage médiéval.
A partir du 10e siècle, les Bénédictins y construiront l’abbaye perchée à 80 mètres de hauteur, un défi aux assauts des hommes, du temps et des éléments.
Quittée par les moines en 1790, elle a été classée monument historique en 1874. L'ensemble du site retrouve sa splendeur passée grâce à de constants travaux de restauration.
A savoir : 2021 connaît plusieurs jours de très grandes marées avec un coefficient supérieur à 105.
Tarifications : Gratuité pour les moins de 26 ans. Tarifs spéciaux visites « familles », week-end « Monument jeu d’enfant », etc.
Accès : Situé à 2,5 km du rocher, le parking offre une capacité de 4 000 places avec un accès au Mont-Saint-Michel, à pied (entre 40 et 50 minutes selon l’itinéraire) ou en navette (12 minutes - accessible aux personnes à mobilité réduite).
On peut aussi opter pour la « maringote ». Tirée par deux chevaux de traits, cette hippomobile conduit au pied des remparts, une façon de se replonger à l’époque des premiers pèlerins (20 minutes).
Plus d’infos : www.normandie-tourisme.fr/
Hébergements : la région dispose de tous types d’hébergements (hôtels de chaînes, de charme, de luxe, hôtellerie de plein air, villages de vacances, gîtes ruraux, maisons d’hôtes, etc.) - www.normandie-tourisme.fr/
Avec sa baie, il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Erigé sur un îlot rocheux, entouré d’une magnifique baie, il offre le spectacle des plus grandes marées d’Europe continentale.
Le culte de Saint Michel a été introduit en 708 sur le Mont qui deviendra l'un des plus grands centres de pèlerinage médiéval.
A partir du 10e siècle, les Bénédictins y construiront l’abbaye perchée à 80 mètres de hauteur, un défi aux assauts des hommes, du temps et des éléments.
Quittée par les moines en 1790, elle a été classée monument historique en 1874. L'ensemble du site retrouve sa splendeur passée grâce à de constants travaux de restauration.
A savoir : 2021 connaît plusieurs jours de très grandes marées avec un coefficient supérieur à 105.
Tarifications : Gratuité pour les moins de 26 ans. Tarifs spéciaux visites « familles », week-end « Monument jeu d’enfant », etc.
Accès : Situé à 2,5 km du rocher, le parking offre une capacité de 4 000 places avec un accès au Mont-Saint-Michel, à pied (entre 40 et 50 minutes selon l’itinéraire) ou en navette (12 minutes - accessible aux personnes à mobilité réduite).
On peut aussi opter pour la « maringote ». Tirée par deux chevaux de traits, cette hippomobile conduit au pied des remparts, une façon de se replonger à l’époque des premiers pèlerins (20 minutes).
Plus d’infos : www.normandie-tourisme.fr/
Hébergements : la région dispose de tous types d’hébergements (hôtels de chaînes, de charme, de luxe, hôtellerie de plein air, villages de vacances, gîtes ruraux, maisons d’hôtes, etc.) - www.normandie-tourisme.fr/
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